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Le 42e régiment d'infanterie (42e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Limousin, un régiment français d'Ancien Régime
42e régiment d’infanterie | ||
Les insignes régimentaires du 42e R.I. | ||
Création | ||
---|---|---|
Dissolution | ||
Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Régiment d'infanterie | |
Rôle | Infanterie | |
Surnom | "As de Carreau" | |
Devise | " Par Limozin et par l'As de Carreau Hardi le quarante-deux..." | |
Inscriptions sur l’emblème |
Hohenlinden 1800 Tarragone 1811 Sébastopol 1854-1855 Champagne 1915 Verdun-L'Aisne 1916-1917 La Somme 1916 Tardenois 1918 Roulers 1918 |
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Anniversaire | Saint-Maurice | |
Guerres | Première Guerre mondiale | |
Batailles | Bataille de Dornach | |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Médaille militaire | |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes |
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Depuis la Première Guerre mondiale, il est surnommé As de Carreau (division des AS).
(*) Officiers qui devinrent par la suite généraux de brigade. (**) Officiers qui devinrent par la suite généraux de division.
Lors du premier amalgame, le 1er bataillon est incorporé dans la 83e demi-brigade de première formation et le 2e bataillon est incorporé dans la 84e demi-brigade de première formation.
En , lors du premier amalgame la 42e demi-brigade de première formation est formée avec les :
La 42e demi-brigade, fait les campagnes de l'an II () et de l'an III () à l'armée du Rhin et celle de l'an IV () à l'armée de Rhin-et-Moselle
Lors du second amalgame, elle est incorporée dans la 38e demi-brigade de deuxième formation.
La 42e demi-brigade de deuxième formation est formée le (1er ventôse de l'an IV) par l'amalgame de la 31e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 16e régiment d'infanterie (ci-devant Agénois), 1er bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine et 2e bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine).
La 42e demi-brigade fait les campagnes de l'an IV () et de l'an V (1797) à l'armée du Nord, celle de l'an VI (1798) aux armées d'Allemagne et de Batavie.
Lors de la campagne de l'an VII () elle se signale à l'armée de Batavie lors de l'attaque du Zyp, le lors de la bataille de Bergen, puis à celle d'Alkmaer, le , puis de Kastricum le .
Elle effectue les campagnes de l'an VIII () et de l'an IX () aux armées de Batavie et du Rhin et participe aux batailles de Biberach, d'Ampfingen, de Hohenlinden, d'Ulm et Hochstadt.
Par décret du (1er vendémiaire de l'an XII), le Premier Consul prescrit une nouvelle réorganisation de l'armée française. Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons en Allemagne, en Espagne et en Portugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis , quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en .
Ainsi, le 42e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la 1er, 2e et 3e bataillons de la 42e demi-brigade de deuxième formation.
Le 42e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII (), de l'an XIII () de l'an XIV () et de à l'armée de Naples ou il combat à Maida et à Reggio.
En il est aux armées de Naples et d'Italie et se trouve à Bologne et Vérone.
En et de le régiment est rattaché aux armées d'Italie (5e corps et d'Espagne (7e corps) avec lesquels il participe aux batailles de Raab, de Wagram et au siège de Gérone.
Durant les campagnes de , et il est rattaché aux armées de Catalogne et d'Aragon avec lesquelles il participe durant la guerre d'indépendance espagnole au sièges et batailles de Vich, Santa Coloma de Lérida Tarragone, et Mataró
Lors des campagnes de le régiment est à l'armée de Catalogne et au corps d'observation d'Italie et se trouve aux sièges et batailles de Tarragone, en Espagne, Tarvis et Caldiero (en) et en Allemagne à celles de Bautzen, Lukau, Gross Beeren, et Dennewitz.
Il effectue la campagne de aux armées des Pyrénées et d'Italie et s'illustre pendant les batailles de Monzambano, Taro et Jacca.
Après l'exil de Napoléon Ier à l'île d'Elbe, par ordonnance du le roi Louis XVIII réorganise les corps de l'armée française[1]. Ainsi le 42e régiment d'infanterie prend le no 39.
À son retour de l'île d'Elbe, le , Napoléon Ier prend, le , un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus.
En il est au 7e corps de la Grande Armée et combat à Loriol, Bonneville et Nantua[2],[3].
Après la seconde abdication de l'Empereur, Louis XVIII réorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire du Premier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du , Louis XVIII crée les légions départementales. La 15e Légion de la Charente, qui deviendra le 42e régiment d'infanterie de ligne en , est créée.
En une ordonnance royale de Louis XVIII réorganise les corps de l'armée française en transformant les légions départementales régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le 42e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 3 bataillons de la légion de la Charente.
De -, il participe à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque et participe au siège du château de Morée.
Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[4].
En juin , il participe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris
En - il participe à la Guerre de Crimée. Engagé dans la bataille du Grand Redan, son attitude permet au général Mac Mahon de se rendre maitre de Malakoff.
Par décret du le 42e régiment d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.
Guerre franco-prussienne de 1870 Le 42e de ligne, qui était à Rome, en Italie, au moment de la déclaration de guerre, remonte à Charleville en passant par Paris mais doit retraiter vers la capitale, le , après l'affaire de Poix et la défaite de Sedan[6].
Engagé, avec 1 600 hommes, du au dans la défense de Paris, le régiment se trouve engagé le dans les combats à Chevilly, le à Bagneux et du au à la bataille de Champigny et dans les combats de Coeuilly.
Pendant ce temps, 2 compagnies du 42e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 44e régiment de marche furent engagés, le , dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret. Le , ces 2 compagnies du 42e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 44e régiment de marche furent engagés dans la bataille de Villersexel.
Durant la Commune de Paris en , le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.
Après le traité de Francfort, qui met fin à la guerre, le 42e vient tenir garnison à Belfort, à quelques pas de la frontière.
Affectation : casernement Belfort, Giromagny, 28e brigade d'infanterie, 7e corps d'armée, 14e division d'infanterie d' à puis à la 41e division d'infanterie jusqu'en .
Le une fraction de la 3e compagnie du régiment entre en contact avec une patrouille de cavalerie allemande qui est mise en fuite.
Le , le régiment entre dans Mulhouse puis continue sa progression jusqu'à l'Île Napoléon et Rixheim.
Le , à la nuit, une violente contre-attaque ennemie, partie de la forêt de la Hart, soutenue par une puissante artillerie, oblige les troupes françaises à abandonner le terrain conquis.
Le le régiment s'illustre à Dornach, en s'emparant d'une batterie de six pièces de 77 et en capturant 200 prisonniers. Il entre pour la seconde fois à Mulhouse.
À la fin du mois d', le régiment quitte l'Alsace et est transporté dans les environs d'Amiens et se trouve le à la bataille de Proyart afin de retarder la marche des armées allemandes[7].
Le le régiment, engagé dans l’offensive de l'Aisne, se bat à Bouillancy, Vic-sur-Aisne, Saint-Christophe, Sacy, Autrêches et Vingré le .
À la guerre de mouvement succède la guerre de position. Ainsi, le régiment s'enterre tout en participant à de durs combats sur le plateau de Nouvron en particulier le . Les attaques échouent chaque fois devant les positions allemandes constituées par des tranchées invisibles, protégées par d'épais réseaux de fil de fer, et défendues par une nombreuse artillerie. À la fin du mois de novembre, le régiment est mis en réserve et envoyé au repos.
Régiment dissous en .
Recréé en à Neuf-Brisach sous l'appellation de 42e régiment d'infanterie de forteresse[11], surnom de « régiment de Neuf-Brisach ».
Formé le le 42e régiment d'infanterie de forteresse, appartient au 104e division d'infanterie de forteresse. Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie; réserve A RIF type Bas-Rhin; il est mis sur pied par le CMI 71-74 Neuf-Brisach. Le régiment est dissous en . Il est reconstitué puis dissous en .
Il est recréé en comme 42e bataillon d'infanterie.
Membre des Forces Françaises en Allemagne, il appartient à la 3e brigade mécanisée de la 1re Division blindée.
De -, il est en garnison à Constance, quartier Maugean. En , il rejoint la garnison de Radolfzell, il y restera jusqu'en , année où il partira pour Wittlich. De à , il est commandé par le colonel Guedin[réf. nécessaire]. Il est l'un des premiers régiments d'infanterie équipé de véhicules chenillés transports de troupes de type (A.M.X.13 VTT perçus sans tourelle CKFL). Équipage : un pilote, un sous-officier chef de char et chef de groupe de combat, un radio tireur, une équipe de voltigeurs composée d'un chef d'équipe, trois voltigeurs, une équipe pièce fusil mitrailleur, composée d'un chef d'équipe, un tireur F.M., un pourvoyeur chargeur. Une section se compose de quatre groupes de combat, une compagnie se compose de trois sections de combat et d'une section de commandement. Ce régiment est intégré aux forces françaises en Allemagne, il est l'une des composantes de la troisième division d'infanterie, treizième brigade mécanisée, dont le QG est à Constance, sous le commandement du général Aullard.
En -, le 42e RI était basé à Radolfzell, en Allemagne. À cette époque, le Capitaine Pithon aidé du Capitaine Rousseau commandaient le Groupement Instruction. Le capitaine Bodilis succédera au capitaine Pithon en au terme de son commandement. Le régiment est composé de 3 compagnies de combat, d'un groupement d'instruction, d'une compagnie de commandement administrative et services "CCAS" une compagnie de reconnaissance, stationnée à Friedrichshafen. Effectif 1 200 hommes, officiers, sous-officiers compris.
Le régiment partit pour Wittlich près de Trêves en . Il était binôme de brigade blindée comme régiment mécanisé avec le 8e groupement de chasseurs mécanisés, tous deux à quatre unités combattantes (deux escadrons de chars et deux compagnies de combat), avec des chars AMX-13 et transports VTT. le régiment a quitté wittlich pour offenburg.
Dans les années 80, le régiment était en garnison dans la ville d'Offenburg (Allemagne, ex R.F.A.), et faisait partie de la troisième Division blindée.
En 1980, les 1er et 2e escadron du 42e RI comprenaient chacun 2 pelotons de 11 hommes avec 3 chars AMX13 canon 90 mm et 1 camion UNIMOG et un peloton de 3 chars AMX 13 canon de 75 plus 4 missiles SS11. Durant cette période, le 1er et 2e escadron firent une session de tirs à Canjuers, une présentation d'arme devant le Président Valéry Giscard d'Estaing et le Chancelier Helmut Schmidt et une mission inter-armées[réf. nécessaire].
Le 42e a effectué une première mission de relève à Berlin en pour garder la ville à l'intérieur du mur puis une nouvelle mission de relève à Berlin sous les ordres du colonel Breg au moment de la chute du mur en , avant d'être dissous en .
Après la dissolution du 42e régiment d'infanterie, la caserne ainsi que les mess des sous-officiers, des officiers, tous les bâtiments y compris ceux abritant les militaires d'active et les officiers "aspirants" ont été remis aux autorités allemandes.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[12] :
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée. [13]
Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban Médaille militaire décernée le .
Historique et citations du régiment "14-18 " (http://tableaudhonneur.free.fr/42eRI.pdf)
Ayant servi au 42 RI MECA classe 74/6 dont la devise était : « Hardi le 42 ». Le régiment a participé en collaboration avec les autorités Allemandes au renforcement de la garde de la prison de la ville lors de l'enfermement de membres de la bande à Baader. Les Allemands craignaient des possibilités d'évasion.
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