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ancien régiment d'infanterie français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 4e régiment de zouaves (4e RZ) est un régiment d'infanterie français de l'armée d'Afrique, ayant existé entre 1854 et 1962.
4e régiment de zouaves | ||
Insignes régimentaires du 4e Zouaves | ||
Création | 1854 | |
---|---|---|
Dissolution | 1962 | |
Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Régiment de Zouaves | |
Rôle | Infanterie | |
Garnison | Alger et Aumale Tunis 1919 Le Kef et Bizerte 1940 Ouala des Beni AhMechta Bichara,Hodna (Algérie) |
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Ancienne dénomination | Régiment de zouaves de la Garde impériale | |
Devise | Être Zouave est un honneur le rester est un devoir | |
Inscriptions sur l’emblème |
Sébastopol 1854 Magenta 1859 Solférino 1859 La Marne- L'Yser 1914 Verdun 1916 La Malmaison 1917 Noyon-L'Oise 1918 Soissonnais 1918 Royan 1945 |
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Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d’Algérie |
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Fourragères | aux couleurs du ruban de la Médaille militaire et du ruban de la Légion d'honneur | |
Décorations | Légion d'honneur Croix de Guerre 1914-1918 sept palmes Croix de guerre 1939-1945 Deux palmes Médaille d'or de Milan |
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Il est l'un des régiments les plus décorés de l'armée française. Il se distingue particulièrement lors de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est cité sept fois à l'ordre de l'Armée et obtient la Légion d'honneur. Puis, lors de la Seconde Guerre mondiale, il est à nouveau cité deux fois à l'ordre de l'Armée. Commandé par le colonel Granger, il s'illustre particulièrement au cours de l'« opération Vénérable », en , destinée à réduire la poche de Royan.
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Par décret du 20 novembre 1870 le 4e régiment de zouaves est renforcé par l'amalgame du quatrième bataillon 128e régiment d'infanterie de ligne.
Le 4e de marche de zouaves est constitué à quatre bataillons le 3e Commandant Ballivet, 4e Commandant Daugan, 5e Commandant Bézu et 11e Commandant Eychène[4], ce dernier dissous en . Sous le commandement du colonel Pichon, le régiment embarqua ses deux premiers bataillons à Bizerte et Tunis et trouva les deux autres en France, à Rosny-sous-Bois. Il fut affecté à la 38e division d'infanterie et au 3e corps d'armée[5].
Il reçut le baptême du feu à Charleroi le , dans la région de Tarciennes, puis battit en retraite jusqu'au , où dans le cadre de la bataille de Guise il se battit à Ribemont. Après la bataille de la Marne, le 4e zouaves reprit la marche en avant et pour battre durement à la ferme d'Hurtebise[5].
On le trouve en position à proximité de Nieuport-Ville, où il mène, dans la boue, de sanglants combats pour la défense d'Ypres[5]. Le , le régiment quitte la région de Bergues-Quaedypre, et, en deux étapes, par Hondschoote et Furnes, gagne la région des Dunes. Avec quelle joie, officiers et hommes virent les premiers monticules de sable qui, à leurs yeux, après l'expérience de Pypegaele et d'Ypres, représentaient surtout des tranchées propres, exemptes de boue et d'eau où l'on pourrait enfin se coucher, dormir. Leur bonheur fut cependant de courte durée ; le secteur des Dunes était affecté au 1er régiment de Zouaves. Au 4e, à droite, fut confié la garde du Polder entre les Dunes et la route de Lombaertzyde - Nieuport - ville. La brigade de fusiliers marins de l'amiral Ronarc'h continuait la ligne vers Saint Georges et Ramscapelle. Dans la nuit du 4 au 5 , après avoir traversé Nieuport en ruines, deux bataillons du régiment, les 3e et 11e, prenaient possession de leur nouveau domaine.
2e bataille d'Ypres : le à 5 h, 1re utilisation par les Allemands du gaz de combat[pertinence contestée].
Le régiment combat à la bataille de Lizerne au mois de .
Il prend une part glorieuse à la bataille de Verdun, livre des combats acharnés à la cote 304, à Souville, au bois de Vaux-Chapitre il reçoit sa première citation à l'ordre de l'armée. À la reprise du fort de Douaumont il reçoit sa deuxième citation à l'ordre de l'armée. Il enlève Louvemont et la ferme des Chambrettes et les conserve malgré de furieuses contre-attaques là, il reçoit sa troisième citation à l'ordre de l'armée. Il a perdu les deux tiers de son effectif dans la bataille de Verdun. Le le régiment d'élite le 4e zouaves déjà quatre fois cité à l'ordre de l'armée[5].
Il gagne sa quatrième citation et le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire en combattant autour de la ferme et du monument d'Hurtebise en avril, il reçoit sa cinquième citation pour la prise de la Malmaison[5].
Du 27 au , le 4e zouaves prend sa part de lutte contre l'offensive allemande à Orvillers-Sorel, Hainvillers... Il arrête l'ennemi et gagne sa 6e citation et la fourragère aux couleurs du ruban de la Légion d'honneur.
Le , le régiment libère Ourscamps.
Il perd pendant la campagne 9 351 officiers, sous-officiers et soldats.
Par décret du , son drapeau reçoit la croix de la Légion d'honneur.
À la mobilisation de 1939, la division de Tunis à laquelle appartient le 4e régiment de zouaves est dissoute et devient la 84e division d'infanterie d'Afrique. Cette division embarque fin pour venir en renfort dans la bataille de France. Début juin 1940, Maintenon et la vallée de la Voise sont tenus par le 4e régiment de zouaves (4e RZ)[6].
Sous les assauts allemands, le régiment ne compte plus que l'effectif de deux compagnies le [6]. Le 4e zouaves retarde à nouveau l’avance allemande en faisant sauter le pont de La Roche-Posay sur la Creuse, ce qui permet d’évacuer l’or entreposé dans la Banque de France de Poitiers[7]. Il reçoit une huitième palme à la Croix de Guerre de son drapeau.
Après le débarquement allié en Afrique du Nord en et la reformation de l'armée française, les zouaves à cause de la crise des effectifs recrutent aussi des musulmans et deviennent des unités mixtes[8]. Lors de la campagne de Tunisie, le 4e zouaves est directement rattachée au 19e corps d'armée pour l'offensive de [9].
Le 4e RZ prend part à la libération de la France. Il est rattaché au détachement d’armée de l'Atlantique, grande unité commandée par le général de Larminat et chargée de la liquidation des poches de résistance allemande de la pointe de Grave, à Royan et à La Rochelle sur la côte atlantique[10].
Au cours de l'« opération Vénérable » qui se déroule du 14 au et destinée à réduire la poche de Royan, le 4e RZ prend la plus large part dans la victoire[11]. Le total des pertes de l'opération pour ces quatre journées est de 154 tués et 700 blessés. Le 4e RZ compte à lui seul 60 tués, dont 45 musulmans (principalement tunisiens), et 250 blessés. Il fait plus de 2 000 prisonniers et reçoit une neuvième palme à la Croix de Guerre de son drapeau pour ces faits d'armes[12],[13],[14],[11].
Nom Prénom Département ou pays de naissance
Fin mai 1945, le régiment quitte la zone de La Rochelle et s'installe en région parisienne. Du au , il organise des détachements de garde des banques opérant l'échange des billets de francs demandé par René Pleven. Un bataillon du régiment rend les honneurs place de la Concorde le 18 juin lors de la fête de la Victoire[15].
Au cours de la protection de la mise en place du pipeline, base à M'zita, puis à Oued Amizour, la base arrière étant toujours à M'sila. Le 4e zouaves est ensuite basé dans les Monts du Hodna dans les Maadids à Mechta Bichara. Il s'installe dans de grands bâtiments en préfabriqué mais garde pour les services les « Sofaco », préfabriqués légers à montage rapide qui lui avaient servi au cours de la protection du montage du pipeline. Ont été construits en dur, le mess des officiers et les douches, regroupant la CCAS et l'abri pour les trois groupes électrogènes et les batteries de la section de transmissions.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[16] :
« Magnifique régiment animé de toutes les vertus guerrières qui a généreusement versé son sang sur les principaux champs de bataille de la grande guerre et a connu le succès chaque fois qu'il s a fait revivre en l'ennoblissant encore par la constance et la ténacité de ses efforts, la tradition des Zouaves de Crimée, d'Italie, du Frœschwiller. A participé aux batailles les plus importantes de la campagne 1914-1918, s'est couvert de gloire sur la Marne et sur l'Yser en 1915, a arraché la victoire à Douaumont (24 octobre 1916), Louvemont (15 décembre 1916), Hurtebise (24 avril 1917), La Malmaison (23 octobre 1917), Longpont (18 juillet 1918), sur l'Oise (2 août au 4 septembre 1918) et en donnant tout entier et à fond, a arrêté net la ruée déjà victorieuse de l'ennemi à Orvillers-Sorel (28 mars au ) et à Carlepont (29 mai au 5 juin 1918). »
— Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la croix de chevalier de la Légion d'honneur au drapeau du 4e RMT - Président de la République[17]
« A donné à Verdun de nouvelles marques de la valeur dont il avait fait preuve depuis le commencement de la guerre, notamment à Steentstraete et sur l'Yser. Pendant la période du 5 au 17 août 1916, sous le commandement énergique du Lieutenant-Colonel Richaud, a arrêté une attaque en force exécutée par l'ennemi contre un objectif important, a harcelé ensuite l'adversaire pendant douze jours consécutifs, par des contre-attaques répétées, lui enlevant de haute lutte plusieurs centaines de mètres de tranchées, trois mitrailleuses et de nombreux prisonniers valides. »
— 1re citation - ORDRE N° 404 du 22 septembre 1916
« Chargé d'enlever deux positions ennemies successivement sur un front de 800 mètres et une profondeur de plus d'un kilomètre, habilement dirigé par son Chef, le Lieutenant-Colonel Richaud, a accompli sa mission en moins de quatre heures, avec sa froide bravoure habituelle, faisant plus de 1 500 prisonniers dont 45 officiers, capturant 10 mitrailleuses. A arraché ce cri d'admiration d'un officier supérieur allemand fait prisonnier au cours de l'action : Vos hommes sont les plus beaux soldats que j'ai vus de ma vie, et c'est pour moi une consolation d'être vaincu par eux. »
— 2 citation - ORDRE N° 477 du 13 novembre 1914
« Dans les journées des 15, 16 et 17 décembre 1916, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Richaud, a brillamment enlevé tous les objectifs qui lui étaient assignés. S'est maintenu sur le terrain conquis dans une position très en flèche qu'il importait cependant de conserver malgré les pertes et les rigueurs de la température rendant très pénible le stationnement dans un terrain boueux et glacé. A fait, au cours de cette opération, 1 300 prisonniers dont 25 officiers, pris 10 mitrailleuses, 17 canons et un matériel important. »
— 3e citation - ORDRE N° 497 du 2 août 1917
« Du 18 au 26 avril 1917, appelé à tenir un secteur sur une position de la plus grande importance et dans des circonstances difficiles, a harcelé constamment l'ennemi, l'a dominé et s'est emparé d'observatoires précieux. A repris, par une contre-attaque énergique et spontanée, le 25 avril, la position d'Hurtebise dont les Allemands avaient réussi à tuer les défenseurs le jour mème où le 4e Zouaves en avait été relevé. Régiment au passé brillant, au moral superbe qui, sous le commandement du Lieutenant-Colonel Richaud et sous l'impulsion des Chefs de Bataillon de Clermont-Tonnerre, Helbert, Rafiniac, s'est surpassé. Il avait suffi de lui dire : « La Garde Impériale est devant vous », pour l'électriser. »
— 4e citation - ORDRE N° 503 du 18 août 1917
« Régiment d'élite, déjà quatre fois cité à l'Ordre de l'Armée, dont l'élan merveilleux, la vigueur et le moral superbes, dignes du Chef qui le commande, a dominé une fois encore la Garde Prussienne, déjà battue à Hurtebise. Le 23 octobre 1917, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Besson, ayant mission d'enlever plusieurs lignes puissamment organisées, sur une profondeur de 2,800 km, a, malgré un tir violent de contre-préparation, surgi de ses parallèles de départ et d'un seul élan, s'est emparé du Fort de la Malmaison et de tous ses objectifs, en dépit des tirs de barrage et de mitrailleuses, les a dépassés le lendemain, faisant dans les journées des 23, 24 et 25 octobre, 600 prisonniers, prenant de nombreuses mitrailleuses et 17 canons. »
— 5e citation- ORDRE N° 529 du 13 novembre 1917
« Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Besson, le 4e régiment de Zouaves a combattu sans répit, du 27 au 31 mars 1918, contre des forces ennemies très supérieures en nombre, et constamment renouvelées. Au cours de sa résistance acharnée, a mené, malgré la fatigue, trois attaques successives, affirmant son ardeur et sa ferme volonté de vaincre ; a infligé à l'ennemi des pertes extrêmement graves et lui a enlevé 40 mitrailleuses. »
— 6e citation - ORDRE N° 5436 du 5 mai 1918
« Régiment au passé glorieux, aussi ardent dans l'attaque que tenace dans la défense. Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Duplantier, a, du 29 mai au 5 juin, en avant de Carlepont, subi sans broncher huit attaques successives accompagnées de violents bombardements d'obus toxiques et de gros calibre, n'a pas cédé un pouce de terrain malgré une situation défavorable qui découvrait complètement son flanc droit. Le 18 juillet, brillamment entraîné par les Chefs de Bataillon de Juvigny, Salbert et le Capitaine Gérard du Barry (tué glorieusement au cours de l'action), s'est porté à l'attaque dans une région boisée et marécageuse particulièrement difficile. A conquis de haute lutte 6 kilomètres de terrain, faisant plus de 1 200 prisonniers, capturant 40 canons, 120 et un important matériel. Le 20 juillet, malgré les pertes sensibles et la fatigue extrême des hommes, a conquis encore deux kilomètres de terrain, faisant 100 prisonniers et prenant 20 mitrailleuses. »
— 7e citation - ORDRE N° 342 du 22 septembre 1918
« Splendide Régiment qui, dans les heures tragiques précédant l’armistice de juin 1940, a ajouté une nouvelle page au beau passé de gloire dont il avait hérité. Sous l’impulsion énergique du Colonel ABBLARD, secondé par les Chefs de Bataillon Doumax, Grisanti, Boucher, Cézard qui ont galvanisé leurs hommes par leur magnifique exemple, le 4e Zouaves, jeté dans la bataille, à peine arrivé en France, a, pendant 17 jours, du 9 au 25 juin, marché et combattu jour et nuit, sans trêve, ne cédant du terrain que sur ordre, contre-attaquant et faisant tête héroïquement à l’adversaire qu’il a dominé ou arrêté chaque fois qu’il lui a été prescrit de faire front. Jusqu’au 14 juin, tout en interdisant le passage de la Seine à un ennemi disposant d’une supériorité écrasante, il enraie ou retarde l’avance adverse au Sud du fleuve, livrant d’âpres combats de rues à VERNON, bloquant deux attaques d’engins blindés, à CRAVANT et à CHAUFFOUR, malgré des pertes cruelles, reprenant, dans une magnifique contre-attaque, le village de BLARU. Le 16 juin 1940, après un repli de plus de 80 km, pris en tête et en flanc au Sud de la Voise par une attaque massive d’engins blindés et complètement submergé, il lutte tout le jour, retenant l’adversaire et réussit, dans la nuit, à dégager quelques éléments. Il continue à participer au repli général, avec une poignée d’hommes mal armés, il impose sa volonté à l’adversaire vers BLOIS, à MONTRICHARD et à LA ROCHE-POSAY où quelques éléments se sacrifient une fois de plus, pour couvrir le repli de la Division. L’armistice l’a trouvé décimé, harassé, après une retraite de plus de 500 km, mais moralement invaincu et gardant, jusqu’au dernier homme, le même esprit de discipline et de sacrifice qui l’avait animé depuis le début. »
— 1re citation à l'ordre de l'armée du 4e régiment de zouaves qui a participé aux opérations entre Seine et Dordogne du 9 au 25 juin 1940.
« Engagé avec toutes ses unités en premier échelon, dont deux bataillons sous les ordres du lieutenant-colonel Roy, dans les opérations de réduction de la poche de Royan, les 14, 15, 16 et 17 avril 1945, vient de donner une nouvelle preuve de ses qualités guerrières. Franchissant avec audace et rapidité les champs de mines, attaquant ensuite les casemates blindées, notamment celles des positions fortifiées de Belmont et de Jaffe, s'est emparée au prix de combats acharnés du camp retranché de Royan, ou l'ennemi avait accumulé ses moyens de défense; lui a infligé des pertes sévères, lui faisant plus de 2 000 prisonniers dont l'amiral commandant en chef et tout son état-major, et lui prenant un matériel de guerre considérable. »
— 2e citation à l'ordre de l'armée du 4e régiment de zouaves pour sa participation à la réduction de la poche de Royan du 14 au 17 avril 1945. Décision n°765. Charles de Gaulle
Comme pour tous leurs camarades des autres régiments de Zouaves, les zouzous du "4" ont pour chant de tradition : Pan Pan l'Arbi !. Notons que les zouaves d’après 1945 entonnent aussi Les Africains.
Émile Driant y a servi en tant que capitaine en Tunisie à partir de 1888.
En juin 1904, Philippe Anselme (futur général) rejoint le 4e Zouave au Maroc comme chef de bataillon.
Au début de la guerre de 14, le futur général Giraud est colonel au régiment.
Pierre Teilhard de Chardin, jésuite, célèbre anthropologue et écrivain, a rejoint le régiment lors de sa mobilisation comme brancardier en 1915 dans le régiment. Il a été quatre fois cité à l'ordre de l'armée pour son dévouement et son courage et décoré de la médaille militaire, la croix de guerre (et légion d'honneur en 1921), refusant les honneurs pour être plus proche de la troupe, il restera dans le régiment comme caporal brancardier jusqu'à l'armistice de .
Albert Piault (1914-1944), résistant français, Compagnon de la Libération, y a effectué son service militaire en 1934.
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