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Liste des maires de Blois

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Liste des maires de Blois
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Cet article dresse une liste par ordre de mandat des 60 maires de Blois depuis 1692[Note 1].

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Hôtel de ville de Blois (depuis 1940).

Faits en bref Création, Mandant ...
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Antécédents

Résumé
Contexte

Blois n'a été formellement intégrée au royaume de France qu'en 1547 avec l'avènement du roi Henri II. Jusque là, la charge d'administrateur de la ville de Blois a été occupée soit par les comtes de Blois, soit par leurs vicomtes.

Des conseillers municipaux existaient également –on les appelait alors échevins–, et leur chef –le premier échevin– avait souvent une autorité proche d'un maire, sans en avoir officiellement le titre. Cependant, c'est le bailli (aussi généralement gouverneur de la ville) qui représentait localement l'autorité royale en présidant les assemblées communales[Note 2] ; en son absence, c'est le lieutenant-général du comté qui le remplace.

Après la réapparition du titre de comte de Blois en faveur de Gaston d’Orléans entre 1626 et 1660, un gouverneur de la ville est un temps nommé, à savoir Jacques II Charon, seigneur de Nozieux et de Menars[1].

Sous Louis XIV, Jean VI de La Saussaye, alors président de la chambre des comptes et proche du roi, reçoit le privilège unique de présider les assemblées communales[2], devenant ainsi le premier individu à administrer la ville sans avoir à gérer le bailliage, ni le comté.

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Liste des maires

Résumé
Contexte

Ancien régime (1692-1790)

Comme dans le reste des grandes villes du royaume de France, la charge de maire de Blois a été créée sous Louis XIV à la suite de l'édit royal d'.

Réservée à une certaine bourgeoisie, la charge de maire est ainsi à acheter parmi les habitants. Le maire est nommé à vie par le roi, la fonction donne droit à la noblesse, et est dans un premier temps un titre héréditaire.

Pour la Couronne, il s'agit alors de nommer quelqu'un responsable de l'administration locale sans perdre de nobles à Versailles et tout en renflouant les caisses de l'État.

En plus d'une vacance du titre entre 1712 et 1715 pour des questions de minorité des héritiers, la charge a été supprimée entre 1717 et 1723 puis entre 1724 et 1765.

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Première République (1790-1795)

À la Révolution, le maire devient élu au suffrage censitaire. Ainsi, pour pouvoir voter, il faut être de sexe masculin, avoir plus de 25 ans et payer le cens (alors équivalent à trois journées de travail, ou dix pour devenir éligible)[4]. Le maire est élu pour un an.

À Blois, le jusque-là maire Pierre-Paul Boësnier de l'Orme est contraint de se retirer et d'organiser les premières élections municipales. Six mois plus tard, ce dernier fut élu vice-président du directoire du département[5].

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Directoire (1795-1800)

La Constitution du 5 fructidor an III () met en place les municipalités cantonales. Chaque commune doit dorénavant élire un agent municipal qui participe à l'administration de la municipalité cantonale. La fonction de maire est temporairement remplacée par celle d'un « président de municipalité cantonale », élu pour un an, et obtient ses prérogatives. À Blois, la reunion des cantons donnant essentiellement la ville, le rôle de président de municipalité revient à celui de maire.

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Début XIXe siècle (1800-1885)

À partir de la Constitution du 22 frimaire an VIII (), le maire est nommé par le Premier consul de la République, sauf entre 1831 et 1848 où il est nommé par le roi.

Aussi, à compter du 2 pluviôse an IX (22 janvier 1801) le maire est chargé seul de l’administration de la commune et les conseillers ne sont consultés que lorsqu’il le juge utile. Le maire exerce ce pouvoir absolu jusqu’en 1867.

De plus, entre 1803 et 1828, la commune de Saint-Gervais-la-Forêt est intégrée à Blois et ressort donc du territoire administré par le maire de Blois.

Dans leur ouvrage, Bergevin et Dupré détaillent qu'en 1846, Blois comptait 831 électeurs municipaux (dont 693 censitaires et 138 à qui les fonctions ou titres donnèrent droit de vote). Le cens minimal était alors fixé à 81,45 francs[B 3].

Au début de la Troisième République en 1871, le maire continue d'être nommé, cette fois par le préfet.

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Époque contemporaine (depuis 1885)

Depuis la loi du 5 avril 1884 et les élections qui ont suivi, l'élection des conseillers municipaux se fait au suffrage universel qui ensuite procèdent à l'élection du maire. Le mandat est d'abord fixé à 4 ans, puis augmenté à 6 ans en 1929[23].

Les citoyens votent ainsi pour une liste de candidats, en deux tours si aucune liste n'atteint les 50 % lors du premier. La tête de liste élue est nommée maire, et sa liste obtient d'emblée une prime majoritaire augmentant sa représentation au sein du conseil municipal[24].

Ce mode de scrutin est cependant suspendu sous le régime de Vichy  soit entre et  , lors duquel la charge est un temps supprimée avant d'être rétablie au profit d'Henri Drussy dès 1941.

Les femmes ne peuvent voter que depuis les élections de 1945[25], et les militaires depuis celles de 1947[26]. Enfin, c'est en 1974 que l'âge du droit de vote a été abaissé de 21 à 18 ans[27].

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Records

À Blois, le député Eugène Riffault reste le maire avec le plus grand nombre d'années en exercice (à savoir 20 ans), dont le mandat correspond aux deux décennies du Second Empire.

Le mandat le plus court fut cependant le second de Maurice Olivier (2 mois), au début de la Seconde Guerre mondiale.

Le maire ayant assumé le plus grand nombre de mandats reste le remarquable Michel Bezard-Boisse et ses trois mandats discontinus lors des troubles de la Révolution[Note 10].

Le maire le plus célèbre à échelle nationale est sans nul doute Jack Lang, instigateur de la Fête de la musique également connu pour avoir été ministre de la Culture sous Jacques Chirac[Note 11].

Hommages et toponymes

Nombre de ces maires ont laissé des odonymes à Blois :

  • en centre-ville :
    • le quai de La-Saussaye,
    • le mail Pierre-Sudreau,
    • la rue Boësnier,
    • la rue Émile-Laurens,
    • la rue Henri-Drussy,
    • la rue Pardessus,
  • en Vienne :
    • l'école élémentaire Marcel-Bühler,
    • le quai Henri-Chavigny,
    • la promenade Bernard-Valette[64],
    • la rue Bergevin,
    • la rue Charles-Ruche,
    • la rue du Docteur-Olivier,
    • la rue Jules-Brisson,
  • dans d'autres quartiers :
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Notes et références

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Voir aussi

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