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romancier, essayiste, scénariste, réalisateur, producteur, journaliste, critique littéraire, musical, d'art et de cinéma français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Edmond Épardaud est un romancier, essayiste, scénariste, réalisateur, producteur, journaliste, critique littéraire, musical, d'art et de cinéma français, né à Niort le et mort à Nice le .
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(à 58 ans) Nice |
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Edmond Jean Paul Épardaud naît le 15 juillet 1882 à Niort (Deux-Sèvres) où son père est négociant-épicier. Sa famille est ensuite installée à Bain-de-Bretagne où son père, qui possède un magasin de chaussures[1], décède en juillet 1907[2]. Il a une sœur, Léonie, qui épouse en 1906 avec Ernest Bréant un propriétaire de Chateaubriand -44- [3].
Edmond est « publiciste » et domicilié dans le 13e arrondissement de Paris lorsqu'il se fiance, le 30 septembre 1906[4]. Il épouse le 27 avril 1907 Madeleine Suire, premier prix de chant au Conservatoire de Paris[5] qui interprète des lieder de Franz Schubert, dont elle chante l'Ave Maria pour le mariage de son frère en 1907[6], et de Robert Schumann[7] dans les salons parisiens[8] ou lors des séances de musique de chambre organisées par la Société des concerts populaires d'Angers[9]. Elle chante en 1910 Aucassin et Nicolette de Paul Le Flem salle Pleyel[10].
Il est admis dès 1910 à l'Association des journalistes parisiens[11] et présent à l'assemblée générale annuelle du 27 mars 1936[12].
Il meurt en juin 1941 dans un accident de la circulation à Nice[13] alors qu'il se déplaçait à bicyclette[14].
Dès 1906, Edmond Épardaud publie dans l'hebdomadaire régional Angers-artiste des poésies[a 1] et des critiques dans les domaines artistique[a 2] et musical[a 3].
À partir de 1907, il écrit pour le quotidien national La Presse et son supplément mensuel, La Revue artistique, des articles sur des sujets d'ordre général[a 4], rapporte l'interview de personnalités des milieux artistique[a 5], littéraire[a 6], musical[a 7] ou scientifique[a 8], donne le compte-rendu ou la présentation de salons[a 9], d'expositions[a 10], de soirées théâtrales[a 11], de représentations d'opéra[a 12], de concerts[a 13], de parution de livres[a 14] ou d'événements littéraires[a 15]. Toujours dans La Presse, il rend compte, dès 1913, de la décentralisation artistique[a 16]. Après la mort d'Albéric Magnard au début de la Première Guerre mondiale[a 17], ses articles font place de 1916[a 18] à 1918[a 19] à une chronique au ton plus grave sur deux colonnes en première et deuxième pages du quotidien. À la fin de la guerre ses chroniques s'orientent vers les difficultés du cinéma, stigmatisant le repli des producteurs[a 20], l'inadéquation des acteurs de théâtre à l'art cinématographique[a 21] ou l'incapacité de certaines pièces à fournir un bon scénario[a 22]. Il tire un bilan de ces quatre années de tourmente pour les activités artistiques avant de reprendre « le chemin des musées, des bibliothèques, des salles de concerts et d'expositions »[a 23] et de poursuivre ses chroniques, prenant nettement position contre le symbolisme au cinéma[a 24] et rendant hommage, dans le dernier article qu'il écrit pour La Presse du 18 décembre 1919, à Théophile Alexandre Steinlen[a 25].
Il écrit, en 1908 et 1909, une douzaine d'articles pour Gil Blas, au sujet de l'adaptation pour la scène de David Copperfield par Max Maurey[a 26], du Prix de Rome du compositeur André Gailhard[a 27], des vacances et de la rentrée de l'actrice Polaire[a 28], de la première à l'Opéra de Paris du Crépuscule des dieux[a 29], du banquet de clôture du congrès de l'Afrique du nord[a 30], du musée historique de la rue Lacépède[a 31], de Bernardino Luini et de la région du Lac de Garde[a 32], de l'action de Marcel Sembat en faveur de l'éducation musicale et des Sociétés de musique populaire[a 33], des manifestations à la Faculté de médecine de Paris[a 34], des conférences de Jules Renard au théâtre de l'Odéon[a 35], de la décoration des rues de Paris[a 36].
En 1919, deux semaines après la prise de Fiume, il publie dans le supplément littéraire du Figaro un article justifiant l'action de Gabriele D'Annunzio en la rattachant à la tradition d'héroïsme chevaleresque des plus grands esprits de la péninsule : Pétrarque, Dante, Machiavel, Benvenuto Cellini[a 37]. En 1921, il présente l'œuvre du père dominicain Joachim Joseph Berthier, historien des églises Sainte-Sabine et de la minerve de Rome[a 38]. L'année suivante, il offre aux lecteurs une courte et poétique nouvelle, qu'il situe à Naples au XIIIe siècle, « sous le règne de Jeanne d'Anjou »[a 39]. Comme treize ans auparavant dans La Presse, il consacre en 1926 dans Le Figaro un article à la décentralisation artistique et au cinquantenaire de la Société des concerts populaires d'Angers[a 40].
Il fonde en 1927 Cinéma, « la première revue de grand luxe du cinéma français » dont il est directeur et rédacteur en chef[15] et qui paraît jusqu'en 1933[16].
De 1933 à 1936 il écrit dans la rubrique « Les contes de l'Intran » du quotidien L'Intransigeant[a 41],[a 42], contes entrecoupés de quelques articles autour du cinéma et de la mode[a 43], de Johnny Weissmuller et de Lupe Vélez[a 44], du Sablier de Maurice Maeterlinck[a 45], de la crise des spectacles[a 46], de Lucien Baroux et du tournage d'Une gueule en or[a 47], du film d'André Hugon Romarin[a 48], de Gaby Morlay à la Maison blanche[a 49], de la censure au cinéma et de sa Fille Élisa non censurée en Italie[a 50], de l'Exposition de 1937 et de la propagande sportive par le cinéma[a 51], des noces de diamant de Louis Delaunay et Rose Delaunay[a 52].
Il est à partir de 1936 le correspondant local depuis Nice de La Cinématographie française[a 53].
En 1936, il est chargé de la rubrique cinématographique du poste national Nice-Côte d'Azur-P. T. T. où sa première « causerie » est consacrée à Louis Lumière[17]. Il donne sur la même antenne vingt-cinq conférences consacrées à la Philosophie pour tous dont il publie les textes en 1937[18].
En 1937, il publie aux éditions Nicaea de Nice un premier volume de 248 pages de sa Philosophie pour tous, sous-titré Les Préoccupations actuelles de la morale, préfacé par Léon Robin et suivi d'un second volume de 336 pages sous-titré Les Grandes Morales antiques et modernes. Il s'agit du recueil de ses conférences radiophoniques qui embrassent vingt-quatre siècles d'histoire de la pensée, depuis Socrate jusqu'aux temps modernes. Borné à l'étude de la morale — la métaphysique et les sciences physiques et naturelles sont délibérément absentes — l'ouvrage permet de comparer les morales des différents philosophes. Il s'adresse à tous les milieux et rencontre un estimable succès. Les municipalités de Nice, Cannes, Grasse, Menton, Toulon et la Ville de Paris le font entrer dans leurs bibliothèques populaires et leurs établissements scolaires[18]. L'ouvrage est recensé par Paul Ladmirault dans sa « Chronique nantaise » de L'Ouest-Éclair[19].
Image externe | |
« Aux Studios Franco-Film de Nice-Saint-Augustin ». Photographie, publiée par la revue Cinéma en juillet 1929, représentant Edmond Épardaud accompagné de sa femme Madeleine, de Léonce Perret et de René Isnardon, directeur des studios[20]. | |
En 1918, il adapte le roman de Marcel Nadaud Chignole : roman de la guerre aérienne, pour le film de René Plaissetty, Chignole[21]. En 1920, il tourne pour la compagnie Vay-Films La Fresque de Pompéi d'après le roman de Gilbert Augustin-Thierry[22]. En 1922, il écrit, pour le centenaire du savant, le scénario du film de Jean Epstein Pasteur[23]. En 1923, il tourne L'Empire du soleil dont il est aussi le scénariste, film à la gloire de la Provence montrant « les paysages de pierre et les rivages enchanteurs du Midi, les jeux pittoresques, les joyeuses farandoles, les cavaliers de la Camargue errant parmi les taureaux farouches »[24]. En 1925, il écrit, d'après le roman d'Edmond de Goncourt et en le corsant d'une rivalité amoureuse entre les deux frères, le scénario du film d'Albert-Francis Bertoni avec Stacia Napierkowska, Les Frères Zemganno, dont la scène de trapèze volant tournée au Nouveau Cirque marque fortement les esprits[25].
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