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patrimoine matériel et immatériel du royaume du maroc De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La culture du Maroc, désigne d'abord les pratiques culturelles observables des 37 millions d'habitants du Maroc, pays du Maghreb (estimation 2023, contre 4 millions vers 1900, 10 vers 1950, 20 vers 1980), à quoi ajouter près de 4 à 5 millions des diasporas marocaines.
La culture marocaine présente différents aspects, qui sont développés ci-dessous.
Son emplacement géographique fait du Maroc un pays au carrefour de cultures et influences : Arabe, Berbère, Afrique subsaharienne, et Europe. Cette mosaïque de cultures et d'influences confère au Maroc une agréable richesse culturelle
Au Maroc, la gastronomie naît dans les maisons, puis connaît sa croissance dans les cuisines. C'est un secteur raffiné qui reste le plus souvent informel, sauf pour quelques exceptions. La volonté de sauvegarder cet héritage culinaire est un moteur transmissible familialement et communautairement[3].
La région est très réputée par ses tapis de campagne, ses paniers et ses différents autres objets de grande utilité. Le tissage de tapis modernes et la broderie sont très prospères surtout dans les complexes artisanaux. D'autres objets de grande utilité sont fabriqués par les artisans de la région, tels que les tajines, les jarres, etc.,
Les tapis "Bou Charouet'" (qui voudrait dire mot à mot "le père chiffons") désigne des tapis fabriqués avec des bouts de tissus récupérés de vêtements et linges usés[8].
Date | Fête et festivals | Lieu |
---|---|---|
Février | Fête des amandiers | Tafraout |
dernier week-end de mars | Jazzablanca Festival(Festival de Jazz et musique world) | Casablanca |
1er week-end de mai | Festival de musique classique | Fès |
Deuxième week-end de mai | Fête des roses | El kelaa des m'gouna |
Mai | Fête des cires | Salé |
Mai | Festival Mawazine | Rabat |
Mai | Fête du miel | Imouzzer des Ida-Outanane (région d'Agadir) |
Juin | Les symphonies du désert | Ouarzazate |
Juin | Fête de la musique | Partout au Maroc |
Juin | Festival l'karfour (Musicarrefour) | Oujda |
Juin | Fête des cerises | Sefrou (région de Fès) |
Juin | Fête des Figues | Bouhouda (près de Taounate) |
Juin | Festival des arts populaires | Marrakech |
Juin | Festival des musiques sacrées | Fès |
le jour de l'Achoura | Sidi Mohammed Ben Nacer | Tamegroute (près de Zagora) |
Juin | festivals des Gnaoua | Essaouira |
Juillet | Festivals des chameaux | Guelmim |
Juillet | Fête du miel | Imouzzer à 60 km d'Agadir |
Juillet | Festival international du raï | Oujda |
Juillet | Festival des arts populaires de Marrakech | Marrakech |
juillet | Festival de Casablanca | Casablanca |
Août | Festival culturel d'Asilah | Asilah |
Août | Moussem Moulay Abdellah | El Jadida |
Août | Moussem Moulay Idriss | Zerhoun (région de Meknès) |
Août | Festival des Fiançailles d'Imilchil | Haut Atlas oriental |
Septembre | Festival du cheval | Tissa (région de Fès) |
Septembre | Festival de la Fantasia | Meknès |
Octobre | Festival des dattes d'Erfoud | Erfoud |
Octobre | Fête des dattes | Erfoud |
Octobre | Festival international du film de Marrakech | Marrakech |
Décembre | Festival Timitar d'Agadir | Agadir |
Décembre | Fête des clémentines | Berkane (près d'Oujda) |
En 2016, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe le Maroc au 131e rang sur 180 pays[11]. Une lente mais régulière dégradation des libertés de la presse a été observée au Maroc par RSF. Les médias y sont dissuadés de traiter les sujets sensibles, tels que la monarchie, l'islam ou le Sahara occidental[12].
Au cours des années 2000 aux côtés de l'Afrique du Sud et du Nigeria, le Maroc constitue un des piliers du marché de l'art en africain en pleine croissance et structuration, comme l'indique le Africa Art Market Report.
L'art contemporain marocain, même s'il n'occupe qu'une part minimale dans le pays, est en plein essor. Depuis les années 1990-2000 de nombreuses villes marocaines se sont dotées d'institutions qui participent à la diffusion de l'art contemporain dans le pays: L'appartement 22 installé à Rabat et son antenne radio Radioappartement22 (ou R22), La cinémathèque de Tanger, L'atelier de la Source du Lion à Casablanca, la résidence et le centre Dar Al-Ma’mûn, la foire d’Art de Marrakech et la Biennale de Marrakech (anciennement Arts in Marrakech — AiM — Biennale), toutes présentes à Marrakech.
Les galeries d'art locales telles que la Galerie Villa Delaporte, l'Atelier 21, la Galerie Matisse et la Galerie FJ participent aussi, dans une certaine mesure, à cet effort de diffusion de l'art contemporain marocain[18].
Le marché international d'art contemporain est de plus en plus impliqué dans cette démarche comme le prouvent les expositions internationales « Africa Remix » en 2004, Manifesta 8 en 2008 et «Uneven Geography» en 2010. Ces dernières ont prétendu donner une vision globale de l'art contemporain et ont accueilli des artistes marocains.
Les grandes expositions régionales restent aussi de bons moyens pour améliorer la visibilité des artistes contemporains marocains. Le Biennale de Dakar, qui a lieu tous les 2 ans au Sénégal, se propose de mettre en valeur l'art contemporain africain et inclut aussi des artistes marocains parmi ses exposants.
Malgré la sous-représentation des artistes locaux dans le marché global, il y a de plus en plus d'artistes contemporains marocains exerçant au Maroc ou ailleurs. Des artistes marocains ou ayant des origines marocaines comme Mounir Fatmi bénéficie d'une notoriété importante dans le marché de l'art contemporain. D'autres artistes comme Latifa Echakhch, Mohamed El Baz, Bouchra Khalili, Majida Khattari, Mehdi-Georges Lahlou et Younes Baba-Ali participent aussi à l'essor de l'art contemporain marocain.
Les artistes sont aussi à l'origine de nombreuses initiatives en ce sens. Par exemple, le plasticien Hassan Darsi est à l'origine de la création de l'Atelier de la Source du Lion en 1995. Cet atelier est non seulement un espace de création mais aussi une résidence pour les artistes. L'artiste Yto Barrada a créé en 2006 la Cinémathèque de Tanger ayant pour but de développer la culture cinématographique au Maroc. Le Collectif 212, un collectif d'artistes contemporains marocains, est composé entre autres des artistes Amina Benbouchta (1963-), Hassan Echair, Jamila Lamrani, Safaa Erruas (1976-) et Younès Rahmoun (1975-). Il est aussi un espace de créations et de collaborations artistiques avec d'autres artistes tel qu'Hicham Benohoud.
D'autres artistes prometteurs, tels que Batoul Shim et Karim Rafi, participent à l'expansion du monde de l'art contemporain au Maroc. Ils ont tous deux participé au projet « Working for Change », un projet désirant agir sur le tissu même de la société marocaine et dont la première édition a eu lieu à Venise au cours de la Biennale de 2011 [19].
Le renouveau de l'élite marocaine a été assurée avec l'arrivée en 2012 du Mouvement Marocain des Artistes Plasticiens Sans Frontières dont l'objectif est de porter l'art marocain au statut d'Art international à travers l'organisation d’événements dans le monde entier. Cette association est présidée par l'artiste peintre Omar Belghiti.
Parmi les peintres femmes[22],[23] : Radia Bent Lhoucine (1912-1994), Fatma Gbouri (1924-), Jilali Gharbaoui (1929-1971), Chaïbia Talal (1929-2004), Regraguia Benhila (1940-2009), Amin Demnati (1942-1971), Fatima Hassan El Farrouj (1945-), Fatima Louardiri (1949-), Sadya Bairou (1963-2010), Lalla Essaydi, Nawal Sekkat, Leila Cherkaoui, Chourouk Hriech, Hayat Saïdi[24]...
Parmi les peintres hommes : Mohamed Melehi (en) (1936-2020)[25]...
Loin d’être représentatif de la diversité architecturale du Maroc, le style arabo-andalou est pourtant celui auquel on pense immédiatement lorsqu’on évoque le Royaume chérifien. Minarets, mosquées, caravansérails, fortifications, portes monumentales et palais couverts de calligraphies et d’arabesques évoquent la richesse et le raffinement de cette tradition citadine héritée d’Al Andalus[26].
Ce sont des composants du patrimoine culturel immatériel des marocains, et ce en tant que formes traditionnelles ou dans leurs formes modernes et contemporaines. C'est le reflet de la créativité de la communauté marocaine, poussée par un travail collectif[27].
Plusieurs styles de danses traversent les régions, dont la reggada, issue d'une danse guerrière rifaine que l'on nomme imedyazen ou aarfa. Les guerriers rifains dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil, les frappes de pieds au sol se font au rythme de la musique et symbolisent l'appartenance à la terre du Rif. Les Arfa sont une très ancienne famille de chioukhs (maîtres) du Rif. Le cheikh chioukh (maitre des maitres) des Arfa porte le titre de Arif2. Elle est plus précisément originaire de la ville de Berkane situé dans le Rif.[réf. nécessaire]
La première représentation théâtrale au Maroc a eu lieu en 1923, c'était la troupe de Fatema Rochdi[29] qui avait produit un spectacle à des citoyens de la ville de Fès, et depuis, le théâtre dans le royaume du Maroc n'a cessé de se développer. Étant d'abord une résistance face au protectorat, il est devenu festivité, pour enfin expérimenter de nouvelles dimensions scénographiques.
Le parcours du théâtre au Maroc laisse clairement entrevoir que cette forme d'expression artistique oscillait entre un public élitiste et une culture populaire. Il est devenu avant l'indépendance du pays une partie intégrante des arts éclectiques, ce qui a entretenu et développer des ponts entre le spectacle théâtrale et son discours au Maroc et le théâtre et sa littérature en Europe. Le premier a donc rechercher une expérimentation artistique à caractère littéraire. Quelques auteurs marocains ont adapté des œuvres étrangères afin de combler le manque dû à l'écriture théâtrale au Maroc, et les écrits de Molière figurent parmi ce qui a le plus était adapté pour le théâtre arabe et marocain[29].
Le est la journée nationale du théâtre au Maroc[30].
Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au ) : Liste du patrimoine mondial au Maroc.
Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au ) :
En , le gouvernement marocain annonce la création "d'une agence nationale chargée de la promotion des arts et de la culture du Maroc au niveau international"[41].
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