Loading AI tools
représentation d'une donnée numérique ou alphanumérique sous forme d'un symbole constitué de barres et d'espaces dont l'épaisseur varie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Un code-barres, ou code à barres (CAB), est la représentation d'une donnée numérique ou alphanumérique sous forme d'un symbole constitué de barres et d'espaces dont l'épaisseur varie en fonction de la symbologie utilisée et des données ainsi codées. Il existe des milliers de codes-barres différents ; ceux-ci sont destinés à une lecture automatisée par un capteur électronique, le lecteur de code-barres. Pour l'impression des codes-barres, les technologies les plus utilisées sont l'impression laser et le transfert thermique.
Le brevet initial a été déposé le 20 octobre 1949[1] (concernant un code à lignes verticales, mais aussi en forme de cible, ainsi que le système d'acquisition des données[2],[3]) par deux étudiants américains, Norman Joseph Woodland et Bernard Silver, qui cherchaient une méthode pour automatiser l'enregistrement des produits des fabricants. Leur idée a consisté à combiner le système de sonorisation de films et le code morse. Il s'agissait ensuite de balayer le code avec une lumière pour traduire les barres verticales en informations. Ils ont également l'idée d'utiliser plutôt des cercles concentriques au lieu des lignes verticales afin de permettre la lecture du code dans toutes les orientations. L'utilisation courante n'interviendra cependant qu'à partir de 1973, à la suite de l'invention du code UPC (Universal Product Code, CUP en français) le 7 octobre 1970 par George Laurer. C'est à lui qu'on doit l'ajout de chiffres sous les barres verticales pour identifier le produit. Cette codification va dès lors supplanter les lignes concentriques, difficilement lisibles en cas de bavures d'impression[4]. C'est au début des années 1970 qu'est élaborée la norme de données UPC. C'est le symbole du code-barre IBM qui est choisi parmi une demi-douzaine d’autres modèles[5].
La première utilisation de codes-barres a été l'étiquetage des wagons de train, mais ils n'ont pas été un succès commercial, jusqu'à ce qu'ils soient utilisés pour automatiser les activités des supermarchés au point de vente Commander Systems, une tâche dans laquelle ils sont devenus presque universels. Le premier produit doté d'un code-barres scanné à une caisse est un paquet de gomme à mâcher de la William Wrigley Jr. Company, le 26 juin 1974 dans la ville de Troy (Ohio)[6].
Leur usage s'est étendu à bien d'autres rôles, des tâches qui sont généralement qualifiées d'identification automatique et de saisie des données (Auto ID Data Capture : AIDC). D'autres tentent de faire des percées sur le marché AIDC, mais la simplicité, l'universalité et le faible coût des codes-barres ont limité leur pénétration.
Le coût unitaire de mise en œuvre d'un code-barres est environ 0,005 USD, donc nettement inférieur à celui d'une étiquette RFID (identification par radio-fréquence) qui est de l'ordre de 0,07 USD à 0,30 USD. [réf. souhaitée]
Le coût de mise en œuvre comprend l'installation et l'achat de scanner, l'impression des codes-barres sur les produits.
L'arrivée du code-barres dans les commerces permet une réduction du temps de passage à la caisse. Cette invention favorise les entreprises qui proposent de nombreux produits, par rapport aux petits commerçants pour lesquels le passage au code-barres n'était pas rentable à court terme en raison des coûts de mise en œuvre.
Ce système permet l'enregistrement systématique des produits vendus, et empêche les malversations dans le cas où le vendeur ne déclarerait pas la transaction. Le code-barres permet un suivi précis et en temps réel des stocks ainsi que la diversification de l'offre, jusqu'alors matériellement complexe. Il marque le début du traitement statistique des préférences des consommateurs et l'arrivée des cartes de fidélités[source insuffisante].
On observe en effet une corrélation entre l'explosion de la grande distribution et la généralisation du code-barres[7].
On distingue deux types généraux de codes-barres :
On distingue deux familles de codes 2D :
Il s'agit de codes 1D empilés (Code 16k, PDF417, etc.). Ces codes peuvent aussi être lus par les lecteurs 1D en faisant un balayage du code.
Il s'agit de codes dont les motifs constituent une forme souvent rectangulaire ou carrée qui ne peuvent être lus que par des technologies de prise de photos.
Voir : Liste des symbologies.
La symbologie est le système de transposition entre un texte et un code-barres. Cette transposition implique un codage, ainsi que des marqueurs de début et de fin de l'information.
Quelques types de codes-barres unidimensionnels (1D) :
Quelques types de codes-barres bidimensionnels (2D) :
Les codes dits « postaux » :
Les codes-barres se retrouvent dans de nombreuses sphères de l'activité économique, principalement celles qui impliquent la circulation des biens et l'identification. Parmi les principaux usages de cette technologie, mentionnons :
Pour décoder un code-barres, il faut un lecteur relié à un ordinateur. Les premières technologies utilisaient le port RS-232, puis l'USB s'est imposé. La lecture se fait le plus souvent grâce à un rayon laser qui permet le déchiffrage des zones claires et sombres, et ainsi de l'information codée.
On appelle zone de silence les marges situées autour du code[10] et qui permettent au lecteur de trouver le début et la fin du code.De plus, les codes doivent respecter des dimensions minimales et maximales afin d'être lisibles.
Il existe 3 types différents de lecteurs de code-barres : les douchettes code-barres, les lecteurs portables de code-barres et les terminaux code-barres autonomes. Chacun d'entre eux correspond à un besoin et à un domaine d'activité spécifique.
À l'exception de quelques code-barres spéciaux (par exemple les code-barres "presse" de la norme EAN 13), l'information relative au prix d'un produit n'est généralement pas codée directement dans le code-barres. Le prix est en effet stocké dans le fichier interne du magasin. La lecture du code-barres sur une borne-prix est reçue par le terminal du magasin qui en retour renvoie l'information correspondante.
Voici les normes et spécifications des codes-barres EAN-13 à respecter afin de garantir la bonne lecture des codes-barres[11].
Un code-barres EAN-13 peut être redimensionné de 80 % à 200 % de sa taille normale.
Le tableau ci-dessous permet de respecter les proportions pour chaque valeur :
Proportions | X-dimension* | Largeur de la Barre | Hauteur de la Barre | Zone blanche / espace gauche | Zone blanche / espace droite |
80 % | 0.26 | 25.08 | 18.28 | 2.90 | 1.85 |
85 % | 0.28 | 26.65 | 19.42 | 3.09 | 1.96 |
90 % | 0.30 | 28.22 | 20.57 | 3.27 | 2.08 |
95 % | 0.31 | 29.78 | 21.71 | 3.45 | 2.19 |
100 % | 0.33 | 31.35 | 22.85 | 3.63 | 2.31 |
105 % | 0.35 | 32.92 | 23.99 | 3.81 | 2.43 |
110 % | 0.36 | 34.49 | 25.14 | 3.99 | 2.54 |
115 % | 0.38 | 36.05 | 26.28 | 4.17 | 2.66 |
120 % | 0.40 | 37.62 | 27.42 | 4.36 | 2.77 |
125 % | 0.41 | 39.19 | 28.56 | 4.54 | 2.89 |
130 % | 0.43 | 40.76 | 29.71 | 4.72 | 3.00 |
135 % | 0.45 | 42.32 | 30.85 | 4.90 | 3.12 |
140 % | 0.46 | 43.89 | 31.99 | 5.08 | 3.23 |
145 % | 0.48 | 45.46 | 33.13 | 5.26 | 3.35 |
150 % | 0.50 | 47.03 | 34.28 | 5.45 | 3.47 |
155 % | 0.51 | 48.59 | 35.42 | 5.63 | 3.58 |
160 % | 0.53 | 50.16 | 36.56 | 5.81 | 3.70 |
165 % | 0.54 | 51.73 | 37.70 | 5.99 | 3.81 |
170 % | 0.56 | 53.30 | 38.85 | 6.17 | 3.93 |
175 % | 0.58 | 54.86 | 39.99 | 6.35 | 4.04 |
180 % | 0.59 | 56.43 | 41.13 | 6.53 | 4.16 |
185 % | 0.61 | 58.00 | 42.27 | 6.72 | 4.27 |
190 % | 0.63 | 59.57 | 43.42 | 6.90 | 4.39 |
195 % | 0.64 | 61.13 | 44.56 | 7.08 | 4.50 |
200 % | 0.66 | 62.70 | 45.70 | 7.26 | 4.62 |
*épaisseur minimale des lignes
Le code-barres peut faciliter l’accès à l’information par les personnes aveugles et, plus largement, par les personnes empêchées de lire les documents imprimés[12]. Le principe est que la personne aveugle utilise un lecteur de code-barres pour lire les codes-barres standards apposés sur tous les articles du commerce et ainsi accéder à l’information relative aux produits. Combinée à la possibilité d’imprimer à bas coût des étiquettes ordinaires permettant de marquer toutes sortes d'objets et/ou documents personnels, cette utilisation des codes-barres permet aux personnes aveugles de
Un des exemples d’utilisation en matière de réalité augmentée[13] consiste, par exemple, à placer dans un livre des codes-barres 2D permettant d'accéder à des contenus complémentaires.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.