Juillet-août: raid des Abyssins contre le port de Shu'aibah, à 70 km de La Mecque. Piraterie en mer Rouge depuis les ports éthiopiens contre les bases de la péninsule arabique (630-640)[9]. Le roi d’Aksoum ne fait rien pour la réprimer.
Bataille de Tabouk. Mahomet pousse jusqu’à la frontière byzantine, à Tabuk dans le nord. Les populations juives et chrétiennes du nord du Hedjaz se soumettent pendant son séjour à Tabuk, comme l'évêque d'Aila et les Juifs d'Adhruh, de Makna et de Jarba[10]. L'année suivante, il convainc les tribus arabes du Nedjd et du Yémen d'adopter l'Islam. Toute la péninsule est sous domination musulmane, l’ordre tribal remplacé par la charia.
À la mort du roi d'ÉthiopieAshama ibn Abjar[9] (Ella-Tsaham), Mahomet lui rend publiquement hommage pour avoir accueilli ses fidèles dans les moments difficiles[11].
Mahomet reçoit une ambassade de l’évêque de la communauté monophysite de Nadjrân, dans le sud de l’Arabie. Le Prophète s'engage à respecter leur liberté de culte en échange du paiement de l'impôt et d'un soutien militaire[12].
Europe
8 avril, Pâques: Didier, trésorier de Dagobert, devient évêque de Cahors (630-655) à la mort de son frère Rusticus assassiné par une faction rivale[13]. Didier édifie de nombreuses églises à Cahors et aux environs, ainsi qu’un monastère[14].
Dagobert saisit des terres monastiques pour les attribuer à ses soldats (prémices du contrat de précaire)[15].
Constantin, La petite Augusta et le Turc. Epiphania-Eudocie sur les monnaies d'Héraclius, Revue numismatique Volume 6 Numéro 150 pp. 113-126, (lire en ligne)
Éric Limousin, 100 Fiches d'histoire du Moyen Age: Byzance et le monde musulman, Rosny-sous-Bois, Editions Bréal, , 286p. (ISBN2-7495-0558-5, lire en ligne)
(en) Sebēos (Bishop of Bagratunikʻ), Robert W. Thomson, J. D. Howard-Johnston, Tim Greenwood, The Armenian history attributed to Sebeos, Volume 1, Liverpool, Liverpool University Press, , 355p. (ISBN0-85323-564-3, lire en ligne)
Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine: Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)