L'appellation de comte de Forez est employée pour la première fois à l'occasion de l'excommunication d'Artaud IV de Forez (1076) à la suite du conflit qui l'oppose à l'archevêque de Lyon[8] et sera reprise par la suite[9],[10].
À la suite de la permutation de 1173, Philippe-Auguste confirme à Guigues II le droit de garde sur les routes[11],[12] et emploie pour la première fois la double titulature «comte de Lyon et de Forez» («Forensi & Lugdunensi Comiti»). Cette dernière appellation tardive sera reprise par les historiens pour désigner à la fois la lignée comtale patrilinéaire descendante du comte Artaud II de Forez et celle issue de la maison d'Albon qui lui succède au début du XIIesiècle.
Le titre de comte «de Forez» continuera à être porté, après le mariage d'Anne Dauphine, par les membres de la maison de Bourbon ainsi par certains membres de la famille royale de France après le rattachement du Forez à la couronne en 1531.
Le titre de comte était à l'origine un titre non héréditaire attaché à la personnalité qui se voyait confier l'autorité sur le Lyonnais et le Viennois.
La première mention est celle d'Armentarius qui fut intitulé «comte et gouverneur judiciaire de Lyon» pendant l'épiscopat de Nizier de Lyon (552-573)[13],[14].
À la fin du VIIIesiècle, avec l'affirmation de l'autorité de Pépin le Bref, la principale menace pesant sur le Lyonnais venait de l'Ouest et des rebelles aquitains[15].
Le comte Australdus, mentionné par ailleurs dans le testament du patrice Abbon[16],[17], est cité à deux reprises lors de la rébellion contre Pépin du gascon Waifre. Il est présent aux côtés de Galeman, comte et général de Pépin, victorieux contre Mancion près de Narbonne[18]. Il marcha ensuite avec le comte Alard de Chalon contre le comte des AuvergnatsChilping en 764. Ce dernier préparait une expédition contre le Lyonnais et fut finalement défait sur les rives de la Loire en Forez ou Roannais, peut-être par Australdus qui aurait été gratifié du titre de comte à cette occasion[19],[20],[21].
Bertmund[22],[23] (parent de Berthmond d'Auvergne?) comte et préfet de la province de Lyon est mentionné en 818 et en 828-829, cumulant les responsabilités civiles à Lyon et militaires en Bourgogne, il s'adjoint les services d'un vicomte[24]. Pour l'historien allemand Hubert Gerner, l'anthroponymie indiquerait que le préfet Bermond aurait été à l'origine de la lignée des Bermond/Guigue/Guichard/Artaud, vicomtes puis comtes de Lyon à la fin du Xesiècle[25], de laquelle serait issue Artaud Ier[22]. Sous les ordres de Louis le Pieux, Bertmund mate la rébellion de Bernard d'Italie en 817 en le privant «de la vue et de la vie»[26],[27].
Girart de Roussillon[22] est comte-marquis de l'empereur Lothaire vers 852[29]. En 855, avec le traité de Prüm, l'ensemble comtal lyonnais-viennois (dit «duché de Lyon», Ducatus Lugdunensis) intègre le royaume de Bourgogne de Charles de Provence. Une appellation inédite et tardive vraisemblablement liée aux charges politiques et militaires cumulées par Girard, désormais qualifié de comte[30] et de duc[31], qui officie en réalité comme régent.
À la mort de Charles de Provence en 863, le comte Girard prit le parti de Lothaire II contre Charles le Chauve et parvint à lui conserver l'ancien «duché».
Le royaume de Lothaire II est divisé à sa mort entre ses oncles par le traité de Meerssen (870) qui attribue Vienne et Lyon à Charles II le Chauve. Girart de Roussillon se rebelle contre Charles le Chauve qui parvient à le chasser. Le souverain remet l'ancien duché à Boson de Provence dont il épouse la sœur Richilde.
Guillaume le Jeune[22], neveu et héritier du précédent, duc d'Aquitaine et comte d'Auvergne, comte de 918 à 926.
Un «comte Guillaume» est mentionné lors du plaid de Thoissey en 944. Pour Etienne Fournial, il s'agit du comte de Mâcon Otte-Guillaume de Bourgogne[34]. Pour Pierre Ganivet, il s'agit plutôt de Geilin Ier, comte de Valentinois, identification qui resterait problématique en termes linguistiques.
Hugues d'Arles (?)[22], roi d'Italie. Exerce des fonctions comtales dès 924, avant la mort de Guillaume le Jeune et les abandonne au plus tard en 933[35].
Le titre comtal semble disparaître avec Hugues le Noir (mort en 952 sans descendance): aucun comte n'apparaît dès lors, ni à Lyon, ni à Vienne, ni en Forez, le roi de BourgogneConrad laissant de toute évidence la charge comtale vacante afin de reprendre les droits et revenus. Ainsi la monnaie redevient royale après 950[37].
De même, aucun élément n'indique dans les sources que l'archevêque de Lyon se soit substitué à l'autorité civile hors de la ville de Lyon, l'aristocratie qui secondait les marquis-comtes y tenait alors les assemblées judiciaires. C'est de cette aristocratie qu'est issue la lignée des comtes de Lyon et de Forez[38].
À la suite de la réforme grégorienne, la famille comtale lyonnaise exerça l'autorité comtale depuis ses terres en Forez. Bien qu'anciennement représentante de l'autorité civile à Vienne et à Lyon, elle repris l'intitulation de comte de Forez (comes forensis) à partir de Guillaume le Vieux dans la décennie 1070.
Le préfet Bertmund mentionné en 818, puis en 828-829, aurait pu être à l'origine de la lignée des Bermond/Guigue/Guichard/Artaud, vicomtes de Lyon puis comtes à la fin du Xesiècle[39] de laquelle serait issue Artaud II[40].
Ont été signalés comme ascendants potentiels de cette lignée[41],[42]:
Son frère Géraud († vers 938), époux d'Ermengarde et père d'Artaud et Girard (père d'Artaud Ier?), possessionné à Quincié-en-Beaujolais ou Quincieux[45];
En 944, Artaud et Géraud apparaissent dans l'assistance du marquis Hugues le Noir lors d'un plaid à Thoissey, arbitrant le désaccord entre Cluny et le vicomte Adémar[46].
Un «Artaud laïc» souscrit à la charte de fondation de l'abbaye de Ris en 978[47].
Une mention à la terra Artaldi à Saint-Georges-de-Reneins permet de localiser les possessions du groupe familiale des «Artaud» à proximité de celles de la famille du vicomte Guigues.
Enfin, le vicomte Artaud (Artaud Ier) est enregistré dans l'obituaire de l'église de Lyon le 9 des calendes d'avril pour avoir fait don à l’Église de Lyon de la villa de Lucenay avant 970.
C'est sur cette dernière mention que René Poupardin émit l'hypothèse que les comtes de Forez seraient issus des vicomtes de Lyon à la fin du principat d'Hugues le Noir et établit des liens de parenté avec les seigneurs de Beaujeu. Si ce point n'est pas directement attesté dans les sources, la parenté est très probable[48]: les premiers comtes semblant effectivement avoir été possessionnés aux confins du Beaujolais et du Mâconnais, dans l'ager de Ternand sur le cours de l'Azergues. Les membres de la famille d'Artaud II de Forez appartenaient à la haute aristocratie et avaient occupé des charges publiques avant lui.
Liste des comtes de la première maison de Forez
Artaud II († avant 1010), comte, fils de Géraud («de noble lignée») et de Gimberge, et probable neveu du vicomte de Lyon Artaud Ier. De sa femme Thiberge, il eut deux fils, Géraud et Artaud III, et une fille, Rothilde.
Pons de Gévaudan († en 1011/16) qui s'intitula gardien de la «patrie de Forez» après son mariage avec Théodeberge (veuve d'Artaud) qu'il répudia. Meurt assassiné par son beau-fils Artaud III.
Géraud († après 1046), comte, frère du précédent, fils d'Artaud II et de Théodeberge, époux d'Adélaïde (de Gévaudan, sœur de Pons et tante d'Etiennette?), père d'Artaud IV et de Geoffroy/Guillaume. Il tenta d'imposer son fils comme archevêque de Lyon lors de la crise successorale qui suivit la mort de Burchard II en 1033.
Artaud IV (1050 - 1079), comte, fils du comte Géraud et d'Adélaïde[55]. Mari de Raymonde (de Guînes?). Il fut excommunié par Grégoire VII en 1076.
Guillaume II dit «le Jeune» († après 1107), comte de Forez[56], fils de Guillaume Ier. Selon la tradition locale, il serait mort assassiné par le vicomte de Lavieu[57],[58] que de la Mure donne comme vicomte de Lyon et ascendant de la branche des Lavieu-Feugerolles en Jarez[59].
Eustache († vers 1110/17), son frère, comte de Forez[60], mort sans postérité.
Guy de Guînes (1107-1115?), fils de Baudouin Ier, comte de Guînes, et d'Adèle, devient comte de Forez vraisemblablement à la suite d'une union entre les deux maisons, mort sans postérité[61],[62].
Entre 1096 et 1115, les sources lacunaires ne permettent pas dégager une chronologie des règnes de Guillaume le Jeune, Eustache et Guy de Guînes. La surprenante accession de ce dernier au titre de comte de Forez, associée au récit légendaire du meurtre de Guillaume le Jeune[63], pourraient indiquer une crise politique violente qui expliquerait le fait que Guigues Ier (de la Maison d'Albon) confia dès 1131 son fils au roi de France.
Commentant la transaction de 1167 entre Guichard, archevêque de Lyon, et Guigues II, comte de Forez, Paradin indique que depuis le règne de l'empereur Lothaire les droits comtaux sur la ville de Lyon auraient appartenu à la maison d'Albon et que c'est celle-ci qui aurait donné naissance par la suite aux lignées des dauphins de Viennois, des dauphins d'Auvergne et à celle des comtes de Forez[64],[65]. Une filiation des dauphins remontant au préfet Delphin frère (?)[66] de l'évêque de Lyon Ennemond, telle qu'elle a pu être avancée par les historiens du XIXesiècle, reste hypothétique[67].
1107: Guigues Ier, comte, cousin d'Eustache et de Guillaume II le Jeune. Il épousa Sybille de Beaujeu. Il serait le fils de Guigues-Raymond d'Albon-Forez (fils de Guigues II d'Albon) et d'Ide-Raymonde de Forez (fille d'Artaud IV, sœur de Guillaume Ier, tante de Guillaume II le Jeune et d'Eustache). Il marie une fille — Alix, Sibylle, Marie? — de Guichard III Sire de Beaujeu et de Lucienne de Rochefort.
En 1173, Guigues II vendit finalement contre onze cents marcs d'argent ses possessions lyonnaises, entérinant ainsi la scission du Forez et du Lyonnais (permutation de 1173). En 1193, c'est son fils Renaud de Forez qui devint archevêque de Lyon. Philippe-Auguste confirme à Guigues II le droit de garde sur les routes[11],[69], et il emploie pour la première fois le titre «comte de Lyon et de Forez» («Forensi & Lugdunensi Comiti»).
1279: Jean Ier, son fils, devient baron de Thiers en 1301. Marié à: 1° Alix de La Tour-du-Pin, fille d'Humbert Ier du Viennois et d'Anne de Bourgogne, et 2° Laure de Savoie, fille de Louis de Savoie-Vaud et de sa 1re femme Adeline de Lorraine, fille de Mathieu II de Lorraine. Homme de guerre, diplomate habile, et réformateur fiscal, il est l'un des premiers comtes du Forez à prendre une envergure politique importante, en siégeant notamment au Conseil privé du royaume de France et en exerçant plusieurs charges.
À partir de l'épiscopat de Renaud de Forez, l'archevêque et son chapitre, qui forment l'Église de Lyon, apparaissent titulaires du titre de «comte de Lyon».
En , juste avant d'annexer Lyon, Philippe le Bel confirme à l'archevêque et aux chanoines le titre qu'ils peuvent porter collectivement ainsi qu'à titre individuel: l'archevêque et le chapitre sont ensemble comte de Lyon et disposent ensemble du pouvoir comtal qu'ils se partagent mais chacun peut également, à titre personnel, porter le titre de comte de Lyon et jouir du statut qui y est attaché.
Le titre sera porté de manière usuelle et générale par les archevêques et les chanoines de Saint-Jean jusqu'à la Révolution française.
François-Joachim de Pierre de Bernis (1715-1794), titulaire du titre de comte de Lyon[74], qui devait sa carrière politique et diplomatique à Madame de Pompadour lui aurait répondu lorsqu'elle se vanta d'avoir contribué à sa promotion sociale: «un comte de Lyon ne peut pas être tiré de la boue»[75].
1522-1531: Louise de Savoie, cousine germaine de Suzanne de Bourbon. Elle conteste la succession à Charles III et obtient de son fils François Ier l'investiture pour les duchés de Bourbon et d'Auvergne, les comtés de Clermont, de Forez et de la Marche ainsi que la seigneurie de Beaujeu le .
Charta qua Leotaldus comes et uxor ejus Berta alodum in villa Moncellis cum ecclesia in honore Beatae Mariae et Sancti Andeoli (Saint-Andéol-le-Château?) monasterio cluneniacensis dant "in comitatu Lucdunensi, in agro Pasiacho, in villa Moncellis". Cluny, Tome I, 625, p. 582. Lire en ligne.
«(...) in pago Lugdunensi, atque in comitatu Forensi (...) hoc ex curtem meam qui vocatur Poliacus (Pouilly-lès-Feurs)(...)» Charte de Cluny, t. II, p.288, no1206, Lire en ligne.
André Barban, Recueil... de fiefs relevant du comté de Forez: XVI. Comté de Forez — ses limites, Recueil de mémoires & documents sur le Forez (Diana, société historique et archéologique du Forez, Montbrison).
Claude-François Ménestrier, Histoire civile ou consulaire de la ville de Lyon justifiée par chartres, titres, chroniques, vol.2, N. et J.-B. de Ville (Lyon), 1696. Lire en ligne en latin.
"(...) in Bregis de alode parentum nostrorum, quem Austrualdus in beneficio habet(...)" Abbon patrice ou duc de Viennois et de Provence pour Novalaise, 05/05/739, Lire en ligne
"On serait peut-être tenté de faire d'Austraud (Australdus) un comte de Lyon: la rencontre entre Bourguignon et Auvergnats semble se dérouler là où l'Auvergnat faisait peser la menace, c'est-à-dire en Lyonnais (in pago lugdunensi) près de la Loire (donc en Forez ou en Roannais?) (...) L'attribution du comte Austraud à Lyon reste donc plus pure conjecture", Pierre Ganivet, op. cit., p. 51.
Propositions de localisation du lieu de la bataille situé sur la Loire, An Entity in Data Space of Regnum Francorum Online sur le site francia.ahlfeldt.se http://francia.ahlfeldt.se/page/documents/11180
"Les premiers comtes locaux en Lyonnais ont tenu au cours du Xesiècle, au moins temporairement, la charge vicomtale, leur prétention au titre comtale pouvant même être ramenée, par le biais des Bermond, au début du IXesiècle, jusqu'au préfet Bermond", H. GERMER, Lyon im Frühmittelalter, p. 38 et 135.
André Pelletier, Jacques Rossiaud, Françoise Bayard et Pierre Cayez, Lyon, Histoire de Lyon: des origines à nos jours, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2007, p.165.
Chartes de Cluny, t. 1, p. 610, no656. - "La charte de Cluny no451 à laquelle souscrit un comte Guillaume est datée juillet 936 par nos éditeurs. Si cette date était exacte, ce Guillaume (n.d.r. Guillaume Tête d'Etoupe) serait le nôtre. Mais le chanoine CHAUME a établi que ce document est de juillet 986 (Rev. Mabillon, 1926, p. 47) et que le comte Guillaume est Otte-Guillaume, comte de Mâcon et non Tête d'Etoupe". FOURNIAL, Rech. sur les comtes de Lyon, p. 251.
«À la suite d'un nouveau traité conclu en 933, à présent entre Hugues d'Arles et Rodolphe II de Bourgogne jurane, Liutprand de Crémone précise qu'Hugues lui céda toute sa terre qu'il avait possédé en Gaule avant son avénement en échange de la promesse que ledit Rodolphe n'entrerait jamais en Italie». C. LAURANSON-ROSAZ, Francia occidentalis et Francia Media. p. 331.
«Les premiers comtes locaux en Lyonnais ont tenu au cours du Xesiècle, au moins temporairement, la charge vicomtale, leur prétention au titre comtal pouvant même être ramenée, par le biais des Bermond, au début du IXesiècle, jusqu'au préfet Bermond.» H. Germer, Lyon im Frühmittelalter, p. 38 et 135.
In nomine sanctæ et individue Trinitatis. Rodulfus, divina propitiante clementia, pius augustus atque invictissimus rex (...) Confirmamus etiam donationem quam vir bonus, Leutbaldus, de Blanusco fecit, sed et illam de capella Sancti Victoris quę est in Alsgogia, vel de aliis rebus quas Artaldus vel alii ad predictam capellam tradentes Cluniaco delegaverunt. Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny, no396Lire en ligne.
Artaud, exécuteur testamentaire de son frère Gérard, donne à l'abbaye de Cluny le manse de Quinciacus situé dans l'agro Canaviacense au lieu-dit Monte Madio (le petit Montmay?), en Lyonnais. Chartes de Cluny, t.I, p. 466, no482. Lire en ligne
J.-M. de La Mure puis Auguste Bernard ont tenté de trouver une filiation entre les comtes de Forez et les seigneurs de Beaujeu. Celle-ci n'apparaît pas clairement dans les sources mais les deux familles sont effectivement possessionés en Beaujolais et certains témoins cités dans un certain nombre d'actes semblent être les mêmes (Milo, Stephanus, Vuigo, Umfredus).
La présence d'armoiries au lion pleines dans la nécropole des comtes de Forez à Lyon dans l'église Saint-Irénée convint J.-M. de La Mure d'une parenté entre les comtes de Forez et les seigneurs de Beaujeu, celle des Beaujeu présentant une brisure.
L'obituaire de l'église primatiale de Lyon indique la mort le «III Id Feb» du «comte Artaud» et celle le «IX Kal Apr» du «vicomte Artaud», sans qu'il soit possible de déterminer à quel Artaud il fait référence. http://fmg.ac/Projects/MedLands/BURGUNDY%20Kingdom.htm#_Toc310954272
La nécrologie de Savigny enregistre également la mort le «IV Id Feb» de Artaud comte de Forez (Arthaudus comes Forensis qui…dedit prioratum de Arnaco...), Obituaires de Lyon I, Abbaye de Savigny, p. 355.
Fondation du prieuré d'Ancieu ou de Jeuyée (Ancy?) en Lyonnais, par la donation de deux églises (Ancy et Saint-Romain-de-Popey) faite au profit de l'abbaye de Savigny par Hugues, archevêque de Lyon, confirmée par le comte Willelme le jeune, ratifiée par deux seigneurs Foréziens & autres qui avoient les droits des esdits lieux. Cart. de Savigny no813. Lire en ligne
Christian Frachette, «Guy de Guines fut-il comte de Forez au XIIesiècle?», Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, volume 23, 1992. Lire en ligne
Première transaction de l'Eglise de Lyon avec Guy Second de ce nom, Comte de Forez. Claude-François Ménestrier, Histoire civile ou consulaire de la ville de Lyon justifiée par chartres, titres, chroniques, vol.2, N. et J.-B. de Ville (Lyon), 1696. Lire en ligne en latin.
"Le nom de Dalfinus est le seul donné à l'évêque de Lyon par les sources anglaises Eddi et Bède le Vénérable (...). Il est invraisemblable que le saint anglais ait oublié le nom véritable de son hôte ou l'ait confondu avec son frère. (...) Or Eddi ne connaît l'évêque que sous le nom de Dalfinus". Alfred Coville, «L'évêque Aunemundus et son Testament», Revue de l'histoire de Lyon, 1902, p. 367 Lire en ligne.
Ego Guigo, cornes Lugdunenis atque Forenfis. Charte de Guy IIe du nom, comte de Lyon & de Forez, en faveur de l'abbaye de la Bénissons Dieu qui étoit de sa fondation. LA MURE, p. 37, no39.
Ego Guigo, comes Forensis atque Lugdunenfis, Charte de confirmation des bienfaits du comte Guy II en faveur de l'abbaye de la Bénissons Dieu par Guy III, comte de Lyon & de Forez, son fils. Id., p. 40 bis.
Arthur Kleinclausz (dir.), C. Germain de Montauzan, Ph. Pouzet, J. Déniau et R. Doucet, Histoire de Lyon: Des origines à 1595, t.1, Lyon, Laffitte, , 559p. (BNF34200708)
Bruno Galland, Archevêché et comté de Lyon, Les Pays de l'entre-deux au Moyen Âge, Paris, CTHS, , 336p. (ISBN2-7355-0197-3)
Michel Rubellin, Église et société chrétienne d'Agobard à Valdès, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 550p. (ISBN2-7297-0712-3, lire en ligne)
Pierre Ganivet, Recherches sur l'évolution des pouvoirs dans les pays lyonnais de l'époque carolingienne aux lendemains de l'an mil, thèse de doctorat (dir. Christian Lauranson-Rosaz), 2000, 606 p.