Il est le frère aîné d'Alexandre Artus, également chef d'orchestre et compositeur[3] et le beau-frère de l'acteur et administrateur de théâtre Charles de Chilly[4].
Amédée Artus est issu d'une famille de musiciens. Son père Joseph Pierre Artus (1791-1864) était altiste et ses frères pratiquaient divers instruments: Napoléon était timbalier, Prosper percussionniste, Alexandrevioloniste et cornettiste et Édouard pianiste et chanteur[5]. Amédée Artus entre au Conservatoire national de musique de Paris où il obtient un 2e prix de trompette en 1839 puis un 1er prix en 1840[6].
Devenu chef d'orchestre des théâtres de l'Ambigu-Comique en 1842 puis de la Porte-Saint-Martin et de l'Odéon, il est l'auteur de plus de sept cents musiques de scène
1846: La Closerie des Genêts, drame en 5 actes et 8 tableaux de Frédéric Soulié, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
1847: Le Fils du diable, drame en 5 actes et 12 tableaux de Paul Féval et Saint-Yves, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
1848: Le Morne-au-Diable, drame en 5 actes et 7 tableaux d'Eugène Sue, mise en scène de Saint-Ernest, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()[8]
1849: Le Pardon de Bretagne, drame en 5 actes et 7 tableaux de Marc Fournier, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()
1853: Le Ciel et l'Enfer, féérie mêlée de chants et de danses, en 5 actes et 20 tableaux, d'Hippolyte Lucas, Eugène Barré et Victor Hugo, au théâtre de l'Ambigu-Comique ()[9]
Amédée Artus et Charles de Chilly avaient respectivement épousé Marie et Charlotte Burgairolles, filles d'un contrebassiste de l'orchestre de l'Ambigu-Comique[réf.nécessaire].
Dictionnaire des lauréats. Article Artus.Le Conservatoire national de musique et de déclamation: documents historiques et administratifs, par Constant Pierre, p. 688, Imprimerie nationale, Paris, 1900, lire en ligne sur Gallica.