1659: fin de l'époque des pachas triennaux et avènement du gouvernement des aghas; le Sultan reconnait l'autorité du diwan de choisir le gouvernement et de mener la politique étrangère[30].
1659 - 1671: quatre aghas se succèdent à la gouvernance de la régence[31].
1671: assassinat du denier agha, Ali Agha et avènement du pouvoir des deys[32].
1688 - 1695: gouvernance du dey Hadj Chabane, qui attaque Tunis et repousse les attaques marocaines[33].
1700 - 1705: gouvernance du dey Hadj Mustapha; victoires sur les marocains et les tunisiens; épidémie de peste à Alger et ses environs qui fait des dizaines de milliers de morts[33].
1834: signature d'un traité reconnaissant la souveraineté de l'émir Abd el-Kader[39]; désignation d'un gouverneur général des «possessions françaises dans le nord de l'Afrique»[39].
1839: regroupement territorial des 2/3 de l'Algérie du Nord par l'émir Abd el-Kader[41].
1841: nomination du Bugeaud, gouverneur général de l'Algérie; fin de «l'occupation restreinte» et guerre totale[39]; occupation de Mascara, Saïda et Boghar[41].
1843: prise de la Smala et massacre des populations voisines[39].
1881: instauration du code de l'indigénat, établissant une juridiction d'exception pour les musulmans d'Algérie; nouvelle insurrection des Ouled Sidi Cheikh à l'appel de Cheikh Bouamama[42],[47].
1907: fondation de l’hebdomadaire Jeune Algérien Islah et du journal Lutte sociale[49].
1910: grève des dockers à Skikda, au cours de laquelle apparaît un drapeau vert frappé d'un croissant et d'une étoile[49].
1911: décrets instituant le service militaire obligatoire pour les Algériens musulmans; «exode de Tlemcen»: des familles musulmanes quittent l'Algérie pour échapper à la conscription[48].
1912: présentation d'un manifeste du mouvement des Jeunes Algériens au gouvernement français[50].
1922: victoire de l'émir Khaled aux élections départementales partielles d'Alger[48]; il présente au président français les revendications des Algériens[50].
1935: décret «Régnier» réprimant les manifestations contre la souveraineté française[52].
1936: fondation du Congrès musulman algérien, né d'une fédération entre les élus, les oulémas et les communistes[51]; constitution du Parti communiste algérien (PCA)[52].
1944: ordonnance élargissant le droit de vote (toujours dans un collège distinct de celui des Français d'Algérie) à tous les Musulmans algériens âgés de 21 ans et plus[54]; abolition du code de l'indigénat; constitution des Amis du manifeste et de la liberté (AML)[53].
1947: adoption du statut de l'Algérie par le Conseil des ministres, refusé par les députés Algériens; création de l'Organisation spéciale (OS) prônant la lutte armée; victoire du MTLD de Messali Hadj au deuxième collège dans les grandes villes algériennes[54].
2020 (octobre): les autorités algériennes annoncent que le président Abdelmadjid Tebboune est atteint du Covid-19[60].
: le Haut conseil de sécurité algérien décide de classer le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) et le Mouvement Rachad, basés à l'étranger comme organisations terroristes, à la suite d'«actes hostiles et subversifs commis par les mouvements dits Rachad et MAK pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité»[61].
2021 (juillet - août): des feux de forêts d'ampleur importante déclarés dans 35 wilayas.
: l'Algérie annonce la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, en dénonçant une série d’«actes hostiles de la part du Maroc» pour justifier sa décision[62].
: l'Algérie décide la fermeture immédiate de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains et à tous ceux immatriculés dans le royaume marocain, évoquant «la poursuite des provocations et des pratiques hostiles de la part du Maroc»[63].
Gilbert Meynier, L’Algérie, cœur du Maghreb classique: De l’ouverture islamo-arabe au repli (698-1518), Paris, La Découverte, , 358p. (ISBN978-2-7071-5231-2)