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homme français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alain Jacquot est un homme politique français né le à Saint-Loup-sur-Semouse et mort le à Neufchateau[1].
Alain Jacquot | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Vosges |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Philippe Séguin |
Successeur | Philippe Séguin |
Conseiller général des Vosges | |
– (25 ans) |
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Circonscription | Canton de Neufchâteau |
Prédécesseur | Albert Voilquin |
Successeur | Jacques Drapier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Loup-sur-Semouse |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Neufchâteau |
Parti politique | RPR |
Profession | Homme politique, chirurgien |
Résidence | Vosges |
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Alain Jacquot naît le à Saint-Loup-sur-Semouse en Haute-Saône[2].
Aîné d’une famille de six enfants, il passe son enfance à Aillevillers, fait ses études à Luxeuil-les-Bains puis au collège de la Malgrange, à Nancy, où il reçoit une bonne culture classique (romaine et en particulier, stoïcienne).
Son enfance est marquée par la longue absence de son père, prisonnier en Allemagne pendant toute la durée de la guerre et qui rentrera très affaibli après une très dure captivité.
Rêvant de suivre les traces d’un Pasteur, mais privé de ressources financières nécessaires pour poursuivre des études supérieures, il fait un emprunt afin de pouvoir s’inscrire et étudier à la faculté de médecine de Nancy.
Une fois son diplôme de médecine obtenu, Alain Jacquot décide de passer son internat de chirurgie tout en se spécialisant dans l’urologie, sous la conduite du professeur Chalnot dont il n’a jamais cessé de vanter l’enseignement.
En 1959, appelé en Algérie, il est sous-officier médecin à l’hôpital militaire de Blida.
Rentré en France en 1960, Alain Jacquot choisit d’exercer la chirurgie à l’hôpital du Saint-Esprit puis en chirurgie générale et urologique au Centre Hospitalier de Neufchâteau[3] qui ouvre ses portes au printemps 1982. Il y exerce en collaboration avec le Dr Hahn, chirurgien avec lequel il fondera la clinique privée Saint Luc.
Gaulliste et républicain, Alain Jacquot décide, à la fin des années 1970, de se lancer dans la politique et rejoint le RPR. Conseiller général du canton de Neufchâteau dès 1979, il est député des Vosges (en remplacement de Philippe Séguin nommé ministre dont il est politiquement proche) de 1986 à 1988[2].
Il reste jusqu'en 2004 au Conseil général des Vosges dont il prendra la vice-présidence[4]
Il termine son mandat en , mais continue son action politique au niveau départemental en tant que conseiller général et vice-président du Conseil général, jusqu’en 2004. Passionné par l’histoire de la Révolution et du Premier Empire, Alain Jacquot est l’auteur d’un ouvrage sur l’écrivain et homme politique François de Neufchâteau et d'un recueil en alexandrins sur la Campagne d'Égypte de Bonaparte (La Tentation de l'Orient).
Au cours de ses différents mandats, il œuvra notamment en faveur de l’amphithéâtre de Grand (et ses gradins), du centre johannique de Domremy, du Chov ainsi que du désenclavement (Rouvres-la-Chétive et Bazoilles-sur-Meuse).
Son petit-fils, Félix Jacquot, est réalisateur[5].
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