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Butte-aux-Cailles

quartier de Paris inclus dans le quartier de la Maison-Blanche De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La Butte-aux-Cailles est un quartier de Paris.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Situation et accès

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Le sommet de la Butte-aux-Cailles en 2024.

Ce quartier historique est situé dans la partie occidentale du 13e arrondissement. Il est inclus dans le quartier administratif appelé quartier de la Maison-Blanche.

Historique

Résumé
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À l'origine, c'est une colline recouverte de prairies, de vignes et de bois, construite de plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de 28 mètres. La Butte-aux-Cailles tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543[3].

Au XVIIe siècle, l'exploitation minière des calcaires coquilliers est pratiquée, mais les nombreuses activités industrielles[4] utilisant l'eau de la Bièvre, telles que teintureries, tanneries, blanchisseries, mégisseries, et même boucheries, rendent ce quartier insalubre.

Au début du XVIIIe siècle, la butte n’est gravie que par le chemin du Moulin-des-Prés et par le « chemin de Croulebarbe » (les rues actuelles Eugène-Atget, Jonas et Simonet). Au milieu du siècle, la route de la Butte-aux-Cailles est tracée pour desservir les nombreux moulins[5].

Le y a lieu l'atterrissage du premier vol avec équipage, une montgolfière sur laquelle ont embarqué le marquis d'Arlandes et Pilâtre de Rozier[6].

En 1784-1785, le mur des Fermiers généraux est construit au nord de la butte, sur le tracé de l'actuel boulevard Auguste-Blanqui, laissant la Butte-aux-Cailles à l'extérieur de la capitale mais le faubourg est désormais aux portes de la ville.

Le , lors de la capitulation de Paris, après la bataille d'Issy, la butte était défendue par deux obusiers et seize canons[7].

En 1860, la Butte, qui appartenait à la commune de Gentilly, rejoint le territoire de Paris qui annexe des communes environnantes en partie ou en totalité.

Entre la Révolution de 1848 et la Première Guerre mondiale, des chiffonniers et des ouvriers du cuir s'y installent[6].

De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour couvrir la Bièvre, et la Butte prend progressivement son apparence actuelle au début du XXe siècle, restant un village du siècle dernier en plein cœur de Paris[8] : les travaux du Second Empire ont épargné ce quartier périphérique qui a poursuivi son urbanisation sans tenir compte des canons haussmanniens.

Cette particularité est due aux carrières de calcaire qui ne permettent, encore aujourd'hui, la construction de bâtiments lourds qu'après de coûteuses injections des vides de carrière. Cependant, le foncier se faisant de plus en plus rare et donc de plus en plus cher dans Paris, la quasi-totalité des vides a aujourd'hui été remblayée ou injectée. Les anciennes carrières ne sont d'ailleurs plus aussi aisément accessibles aux cataphiles que par le passé.

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Le puits artésien

Résumé
Contexte

Sur une idée de François Arago qui voulait alimenter le quartier en eau et déverser le surplus dans la Bièvre au débit devenu insuffisant, le forage d'un puits artésien est décidé par arrêté du préfet Haussmann, daté du [9]. Les travaux ne commencent que le , et débutent par l'érection d'une tour de forage en bois.

Devant les difficultés techniques rencontrées, les travaux sont interrompus en 1872, et seule la tour en bois, abandonnée, demeure comme témoin de cette tentative sur la place du Puits-Artésien, depuis renommée place Paul-Verlaine. Repris en 1893 sous la direction de l'ingénieur Paulin Arrault[10], l'eau captée à 582 m de profondeur jaillit enfin en , à la température de 28 °C et avec un débit de 6 000 m3 par jour. À cette époque, la Bièvre était déjà en cours d'enfouissement, et il n'était plus question d'y déverser l'eau du puits artésien. Ce n'est qu'en 1924, lors de la construction de la toute proche piscine de la Butte-aux-Cailles que cette dernière fut alimentée par cette eau de qualité. En l'an 2000, le puits est creusé plus profondément, jusqu'à 620 mètres[8].

Événements

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Édifices, monuments et lieux remarquables

Résumé
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Télécom ParisTech (anciennement école nationale supérieure des télécommunications) occupe l'espace entre les rues Barrault, Vergniaud, Tolbiac et Daviel, sur la pente occidentale. À l'époque École supérieure des postes & télégraphes (ESPT), elle intègre en 1934 les locaux libérés par la manufacture de gants Noblet, comme en témoigne le logo constitué d'un N et de deux C inversés plusieurs fois répété sur la façade de la rue Barrault.

Sur la façade principale, au no 46 de la rue Barrault, on remarque un bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions. » Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu  sans doute sous forme de signaux de fumée  la frappe dans les mains et le cri.

À deux pas de là, toujours sur la façade principale, mais au no 42, un autre bas-relief de plus petite taille, dû au même sculpteur, porte l'inscription « De la terre au cosmos » et représente des empreintes de pieds humains ainsi que plusieurs étoiles.

Autres monuments :

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Accès

Elle est desservie par les lignes de métro 5, 6 et 7 à la station Place d'Italie et 6 à la station Corvisart.

Notes et références

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Annexes

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