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pianiste, compositeur et pédagogue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Victor Alphonse Duvernoy né le [1] à Paris 3e et mort le à Paris 8e[2], est un pianiste et compositeur français.
Nom de naissance | Victor Alphonse Duvernoy |
---|---|
Naissance |
Ancien 3e arrondissement de Paris |
Décès |
(à 64 ans) 8e arrondissement de Paris |
Activité principale | Pianiste, compositeur |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Marmontel, Bazin, Barbereau |
Enseignement | Conservatoire de Paris |
Famille | Edmond Duvernoy (frère) |
Récompenses | Prix Chartier |
Distinctions honorifiques |
Chevalier de la Légion d'honneur Officier des Palmes académiques |
Né au sein d'une famille de musiciens, il est petit-fils de Charles Duvernoy et petit-neveu de Frédéric Duvernoy, célèbres musiciens et compositeurs de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, et fils du baryton-basse Charles-François Duvernoy (it). Son frère Edmond Duvernoy est baryton et pianiste.
Il étudie le piano et la composition au Conservatoire de Paris[3] où il a pour professeurs Antoine François Marmontel, François Bazin[4] et Auguste Barbereau[5]. Il obtient le premier prix de piano en 1855[6].
En parallèle de sa carrière de virtuose il fonde une société de musique de chambre en 1869 [7], en compagnie des violonistes Léonard et Stiehle, de l’altiste Trombetta et du violoncelliste Jacquard[8], qui organisera durant plusieurs saisons des séances de concerts.
En 1880, son poème symphonique La Tempête, pour solistes, chœur et orchestre, d'après La tempête de Shakespeare, est couronné du Grand Prix de la Ville de Paris[9]. La Cie de l’Oiseleur redonne l'oeuvre en version de concert, accompagnée au piano, en juin 2024, avec notamment Erminie Blondel et Enguerrand de Hys[10].
Il épouse en 1881[11] Marianne Viardot, une des filles de Pauline et Louis Viardot, et devient professeur de piano au Conservatoire de Paris à partir de 1886[12]. Il fut, notamment, le professeur d'Alexander Winkler et de Norah Drewett de Kresz (en).
Pour sa production de musique de chambre il est lauréat trois fois du prix Chartier de l'Académie des beaux-arts, en 1888[13], 1900[14] et 1906[15].
Il est nommé chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur en 1891[16] et officier de l'instruction publique dans l'ordre des Palmes académiques en 1896[17].
Il a également été critique musical au journal La République française de 1884 à 1895[18] ainsi qu'à l'Indépendance belge de 1882 à 1993[5].
Comme compositeur, on lui doit deux opéras, un ballet, quelques œuvres symphoniques, de la musique de chambre soignée et originale, en particulier une pittoresque Sérénade avec trompette[19] utilisant le même effectif instrumental que le Septuor de Saint-Saëns[20], ainsi que de nombreuses pièces pour piano et plusieurs mélodies.
Il est inhumé au cimetière de Montmartre (division 32)[21].
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