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Un premier Jehan ou Jean Viart apparaît au milieu du XIVesiècle—il est décrit comme potier d'étain et surtout bailli de Blois en 1342[1], soit au début du règne du comte Louis Ier de Blois-Châtillon—, mais ce n'est qu'au siècle suivant que la généalogie connue ne commence.
Un deuxième Jean Viart († 1458) apparaît ainsi au début du XVesiècle, alors que la famille régnant sur le comté de Blois change au profit de la maison d'Orléans. Ledit Jean est alors gentilhomme puis écuyer du duc Charles d'Orléans[2]. Comme d'autres familles blésoises[Note 1], les Viarts bénéficient ainsi de l'arrivée des ducs au château de Blois—puis de l'accession au trône de France du duc Louis II, devenu Louis XII en 1498— pour entamer leur ascension sociale.
Son petits-fils, Jacques Viart († 1550), petit seigneur blésois, contracta la première alliance matrimoniale notable de la famille, en l'occurrence avec la blésoise Jeanne de Moulins, fille des familles de Moulins et Hurault[3]. Son fils, Jacques II († 1582), marié à Françoise Le Picard, issue de la prestigieuse famille Phélypeaux, fut nommé gouverneur et bailli de Blois pendant plus de 50 ans —de 1531 à 1580—, et était également conseiller du roi Henri III[4].
D'autres membres de cette même famille atteignent des fonctions importantes aux XVIeetXVIIesiècles[5].
Jean III de Viart ( -1458), fils supposé, écuyer du duc Charles d'Orléans à Blois. Il épouse Jehanne Sébille, avec qui il a treize enfants[6].
Guillaume Ier de Viart (1441–1525), écuyer et seigneur de Villebazin en Anjou et de Mihaudouin.
Jacques Ier de Viart (1468–1550), écuyer, receveur ordinaire du comté[7] puis maître des comptes du comté (1527–1548) et seigneur de Courtaujay et de Candé[8]. Il épouse Jeanne de Moulins[Note 2] et laissa l'hôtel Viart à Blois[7].
Jacques II de Viart (1499–1582), écuyer, conseiller du roi, gouverneur et bailli de Blois. Il épouse Françoise Phélypeaux[9].
Jacques III de Viart (1526–1597), chevalier, seigneur de Candé et maître des requêtes ordinaires de l'Hôtel du roi. Il épouse Jacqueline Poisson.
Raimond Viart (1541–mort après 1589), bailli de Blois. Ancêtre de la branche de Bourgogne[6].
Jacques IV de Viart , chevalier, seigneur de Candé et maître des requêtes ordinaires de l'Hôtel du roi. C'est par son mariage en 1589 avec Catherine de Compain[Note 3] que la famille Viart entre dans la famille royale et dans la maison de Savoie.
Nicolas de Viart ( -1657), conseiller puis président du Grand Conseil, conseiller du duc Gaston d'Orléans, maître des requêtes ordinaire de la reine. Il épouse Suzanne Martin de Mauvoy.
Guillaume III de Viart ( -1707). Il épouse Louise de Lucet.
Guillaume Charles de Viart (1673–1753), chanoine, puis chevalier et lieutenant de la Marine. Il épouse Marie Thérèse Duris.
Dominique Le Page, «Les officiers de la Chambre des comptes», dans Finances et politique en Bretagne: Au début des temps modernes 1491-1547, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll.«Histoire économique et financière - Moyen Âge», , 597–657p. (ISBN978-2-8218-2860-5, lire en ligne)
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[d'Hozier 1768] Louis Pierre d'Hozier, Armorial général de la France ou Registres de la noblesse de France, t.VI, Paris, (lire en ligne), p.527–546.
[Aubert 1775] François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire & la Chronologie des Familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du Royaume aujourd'hui possédées à titre de Principautés, Duchés, Marquisats, Comtés, Vicomtés, Baronnies, etc., par création, héritages, alliances, donations, substitutions, mutations, achats ou autrement, t.XII, Paris, Boudet, , 2eéd. (lire en ligne), p.776–786.
[Thomas 1886] Jules Thomas (curé doyen), Bulletin d'histoire et d'archéologies du diocèse de Dijon, t.IV, Dijon, (lire en ligne), «Les Viart en Bourgogne», p.102–115.
[Le Page 1997] Dominique Le Page, Finances et politique en Bretagne : Au début des temps modernes (1491–1547), Institut de la gestion publique et du développement économique, coll.«Histoire économique et financière - Moyen Âge», (ISBN978-2-8218-2860-5, lire en ligne), «Les officiers de la Chambre des comptes», p.597–657.