Django (film, 2017)

film de Étienne Comar, sorti en 2017 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Django (film, 2017)

Django est un film biographique français réalisé par Étienne Comar, sorti en 2017. C'est une adaptation du roman Folles de Django d'Alexis Salatko, sur le guitariste de jazz Django Reinhardt.

Faits en bref Réalisation, Scénario ...
Django
Thumb
Réalisation Étienne Comar
Scénario Étienne Comar
Alexis Salatko
Musique Warren Ellis
Django Reinhardt
Acteurs principaux

Reda Kateb
Cécile de France
Beáta Palya
Bimbam Merstein
Gabriel Mirété

Sociétés de production Fidélité Productions
Pays de production France
Genre Biographique
Durée 117 minutes
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Fermer

Synopsis

Résumé
Contexte

En novembre 1943, alors que la France est intégralement occupée par l'Armée allemande[1], des Tsiganes installés dans une forêt des Ardennes sont attaqués par les Allemands et massacrés. Parmi les morts se trouve un vieux chanteur (dont on apprend plus tard que Django Reinhardt aimait l'écouter dans son enfance).

À Paris, Django, devenu un guitariste de jazz qui connaît un grand succès, est invité par les autorités allemandes à aller faire une tournée en Allemagne (moyennant quelques restrictions sur ce qu'il pourra jouer). Sur le plan personnel, il est partagé entre son épouse tsigane, Naguine, et son amie, Louise, qui a ses entrées chez les Allemands, mais qui, au courant de l'affaire des Ardennes, l'incite à ne pas aller en Allemagne et à essayer de quitter la France. Elle s'adresse à Naguine pour qu'elle convainque Django. Un plan de passage en Suisse est établi pour lui et sa famille.

Mais arrivé en Haute-Savoie, ils se trouvent bloqué à Thonon-les-Bains[2],[3],[4]. Là, il découvre les dures conditions que les autorités françaises et allemandes[5] imposent aux tsiganes, alors que jusqu'à ce moment, il a été un musicien sans préoccupations politiques.

Fiche technique

Résumé
Contexte

Icône signalant une information Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiques IMDb et Allociné, présentes dans la section « Liens externes ».

Distribution

  • Reda Kateb : Django Reinhardt
  • Cécile de France : Louise de Klerk, amie de Django
  • Beáta Palya : Naguine, épouse de Django
  • Bimbam Merstein : Négros, mère de Django
  • Johnny Montreuil : Joseph Reinhardt, dit « Nin-Nin », frère de Django
  • Gabriel Mirété : La Plume
  • Vincent Frade : Tamtam
  • Raphaël Dever : Louis Vola
  • Patrick Mille : Charles Delaunay
  • Àlex Brendemühl : Hans Biber
  • Ulrich Brandhoff : lieutenant Hammerstein, en poste à Thonon
  • Jan Henrik Stahlberg (de) : Dietrich, dit « Doctor Jazz », en poste à Paris
  • Pierre-Marie Schneider : le chef de la Gestapo[Où ?]
  • Antoine Laurent : le chef de la Résistance
  • Hugues Jourdain : Rossignol, correspondant de Louise à Thonon, chargé d'héberger et de faire passer les Reinhardt
  • Hono Winterstein : Toto Hoffman
  • Aloïse Sauvage : une résistante
  • Esther Comar : Stella
  • Maximilien Poullein : le soldat Billard
  • Rocky Gresset : l'ami de Django

Production

Résumé
Contexte

Genèse et développement

Thumb
Cécile de France, Étienne Comar et Reda Kateb pour la présentation du film à la Berlinale 2017.

Le scénario est adapté du roman Folles de Django d'Alexis Salatko, paru en soit 60 ans après la mort de l'artiste[18]. Le scénario émane de l'auteur du roman ainsi que d'Étienne Comar. Habituellement producteur, ce dernier signe par ailleurs son premier long métrage comme réalisateur. Il a également collaboré étroitement avec David Reinhardt, le petit-fils de Django[19]. Le film a tout d'abord été intitulé Django Melodies[3] et Swing 44, avant d'être rebaptisé simplement Django[20].

Attribution des rôles

Reda Kateb est annoncé dans le rôle principal dès le début de 2016[2],[20].

À l'exception du rôle de Django, tous les rôles de Tsiganes sont tenus par des membres de la communauté manouche de Forbach[21].

Tournage

Le tournage a eu lieu notamment à Aix-les-Bains en Savoie[22], mais aussi près du lac Léman à Thonon-les-Bains[2],[3].

Musique

Les parties musicales sont interprétées par le groupe de jazz manouche Rosenberg trio (les parties au violon sont jouées par Costel Nitescu, et l'harmonica chromatique par Laurent Maur). Les doublures du jeu de mains sont réalisées par Christophe Lartilleux.

Le film évoque comment Django Reinhardt, lors de son séjour à Thonon-les-Bains, fut initié par un curé à l'orgue. Il compose alors une messe funèbre sur cet instrument accompagné d'un chœur, qu'il dédie à la mémoire des tsiganes victimes des persécutions durant la guerre. Cette musique exceptionnelle car sortant de son répertoire habituel de jazz manouche, intitulée Requiem à mes frères tsiganes, ne fut jouée, comme l'explique le générique de fin du film, qu'une seule fois à la Libération à l’Institut des jeunes aveugles de Paris, puis la partition fut en grande partie perdue ; ne subsistent plus que quelques bribes totalisant une quarantaine de secondes[23]. Ce Dies iræ tombé depuis dans l'oubli, est pour les besoins du film reconstitué et parachevé[24] par Warren Ellis avec l’assistance de David Reinhardt (petit-fils de Django), et est joué comme générique de fin.

Distinctions

Nominations et sélections

Entre 2017 et 2018, le film est sélectionné 14 fois dans diverses catégories[25],[26], notamment :

Récompenses

La question de la fidélité historique du film

Le personnage de Louise de Klerk est librement inspiré de la résistante Maggie Kuipers[27], redécouverte par Alexis Salatko. Assez librement pour que son rôle au côté de Django soit contesté.[pas clair]

Les séquences à Thonon-les-Bains fusionnent deux épisodes réels : en 1939, Django a charché sans succès à passer en Suisse[pourquoi ?] par Thonon ; il fait une nouvelle tentative en 1943, également infructueuse. Sur ce point, le film n'est pas fidèle non plus, car il laisse entendre qu'il franchit la frontière (après avoir laissé en France son épouse et sa mère), mais en réalité les garde-frontières suisses l'ont arrêté et obligé à rentrer à Paris[réf. nécessaire].

Notes et références

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.