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réalisateur de films, essayiste et romancier français (1897-1953) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Alfred Epstein, né le à Varsovie (en Pologne, alors dans l'Empire russe) et mort le à Paris 6e, est un réalisateur, essayiste et romancier français.
Nom de naissance | Jean Alfred Epstein |
---|---|
Naissance |
Varsovie (Empire russe) |
Nationalité | Français |
Décès |
(à 56 ans) Paris 6e (France) |
Profession | Réalisateur |
Films notables | La Chute de la maison Usher |
Jean Epstein est né à Varsovie d'un père français et d'une mère polonaise[1]. Après des études secondaires en Suisse, à la Villa Saint-Jean, puis des études de médecine à Lyon, Jean Epstein se passionne pour la littérature et le cinéma.
Grâce à Blaise Cendrars, Jean Epstein peut publier son premier ouvrage en 1921, puis grâce à Jean Benoit-Lévy, réaliser son premier film Pasteur en 1922. Sa sœur, Marie Epstein, sera toute sa vie sa collaboratrice la plus fidèle, auteure de nombreux scénarios, avant de devenir, après la mort de son frère, l'une des trois égéries d'Henri Langlois à la Cinémathèque française.
Il est l'auteur d'une œuvre théorique considérable, amorcée dès 1921 par la publication de son essai Bonjour Cinéma aux Éditions de la Sirène et poursuivie par quelques essais : Le Cinématographe vu de l'Etna, L'Intelligence du cinématographe, Le Cinéma du diable.
Dans les années 1930, Epstein a tourné principalement des films documentaires. Pendant l'occupation de la France par les Allemands, il n'a été autorisé à travailler dans aucun studio, a même été temporairement détenu par la Gestapo, en raison de son origine juive[2], mais a pu échapper à la déportation, notamment du fait de l’intervention de l’actrice Orane Demazis[3].
Jean Epstein fonde avec sa « lyrosophie » - davantage une hypothèse qu’un concept[4] -, une esthétique, « alliance indivisible de sa propre philosophie et de la poésie en vue de l’exploration des états sensibles »[5].
Jean Epstein meurt le dans le 6e arrondissement de Paris[6] à l'âge de 56 ans, des suites d'un accident vasculaire cérébral. Il est inhumé au cimetière de Bièvres dans l'Essonne[7].
La Cinémathèque française rend hommage à Jean Epstein dans ses nouveaux locaux en nommant sa troisième salle de projection Salle Jean Epstein.
Une allée et une rue portent son nom à Quimper (Finistère)[8].
« Puisque s'avérait photogénique ce qui bouge, ce qui mue, ce qui vient pour remplacer ce qui va avoir été, la photogénie, en qualité de règle fondamentale, vouait d'office le nouvel art au service des forces de transgression et de révolte. » - Le Cinéma du Diable, 1947[9]
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