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auteur dramatique, romancier français né à Chartres De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ferdinand Adrien Joseph Dugué, né le à Chartres[1],[Note 1] et mort le à Paris 11e[2], est un poète et auteur dramatique français.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Ferdinand Adrien Joseph Dugué |
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Parentèle |
Henri Joseph Dugué (neveu) Jacques-Claude Dugué d'Assé (cousin) |
Membre de | |
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Distinction |
Fils de l'avocat Pierre-Joseph Dugué de La Fauconnerie et de Barbe Victoire Thérèse Féron, Ferdinand Dugué est le cousin de Jacques-Claude Dugué d'Assé et l'oncle de Henri-Joseph Dugué de La Fauconnerie.
Ses parents sont propriétaires du château de Mainvilliers (Eure-et-Loir) et de sa ferme constituée de 43 hectares de terre labourable (en partie sur Mainvilliers et sur Amilly), d'une pièce de vignes et de deux prés. Ils donnent en location cette dernière[3].
Il se marie le avec Henriette Joséphine Béguin, fille d'un officier de marine, avec laquelle il fêtera en 1910 ses 70 ans de mariage[4]. La bénédiction nuptiale a lieu dans la chapelle des Missions Étrangères, à Paris, rue du Bac. Ils auront deux filles, l'une mariée à l'imprimeur Richard-Gabriel Morris, promoteur de la colonne Morris, et l'autre à Egbert Abadie (1846-1913), directeur de l'Usine Abadie, maire du Theil et conseiller général de l'Orne.
Vers cette même date, il fait don à la cathédrale Notre-Dame de Chartres du fragment d'un vitrail du XVIe siècle représentant la résurrection de Lazare (voir l'inscription au bas du fragment). En 1924, Charles Lorin remontera ce fragment dans une grisaille posée dans le bras sud du transept (baie 34).
Il demeure dans une maison du cloître Notre-Dame à Chartres. Après être allé au collège de cette ville, il poursuit ses études à Paris, hébergé à la Pension Landry, où il obtient un accessit au Concours général de 1830. La ville de Chartres organise alors une cérémonie en son honneur à l'hôtel de ville le en présence notamment du maire Adelphe Chasles qui lui pose sur la tête une couronne de chêne dorée et du principal du collège de Chartres, l'abbé Calluet[5].
Il fut vice-président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques.
En 1870, il fut désigné comme patriote délégué de la Défense nationale pour le canton nord de Chartres[6].
Il présida de nombreuses années l'Association des anciens élèves du collège de Chartres.
En 1870, il doit affronter l'armée prussienne et raconte non sans humour cet épisode :
Le , il accueille, à la demande des autorités locales, dans le parc de son château de Mainvilliers (Eure-et-Loir) le président de la République Émile Loubet, venu assister à une revue militaire, pour un déjeuner champêtre[7]. Le menu, dont les mets sont préparés par la maison Potel et Chabot, est le suivant : melon glacé, truite boréale sauce rosette, cuissot de chevreuil moscovite, timbale Sévigné, chaufroid de canard glacé, marquise Jamaïque, faisans truffés Périgueux, salade Rachel, foie gras Charvin, fonds d'artichauts au Cliquot et macédoine de fruits frappés au marasquin[8].
Interrogé en 1910 par le journal Le Gaulois sur ce qu'il pense du mouvement théâtral contemporain, il répond :
« Une seule chose m'étonne, c'est que le théâtre n'ait pas succombé déjà sous les assauts de ses trois plus mortels ennemis, la pornographie, le music-hall et le cinématographe »[9].
Le , il est mortellement blessé par un tramway boulevard Voltaire, près de son domicile, situé au no 28. Ses obsèques sont célébrées dans l'église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie et il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
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