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Famille aristocrate De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Burchard-Bélaváry de Sycava (szikavai és Bélaváry Burchard en hongrois ; Burchard von Bellawary de Sycava en allemand ; Бургардт фон Белавари де Сикава en russe) est une ancienne famille d'origine hongroise.
Burchard de Bélavary de Sycava | ||
Armes de la famille. | ||
Lignées | Famille Both | |
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Période | XVe – XXe siècle | |
Pays ou province d’origine | Hongrie | |
Allégeance | Royaume de Hongrie Autriche-Hongrie Suède Empire russe Pologne France |
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Preuves de noblesse | ||
Autres | noblesse hongroise ancestrale (1461, 1557, 1891), suédoise (vers 1580), russe (1741, 1784), polonaise (1790) |
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La famille Burchard Bélaváry de Sykava est issue de la branche Bajna de la famille Both, famille de magnats de Hongrie qui remonte à l'ère des Árpád. Son nom antique est Both de Sykava et Bélavar. János Both Bélavary de Sykava, proscrit du royaume de Hongrie en 1575, s'installe à Tallinn en 1580 sous le nom de Burchard. Ses descendants garderont le patronyme Burchard et y ajouteront ceux de Bélavár et de Zsikava.
Cette famille s'est installée dans diverses régions. Une branche subsista en Haute-Hongrie (Eperjes), une autre en Transylvanie dans le Bihar, une se fixa en Livonie, une autre à Tallinn en actuelle Estonie, et un autre rameau en France après une escale en Pologne. Opposés à l'oppression autrichienne, ses membres prirent part aux soulèvements hongrois de Bocskai (1604-1606), de Bethlen (1619), de Thököly (1677), de Rákóczi (1703-1711) et enfin à la révolution hongroise de 1848 ainsi qu'aux guerres d'indépendances polonaises de 1794, de 1812 et de 1830 qui s'opposaient elles aux tsars.
Membre de cercles humanistes, sympathisant des idées de Calvin, il est cité comme l'un des premiers en Hongrie à lire ses œuvres[6]. Il se retire dans le comté de Veszprém et termine sa vie à Pápa. Dons royaux de domaines, en même temps que son beau-père Jakab Vízkelety (hu), dans les comtés de Bihar (Hencida, 1556)[7] et de Temes (Radna près Lippa, 1559)[8], don royal du domaine de Vörösvar (1582)[9] pour lui et ses fils. Il était aussi seigneur de Sycava, Bélavár, Gáborján, Váncsod et Gybros.
« Mon Bien cher Jules… j'ai voulu vous laisser au moins une petite preuve de ce que je vous dois, pour ce que vous avez fait pour sauver mes jours ou ma liberté, lorsqu'à la bataille de Szegedin vous êtes descendu de cheval pour me l'offrir et m'avez en quelque sorte forcé à le monter à votre place de celui que l'infanterie ennemie avait tué sous moi… Je vous prie de garder ce parpier et partout dans tels lieux où vous pourriez rencontrer quelque ami à moi…, montrez-lui cette lettre pour qu'il sache que ce qu'il fera pour vous, j'en serai reconnaissant comme s'il l'avait fait pour moi-même ou pour un de mes fils. »
Lettre en français du général Dembiński, datée de Choumla, .
Après la défaite, Jules-Conrad et son frère Gustave séjournent au camp de Widdin puis à Choumla, auprès de leurs anciens chefs, Dembiński et Wysocki, et de leurs amis, le prince Edmond de Pauliny, son ami le plus cher, futur lieutenant-colonel italien, le comte Władysław Poniński, colonel de Lanciers, le comte Jan Aleksander Fredro, et Leopold Kabat et Władysław Kossak, inséparables frères d'armes. Les deux frères Burchard échappent à un internement en Asie grâce à l'influence du comte Zamoyski et à l'appui de Stratford de Redcliffe, ambassadeur britannique dans l'empire Ottoman, qui leur procure de faux passeports suisses. Réfugié en France, il débarque à Marseille puis s'installe à Reims où il devient négociant puis patron de la maison Burchard-Delbeck & Cie. Il est élu président (1893-1897) puis président d'honneur du Syndicat de Grandes Marques.
Le diptyque dit Burchard est un bas-reliefs terminé à la fin des années 1630, initié par le sculpteur Arent Passer et terminé par son atelier et par son fils Dionysius, à Tallinn[53]. Sa hauteur est d'environ 2 mètres. De style baroque, il représente la Crucifixion et de la Résurrection de Jésus. Commandé par Burchard III (ou II), on y voit l'effigie de sa mère (ou épouse) Dorothée de Spreckelsen et celle de son aïeul, Jean Ier, en costume hongrois. On y voit également un personnage en armure complète qui représente Jean II (†1636). Le diptyque est probablement destiné orner l'entrée de la pharmacie de l'Hôtel de Ville avant d'être introduit dans le bâtiment. Il est malheureusement impossible de confirmer la paternité du sculpteur Arent Passer mais les historiens s'accordent pour dire qu'il en est l'initiateur et aurait fait terminer l'œuvre par ses étudiants les plus qualifiés ainsi que par son fils[54]. Redécouverts par Johannes Burchart VIII en 1829 sur le mur de la pharmacie, il les inclus dans sa célèbre collection de curiosités ("Mon Faible"). Par la suite, le diptyque est exposé au sein du monastère Sainte-Catherine de Tallinn[55].
Hagymássy (début XVe), Vizkelety (XVIe), von Kampferbeck (ca 1580), Davidson (ca 1600), von Spreckelsen (ca 1620), fintai Darholcz (fin XVIIe), kisfaludi Madarász (début XVIIe), tótdiósi Dióssy (ca 1610), Cholnoky (début XVIIe), buthkai és izbugyai Viczmándy (ca 1630), Abaffy (ca 1660), Dessewffy (1663), Buchow (1641), von Thieren (1649, 1698, 1712), von Wistinghausen (1678, 1747), von Cahl (1679), (von) Rodde (ca 1680), vajai Vay (ca 1690), Nozdroviczky (XVIIe), Majláth (ca 1690), Salemann (1705)[57], szlavniczai Sándor (ca 1715), Oom (1747), von zur Mühlen (1757), Riesenkampff (1760), Rausch von Traubenberg (ca 1770), von Rosenberg (1774), (von) Gernet (1774), von Schumacher d'Unnipitch (1774), Brockhausen (1782), von Kursell (ca 1785), Krakus-Mayerin (1786), von Knorring (1787), von Brummer (ca 1790), von Smitten (1801), von Braunschweig (1805), von Erschell (ca 1810), Afanassiev (ca 1820), Wiemuth (ca 1822), Bukovszky von Stolzenburg (ca 1820), von Glehn (1823, 1831), Waligórski (vers 1830), landséri Oláh (ca 1850), Wojakowski (1824), von Török (ca 1890), Delbeck (1857), Henriot (1887), Noël (1887, 1896), Pallavicini (1901), Fuchs (1903), du Authier (ca 1905), Ameil (ca 1923).
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