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836-844: (second passage) Bernard de Septimanie. Il est peu probable que Bernard ait été comte de Barcelone à aucun moment[2]: s'il a pu se réfugier à Barcelone après sa disgrâce et son bannissement par les fils de l'empereur Louis en 830[1], c'est que cette terre ne faisait pas partie des terres confisquées par lui[2].
À partir de Guifred le Velu, les comtés de Gérone et d'Ausone sont considérés comme annexés au comté de Barcelone et ne sont plus rappelés dans les titulatures.
948-992: Borrell II, également comte d'Urgell, ne se considère plus comme le vassal des rois de France depuis l'avènement de la dynastie capétienne. Les rois de France ne renoncent pour autant pas à leurs droits sur le territoire;
992-1021: Ermessende de Carcassonne, règne conjointement avec son époux. Après la mort de Raymond Borrell, exercé la régence au nom de son fils, Bérenger Raymond Ier;
1276-1285: Pierre II d'Aragon (1239-1285), appelé ensuite Pierre III le Grand. En 1241 lui est promise la succession des Îles Baléares, de Valence et de Montpellier en 1241. Reçoit le Roussillon et la Cerdagne après la mort de Nuño Sancho de Aragón en 1242. En 1244 une nouvelle répartition de la succession de son père intervient, par laquelle lui est attribuée la Catalogne en héritage de son père. Nommé procureur de Catalogne en 1257. Encore une autre répartition de l'héritage de son père en 1262 lui dévolue l' Aragon, la Catalogne et Valence. Il succède à son père en 1276 comme Pierre III "le Grand" roi d'Aragon et comte de Barcelone, et comme Pierre Ierroi de Valence. Conquérant de la Sicile (1282) et s'en déclare roi sous le nom de Pierre Ier, mais cette conquête cause son excommunication en par le pape Martin IV (qui soutient les Angevins). Renonce à la Sicile sur son lit de mort pour le prix de sa paix avec l’Église[8].
1327-1336: Alphonse III le Benin (1299-1336). Envahit la Sardaigne en 1323, Pise renonçant à ses droits sur la Sardaigne (en sa faveur) en 1326; roi de Sardaigne (sous le nom d'Alphonse Ier). Succède à son père en 1327 comme roi d'Aragon (sous le nom d'Alphonse IV) et de Valence (sous le nom d'Alphonse II), et comte de Barcelone[11].
1416 - 1458: Alphonse IV, également roi d'Aragon (sous le nom d'Alphonse V), de Valence (sous le nom d'Alphonse III), de Majorque (sous le nom d'Alphonse Ier), de Sardaigne (sous le nom d'Alphonse II), de Sicile (sous le nom d'Alphonse Ier) et des Deux-Siciles (sous le nom d'Alphonse Ier) et comte de Roussillon (sous le nom d'Alphonse II) et de Cerdagne (sous le nom d'Alphonse II)
Les comtes de Barcelone qui ont occupé le trône durant la Guerre des faucheurs, n'ont pas régné sur le reste de la Couronne d'Aragon, où continuait de régner Philippe III.
Depuis 2014: Felipe VI. Devient comte à l'abdication du précédent et utilise le titre occasionnellement[14].
1941 - 1977: Juan de Bourbon. Durant le régime franquiste (1939-1975), ce prétendant alphonsiste au trône d'Espagne se donne le titre de comte de Barcelone. Il semble que l'intention de ce dernier était d'utiliser une mesure intermédiaire pour réclamer un titre royal, sans réclamer celui de roi d'Espagne. À la mort de Franco, en 1975, Juan Carlos Ier, fils de Juan de Bourbon, est proclamé roi d'Espagne. Deux ans plus tard, le , Juan de Bourbon renonce à ses prétentions en faveur du roi Juan Carlos, son fils.
Einhard, Annales, cite «Bernhardus…Barcinonæ comes» en 827. Cawley (Medlands) indique aussi Monumenta Germaniæ Historica Scriptorum, vol. I, p. 216 comme source pour cette date[1]. Rien ne dit qu'il était déjà comte en 826, et ces sources sont suspectes.
Medlands donne Hunfrid comme seulement marquis de Septimanie († après 876). Les seuls documents connus à son sujet sont:
une charte de Charles le Chauve du 21 mars 858, à laquelle Hunfridus souscrit avec onze autres témoins;
un accord de juin 860 entre Charles le Chauve et son (demi-)frère Louis II de Germanie, dans laquelle Hunfridus est nommé parmi les «nobilis ac fidelibus laicis» («nobles et fidèles laïcs»);
une charte de 20 juin 859 de Charles le Chauve donnant des biens dans le Narbonnais à la villa Ripa-alta («in pago Narbonensi…in villa Ripa-alta») à un certain Isembert, un fidèle («fidelem…Isembertum»), ceci à la demande de Hunfrid qui agit alors en tant que marquis de Septimanie («Humfridi…comitis et marchionis»)[4].
Ceci ne suffit pas pour en faire un comte de Barcelone. Seule l'Histoire Générale de Languedoc[5] le donne comme tel et cette source est hautement sujette à caution[2]. Par contre,
les Annales Bertiniani (vol. III, p. 863) indiquent que Hunfrid marquis de Gothie («Hunfridus Gothiæ marchio») chasse de Toulouse le comte Raymond en 863;
selon Europäische Stammtafeln (J. A. Stargardt, vol. XII, p. 23), en 864 il s'enfuit en Italie puis en Souabie. Il est «Graf im Zürichgau» (comte du gau ou pagus de Zürich) de 872 à 876[3].
(en) Charles Cawley, «Bernard», dans «Catalonia», ch. 2: «Barcelona», section A: «Comtes de Barcelona», sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
(en) Charles Cawley, «Hunfrid [III]», dans «Swabia: German-speaking Switzerland» [Souabie: Suisse allemande], ch. 4: «Chur-Rätien», section A: «Grafen in Chur-Rätien», sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
(en) Charles Cawley, «Hunfrid [III]», dans «Toulouse dukes», ch. 2: «Dukes, marquis of Septimania (Gothie)», sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
(en) Charles Cawley, «Infante don Ramón de Aragón (Alphonse II d'Aragon, 1157-1195)», dans «Aragon, kings», ch. 3: «Kings of Aragon (Condes de Barcelona)», section A: «Kings of Aragon 1137-1410», sur medlands - Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
(en) Charles Cawley, «Comtes de Barcelona», dans «Catalonia», ch. 2: «Barcelona», section E, sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy.
(en) Charles Cawley, «Aragon, kings» [«rois d'Aragon»], sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy.
(en) Charles Cawley, «Kings of Aragon 1412-1516 (Trastámara)» [«Les rois d'Aragon de la Maison de Trastamare»], dans «Aragon, kings», ch. 5, sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy.