Loading AI tools
peintre, affichiste, illustrateur et caricaturiste français d'origine ukrainienne (1867-1933) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
David Ossipovitch Widhopff (en ukrainien : Давид Осипович Bидгоф) dit aussi D.O. Widhopff, né à Odessa (Empire russe) le et mort à Saint-Clair-sur-Epte (Val-d'Oise) le est un peintre, affichiste, illustrateur et caricaturiste français d'origine ukrainienne.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
David Ossipovitch Widhopff |
Nationalités | |
Activités | |
Formation |
Diplômé de l'Académie impériale d'Odessa, David Widhopff part pour Munich où il entre à l'Académie royale dans la classe de Johann Caspar Herterich (1843-1905). Venu à Paris en , il entre à l'Académie Julian où il est l'élève de Tony Robert-Fleury et Jules Joseph Lefebvre. Il expose aux Salons de 1888, 1891 et 1893. Il voyage au Brésil et fonde une école des beaux-arts dans l'État du Pará. De retour à Paris, il vit à Montmartre et se lie avec Alfons Mucha et Léon Deschamps, directeur de la revue La Plume où il publie des portraits charges. Il rencontre aussi Hugues Delorme et Jules Roques au Courrier français, d'où naît une collaboration fructueuse pour l'illustration de l'hebdomadaire en compagnie entre autres de Willette. Il en devient le principal fournisseur de dessin et de portraits de personnalités des arts et du spectacle à partir de 1896. Il collabore aussi à la revue l'Assiette au beurre, à Cocorico et à celle d'Ogoniok de Saint-Pétersbourg[1].
Dessinateur, portraitiste du monde de la littérature, du théâtre et du cirque, il s'inscrit dans la même veine que Jean-Louis Forain et Steinlen. Il peint aussi des paysages de Normandie, de Touraine et de Provence, ainsi que des scènes de rue et des portraits d'intérieur à la palette très contrastée et de plus en plus stylisés, et les expose au Salon des indépendants, au Salon d'automne et au Salon des Tuileries. En 1907, il se rend à Audresselles, où peignent ses collègues Albert-Ernest Carrier-Belleuse et Carolus-Duran. Il y réalise plusieurs paysages dont La Maison du douanier[2].
Il a illustré, notamment, les Récits et légendes bretonnes (1900) de Théodore Botrel[3].
Il est qualifié par ses amis d’« Hercule aussi puissant par l’âme que par le torse… qui a enchanté Paris par sa force, sa bonté son cœur inépuisable, son inépuisable talent… ayant le goût de la santé, de la puissance, des femmes… sa puissance n’empêche pas sa finesse ni son énormité sa grâce[4]. »
Selon le Dictionnaire Bénézit : « Ce Russe du Sud fut un parfait Parisien du Nord : un Montmartrois de la belle époque, lié à la rive gauche seulement, si l'on peut dire ainsi, par ce Widhopff de pierre bellement taillé par Chana Orloff. Paysagiste, peintre de natures mortes, cet artiste a exécuté aussi des cartons de tapisserie pour les Gobelins et Beauvais. »
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.