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grande école d'ingénieurs De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM[2], de nom de marque Arts et Métiers Sciences et Technologies, Arts et Métiers ParisTech ou Arts et Métiers) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[3]. Elle fait partie de ParisTech, réseau des grandes écoles d'ingénieurs parmi les meilleures en France.
Fondation |
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Type |
École d'ingénieurs (d) |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Régime linguistique | |
Fondateur | |
Directeur | |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
6 000 () |
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Enseignants |
130[1] |
Enseignants-chercheurs |
223[1] |
Budget |
120 millions d’euros () |
Pays |
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Arts et Métiers est l'une des plus anciennes et prestigieuses écoles d'ingénieurs de France, fondée en 1780 par le duc de La Rochefoucauld-Liancourt. Rattachée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur, elle compte plus de 6 000 étudiants entre élèves-ingénieurs, mastériens et doctorants. École unique disposant d’un réseau de huit campus sur tout le territoire français, elle occupe des locaux voués à l'enseignement et la recherche. Ces locaux sont des monuments historiques (tels que l'abbaye de Cluny) ainsi que des bâtiments modernes (campus de Metz).
Ses quinze laboratoires spécialisés, l'institut Carnot ARTS et ses trois instituts nationaux la placent au sein de la recherche et de l'innovation scientifique. Son évolution et son ouverture internationale au cours des vingt dernières années ont largement diversifié ses axes d'enseignement : Bachelor de technologie, diplôme d'ingénieur par l'apprentissage, entrepreneuriat ou encore mastères spécialisés.
Bien que cela ne soit pas une obligation vis-à-vis de la scolarité et de l'obtention du diplôme d'ingénieur, la plupart des élèves-ingénieurs deviennent des gadzarts – et ses anciens élèves, réunis dans la Société des ingénieurs Arts et Métiers, constituent l'un des plus importants réseaux européens d’ingénieurs issus d'un même établissement.
L'école d'aujourd'hui est le résultat d'une très longue histoire, qui débute en 1780 à Liancourt[4] dans l’Oise (ferme de la Montagne) par la volonté du duc François de La Rochefoucauld-Liancourt pour éduquer les pupilles de son régiment de cavalerie, en leur apprenant "Les Arts et les Métiers". Régiment devenu plus tard le 11e dragons, avec le concours de Monge, Berthollet, Chaptal et Laplace.
Cette ferme existe toujours et appartient à la Fondation Arts et Métiers depuis 1980, année durant laquelle le bicentenaire est célébré par la communauté des anciens élèves Arts et Métiers. L'école connait de nombreux changements de dénominations (école royale, impériale puis nationale supérieure, École nationale supérieure d'arts et métiers, Arts et Métiers ParisTech puis Arts et Métiers) et de statuts (militaire puis civile) à travers les siècles principalement dus à la succession des régimes politiques. Les prérogatives de l'école évoluent vers une formation technique et scientifique. Le premier diplôme d'ingénieur Arts et Métiers est délivré en 1907. De nouveaux centres sont créés, répartis à travers la France, pour répondre aux besoins du monde industriel durant les XIXe et XXe siècles. L'école et les élèves ont été impliqués pleinement dans les conflits mondiaux et ont été décorés à plusieurs reprises par l'État. Le développement de l'école se poursuit jusqu'à atteindre 8 centres en 1996 avec la construction du site de Metz. L'aube du XXIe siècle est synonyme pour l'école d'ouverture internationale, de diversification et de promotion de la recherche avec la construction de 3 instituts. L'histoire de l'école est également très liée à celle de la Société des ingénieurs Arts et Métiers, fondée en 1846. Pour connaître l'histoire complète de l'école, des premiers gadzarts jusqu'à l'ère contemporaine, consulter l'article principal renseignant l'histoire d'Arts et Métiers.
Depuis 1990, l’école est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel de type grand établissement[réf. souhaitée], placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
L’ingénieur Arts et métiers est un ingénieur généraliste de haute compétence technique, pragmatique et polyvalent. Sa formation s’articule autour du génie mécanique, du génie énergétique et du génie industriel. Arts et Métiers est l’école des produits et des systèmes de production. L’organisation d'Arts et Métiers repose sur ses campus en territoire, organisés en réseau coordonné par la direction générale. Ceci fait d'Arts et métiers une école nationale territorialisée, ce qui accroît sa proximité géographique avec le tissu industriel français.
Les campus occupent toujours les écoles installées aux XIXe et XXe siècles à Aix-en-Provence[S 1], Angers [S 2], Châlons-en-Champagne [S 3], Cluny[S 4], Lille[S 5], et Paris[S 6] dans des bâtiments très anciens (le plus illustre étant l'abbaye de Cluny), ou plus récemment à Bordeaux-Talence[S 7] et Metz[S 8]. Trois Instituts, à Laval[S 9], Chalon-sur-Saône[S 10] et Chambéry[S 11] complètent ce dispositif. Par ailleurs, l’école poursuit une importante politique internationale (sous la marque Arts et Métiers Institute of Technology) et a conclu pour cela plus de 190 partenariats avec des institutions étrangères. Parmi ses parcours d'études, on trouve plusieurs cursus intégrés bi-diplômants internationaux : franco-allemand, franco-américain (campus de Metz), franco-hispano-portugais (campus de Bordeaux), franco-chinois (campus d'Angers) ou encore franco-brésilien (campus de Paris). Ils s’ajoutent à d’autres formations diplômantes.
Depuis plus de vingt ans, Arts et Métiers mène une politique active de collaboration avec d'autres établissements. Ce travail s'effectue sur deux échelles différentes, une ouverture large à l'international, en multipliant et diversifiant les offres de parcours à l'étranger, ainsi qu'une collaboration rapprochée avec des établissements français, écoles de commerce, université ou écoles d'ingénieurs. On notera également la volonté de l'école de se renforcer et se repositionner dans le domaine de l'aéronautique avec la création de programmes tels que France AEROTECH[5] et l'adhésion à des initiatives comme ASTech ou l'Aerospace Valley[6]. Les principales collaborations françaises sont ParisTech et héSam détaillées dans les sections suivantes.
Au début de 2010, Arts et Métiers a co-fondé le PRES heSam, auquel participent en particulier l'Université Panthéon-Sorbonne et l'ESCP Europe, devenu, en , heSam Université. Cette ouverture de l'école a pour vocation principale de permettre aux ingénieurs d'acquérir des compétences en commerce et finance (type master en management ou MBA) en plus des connaissances de bases enseignées aux Arts et Métiers.
En 1991, l'École nationale supérieure d'arts et métiers crée avec neuf autres écoles d’ingénieurs ParisTech, qui fut jusqu'en 2015[7] un Établissement public de coopération scientifique réunissant douze grandes écoles qui se considèrent comme les meilleures dans leurs domaines respectifs. On y trouvait notamment l’École des Ponts ParisTech, Mines ParisTech, l’ESPCI Paris, AgroParisTech, l’École polytechnique et HEC jusqu'au départ de ces deux dernières.
ParisTech est aujourd'hui une fondation sous égide de la Fondation ParisTech, sous le nom de « ParisTech développement », qui regroupe toutes les écoles précédentes à l'exception des deux départs suscités.
L’École continue de porter le nom d’« Arts et métiers » qui est le sien depuis 1803. La Société des anciens élèves a déposé la marque « Arts et métiers », et entretient cette protection.
Conformément au Livre blanc publié au début de 2008, l’appellation abrégée, qui a évolué dans le temps (ENAM il y a un siècle, ENIAM jusqu'en 1962, ENSAM depuis), disparaît dans la communication de l’École et est remplacée par le nom de marque « Arts et Métiers ParisTech »[8], qui figure désormais sur tous ses documents[9]. À cette occasion, un nouveau logo est créé.
Arts et Métiers fait partie des rares établissements d'enseignement décorés, en particulier de la Légion d'honneur, à la suite de l'action de l'école et de ses anciens élèves au cours des deux guerres mondiales. Une délégation d'élèves et d'anciens élèves portant le drapeau de l'école participe chaque année, en principe au mois de novembre, à une cérémonie de ravivage de la flamme à l'Arc de triomphe de l'Étoile. Dans chaque campus d'Arts et Métiers ainsi qu'à la ferme de Liancourt, des monuments aux morts perpétuent le souvenir des gadzarts morts pour la France.
La Légion d'honneur a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par Albert Lebrun, président de la République française, et André Mallarmé, ministre de l’Éducation nationale, le .
La Croix de guerre 1914-1918 a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par le maréchal Joffre le en présence de Gaston Doumergue, président de la République française, accompagnée de la citation à l'ordre de l'armée suivante :
« Ont apporté, au front comme à l’arrière, une part glorieuse de services à la Défense nationale, en fournissant, d’une part, un important contingent d’officiers, sous-officiers et soldats pourvus d’une instruction spéciale, et en contribuant d’autre part à intensifier les fabrications de guerre par les initiatives de leurs anciens élèves. »
— Paul Painlevé, ministre de la Guerre
La Croix de guerre 1939-1945 a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par René Coty, président de la République française, le , avec la citation suivante à l'ordre de l'armée :
« De 1939 à 1945 ont pris une large part tant aux opérations de guerre qu’aux combats de la résistance. Ont apporté une contribution technique de premier plan à la victoire de nos armes. Trois cent cinquante-trois de leurs élèves ou anciens élèves sont tombés au champ d’honneur, dont quatre-vingts morts en déportation ou fusillés par l’ennemi. »
— Paris le 24 juin 1955, Pierre Kœnig, ministre de la Guerre.
Arts et Métiers est principalement une école d'ingénieurs recrutant deux ans après le baccalauréat et délivrant un diplôme dit « bac + 5 ». Depuis maintenant plusieurs décennies, elle développe de nouveaux cursus, en apprentissage, de formation initiale et de formation continue, du niveau « bac + 3 » jusqu'aux plus hauts niveaux universitaires français (doctorats et écoles doctorales).
Le recrutement des élèves ingénieurs demeure majoritairement basé sur les classes préparatoires scientifiques (environ 85 % des places), articulé autour du concours Banque PT dont l’école est organisatrice, et Concours Centrale-Supelec. Les autres voies d'admission s'organisent également autour de concours, l'école ayant rejeté un mode de recrutement sur dossier, pas assez équitable. Dans un communiqué du , Arts et Métiers annonce qu’à partir de la session 2019, elle intégrera le concours Centrale-Supélec pour le recrutement de ses étudiants des filières de classes préparatoires MP, PC et PSI. Les promotions comptent, nationalement, près de 1 100 élèves (1 098 en 2011[14]) qui sont répartis dans tous les CER (sauf celui de Paris réservé aux spécialités de fin de cursus). Ainsi les places proposées chaque année sont réparties de la manière suivante :
Cette formation a pour objectif de permettre à l'ingénieur Arts et Métiers de pouvoir exercer tous les métiers de l'ingénieur : de la production à la R&D, en passant par l'ingénierie commerciale ou le management. Tout ingénieur Arts et métiers doit acquérir les cinq capacités définissant son profil[17] :
La formation s’articule autour de trois grands thèmes :
Le bagage scientifique balaye donc tout le spectre de l'ingénierie, abordant des sciences techniques comme des sciences plus fondamentales. L'enseignement comporte également des disciplines tel que la communication ou la finance[18] :
La formation d'ingénieur Arts et Métiers possède la particularité de conserver un certain équilibre entre les cours magistraux, les séances dirigées et les expérimentations. Cependant, cet équilibre impose un emploi du temps généralement plus chargé que dans d'autres écoles d'ingénieurs.
Les deux premières années sont consacrées à l’acquisition du bagage de l’ingénieur, c’est-à-dire de connaissances scientifiques et techniques générales. La troisième année comporte, outre un tronc commun, un enseignement d’expertise et un projet de fin d'études d’une durée de six mois. Ce projet peut être réalisé en entreprise ou en laboratoire. L'élève ingénieur peut également postuler à un des nombreux masters recherches offerts par l'école.
Les trois années s'articulent autour de six types d’activités pédagogiques :
La première année comporte 30 crédits d'UEF, 20 d'UEI, 4 d'UEP et 6 d'UEL et un stage exécutant d'un mois, représentant 60 crédits ECTS. La deuxième année comporte 18 crédits d'UEF, 30 d'UEI, 6 d'UEP et 6 d'UEL et un stage optionnel de 3 mois, représentant 60 crédits ECTS. La troisième année est constituée de 13 crédits d'UEE, 5 d'UEP et 2 d'UEL représentant 30 crédits ECTS et un stage de fin d'études représentant lui aussi 30 crédits ECTS. Les unités d'expertise proposées sont les suivantes :
En première année, chaque étudiant fait un stage exécutant de quatre semaines pour découvrir le monde de l’entreprise. En fin de deuxième année, son stage assistant-ingénieur optionnel de treize semaines le met en situation réelle, à un poste d’ingénieur. Enfin, au cours du second semestre de la troisième année, le stage de fin d'études de six mois clôt le cursus.
La formation d'ingénieur Arts et Métiers offre aux étudiants qui le souhaitent la possibilité d'obtenir des certifications complémentaires :
Durant les 3 années de son cursus, l'élève ingénieur Arts et Métiers doit satisfaire certaines conditions afin de pouvoir prétendre à l'obtention du diplôme d'ingénieur généraliste. La principale condition est de posséder une moyenne générale supérieure à 12 sur l'ensemble des certificats de la scolarité[21]. Cette condition est, en général, la plus sélective. En effet, elle ne permet pas à l'élève d'avoir un "point faible", elle a donc pour but de s'assurer que le futur ingénieur possédera bien les compétences nécessaires dans tous les différents enseignements. En fin de première année, 15 à 20 % des élèves ne parviennent pas à atteindre ce seuil (source?).
En plus de ces résultats académiques, trois autres conditions doivent nécessairement être validées. La première de ces conditions prend la forme d'un test de langue international (DSH, TOEFL, DELE...) pour lequel l'étudiant doit atteindre un score minimal (exemple : TOEIC à 785 points[22]). Les deux autres conditions imposent à l'élève d'avoir passé une période de stage dans un contexte industriel et également d'avoir effectué une partie de son cursus à l'étranger.
Une fois toutes ces conditions validées, l'étudiant peut prétendre à l'obtention du diplôme d'ingénieur Arts et Métiers, qu'il se voit remettre lors des cérémonies de fin d'année organisées dans chacun des centres. Pour chaque promotion, les meilleurs élèves sont distingués en recevant les médailles d'or (au nombre de huit, selon certaines conditions) et d'argent.
Les ingénieurs Arts et Métiers sont généralement reconnus pour leur esprit d'innovation, leurs grandes compétences techniques et leur aptitude à manager et travailler en équipe[23]. Ce profil dirige la plupart des ingénieurs Arts et Métiers vers un emploi dans un grand groupe ou une multinationale (en 2012, 49,2 % des jeunes diplômés travaillaient dans des entreprises de plus de 10 000 employés)[24]. D'une même manière, la forte proportion d'étudiants en possession d'un double diplôme étranger ou ayant une expérience internationale se reflète dans le pourcentage de jeunes diplômés travaillant à l'étranger (en 2012, 23,1 % travaillaient à l'international).
Les élèves et diplômés disposent pour leurs recherches d'emplois du réseau et des moyens de la société des ingénieurs Arts et Métiers : service emploi-carrières pour les postes de cadre en entreprises, Arts et Métiers Business Angels, et CLENAM pour la création et la reprise d'entreprises.
Les ingénieurs Arts et Métiers exercent en grande majorité leurs compétences dans des postes de cadre (99,3 % en sortie d'école) et se répartissent dans la plupart des secteurs du monde industriel. Cependant, le secteur de l'industrie des transports (aéronautique, automobile, navale, ferroviaire) s'impose comme le plus plébiscité[25]. Suivent, par ordre d'importance, l'énergie, le conseil, le BTP, les télécommunications, l'agroalimentaire, l'industrie biomédicale, la chimie, le luxe et la robotique.
En 2017, le salaire moyen des jeunes diplômés atteignait 43 k€ pour les postes d'ingénieurs en France et 59 k€ pour les diplômés commençant leur carrière à l'étranger[26].
La formation offerte par les Arts et Métiers a toujours eu une vocation d'ascenseur social. Elle forme, dès ses débuts, des enfants orphelins ou pupilles de la nation aux métiers techniques, dans le but de leur offrir un choix d'avenir. Cet aspect se retrouve dans la formation d'ingénieur actuelle où l'égalité des chances prend une place importante, avec un nombre d'élèves boursiers oscillant autour de 25 % (24 % en 2010[27]). À l'opposé de certaines grandes écoles qui possèdent une sociologie proche d'un modèle de caste[28], l'école des Arts et Métiers a toujours mis en place les aménagements nécessaires pour rester accessible à l'ensemble des classes sociales. Par exemple, des initiatives comme « Les cordées de la réussite[29] » ou le programme OPTIM[30] sont destinées à accompagner des élèves de collège, de lycée ou de l'enseignement supérieur vers des carrières scientifiques.
Cependant, même si la diversité perdure dans le recrutement des élèves ingénieurs, un glissement des catégories socio-professionnelles reste constaté, à tel point qu'aujourd'hui près de la moitié étudiants ont des origines sociales liées au secteur industriel[31] (techniciens, cadres ou patrons de l'industrie).
Avec la création de ParisTech et à la suite du rattachement de l'ESTP, le catalogue de doubles diplômes avec des établissements français s'est élargi. Arts et Métiers délivre maintenant des doubles diplômes en partenariat avec :
Il en est de même avec une série d'établissements étrangers et des doubles diplômes créés durant les vingt dernières années. Il est à noter que chaque école partenaire est en général associée à une spécialité d'enseignement :
Indépendamment des doubles diplômes, Arts et Métiers a développé près de 190 partenariats avec des établissements étrangers. Ces écoles partenaires offre la possibilité aux étudiants de passer un ou deux semestres à l'étranger, généralement durant la deuxième année. Elles peuvent également permettre à l'étudiant d'acquérir une spécialité en dernière année. Cette liste est partielle, voir la liste complète en lien[S 12].
Depuis , Arts & Métiers forme des élèves-ingénieurs du corps des ingénieurs militaires d'infrastructure, dans le cadre d'un partenariat avec le ministère de la Défense[33].
Le cursus spécifique se décompose comme suit :
Ces élèves ont un statut militaire, ils ont ainsi une solde et un contrat d'engagement de dix ans (quatre ans de formation, six ans de service). Cette formation est dispensée sur le campus Arts et Métiers d'Angers.
Arts et Métiers forment chaque année plusieurs centaines d'ingénieurs par la voie de l'apprentissage.
Ces diplômes d'ingénieurs par l'apprentissage permettent principalement la spécialisation dans différents domaines techniques (Travaux Publics, Génie électrique, industriel, mécanique, énergétique, gestion et prévention des risques). Les formations s'effectuent en partenariat avec des associations issues des branches professionnelles.
Ces formations sont également ouvertes à la formation continue, avec un rythme d'alternance optimisé pour permettre un partage avec les apprentis et un maintien dans l'emploi avec passage progressif aux fonctions d'ingénieurs.
Le campus d'Angers est le seul à proposer la formation généraliste par apprentissage. Cela permet aux étudiants apprentis d'obtenir le même diplôme que les étudiants en cursus classique, tout en leur permettant d’acquérir trois ans d'expérience professionnelle.
Arts et Métiers est la première grande école d'ingénieurs à lancer un cursus de type « Bachelor de Technologie ». Il a pour objectif de proposer aux bacheliers attirés par les sciences une étape intermédiaire avant un diplôme d'ingénieur plus exigeant. Ce bachelor repose sur une formation scientifique et technologique de qualité dont la principale caractéristique est de correspondre au mieux aux besoins de l'industrie d'aujourd'hui.
Il formera donc, d'ici 2017, des techniciens supérieurs de niveau Bac + 3 immédiatement opérationnels dans un métier industriel. Quarante-huit places sont ouvertes pour la rentrée 2014, sur les campus de Bordeaux et Châlons en Champagne[34]. Ce nouveau cursus recrute des bacheliers technologiques « sciences et technologie de l'industrie et du développement durable » (bac STI2D)[S 13].
Il est d'ores et déjà reconnu comme un des cursus les plus innovants par le magazine Orientation[35].
Vingt-quatre spécialités de masters recherche sont disponibles, dont un réalisé en partenariat avec des établissements de ParisTech et deux avec d'autres établissements français. Certains de ces masters recherche sont enseignés exclusivement en anglais.
Département | Spécialité |
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Conception, Industrialisation, Risque, Décision (CIRD) | Innovation, Conception, Ingénierie • Conception, Industrialisation, Innovation • Ingénierie du Virtuel et Innovation • Ingénierie Numérique • Knowledge Integration in Mechanical Production • Sciences de l'Information et des Systèmes • Sciences de la Décision et Management des Risques • Énergie Nucléaire (collaboration avec ParisTech)• Sciences de la fusion (collaboration avec l'INSTN) |
Fluides et Systèmes Énergétiques (FISE) | Énergétique et Environnement • Énergie Électrique et Développement Durable • Environnement Naval • Mécanique des fluides, fondements et applications • Sciences mécaniques et ingénierie |
Mécanique, Matériaux, Procédés (M2P) | Ingénierie des Matériaux et des Surfaces • Ingénierie mécanique et matériaux • Mécanique et Énergétique • Mécanique des matériaux et des structures • Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire • Systèmes avancés et Robotique • Dynamique Structures, Matériaux et Systèmes Couplés (Avec CentraleSupélec) |
Biomécanique ostéoarticulaire et tissulaire (BIOST) | Ingénierie Tissulaire et Biomécanique des Tissus • Biomécanique et Modélisation du Système Ostéoarticulaire • Biomécanique des Chocs et Sécurité des Transports |
Arts et Métiers a créé et anime deux écoles doctorales en collaboration avec d'autres établissements français.
Il s'agit de l'école doctorale 432, commune avec l'École nationale supérieure des mines de Paris[36]. Elle traite de plusieurs disciplines : mécanique des solides, des matériaux et procédés, biomécanique et ingénierie pour la santé, mécanique des fluides, énergétique et génie électrique, et enfin conception et industrialisation pour le développement durable.
En 2013, 442 doctorants composaient les effectifs de cette école, dont 237 venant exclusivement d'Arts et Métiers. Cet organisme fait également partie des instituts Carnot ARTS et M.I.N.E.S.
C'est l'école doctorale 471, commune avec HEC, ESTP et l'IAE de Paris[37] : sciences de gestion, RSE et économie.
En 2007, 127 étudiants composaient les effectifs de cette école.
La formation continue a été largement développée à partir du niveau master. Arts et Métiers propose désormais deux MBA (un MBA spécialisé et un executive MBA) et près de vingt mastères spécialisés (Bac + 6) accrédités par la conférence des grandes écoles (CGE)[38], dont certains classés parmi les meilleurs de France[39],[40]. Deux de ces mastères spécialisés sont effectués en partenariat avec des organismes français. Ils sont orientés autour de trois grands axes principaux, représentant les axes de perfectionnement développés par l'école. Les différentes formations sont résumées dans le tableau suivant :
Domaine | Spécialité |
---|---|
Management | gestion des ressources humaines et de la mobilité internationale (Campus de Paris, avec l'ENS) • management global des risques (Campus de Paris, avec l'ESTP) • management de la maintenance (Campus de Paris) • management de la qualité (Campus de Paris) • manager l'innovation et le développement d'activité (Campus de Paris) • management des contrats globaux (Campus de Paris) • management stratégique du changement par l’innovation (Campus d'Aix en Provence) |
Énergie et développement durable | construction et habitat durables • énergies renouvelables et leurs systèmes de production (Campus d'Aix-en-Provence) • écoconception et management environnemental (institut de Chambéry) • technologie des systèmes hybrides de production d’électricité et de chaleur (Campus de Lille) • expert en Projets et Production Energies Renouvelables
- expert en sûreté nucléaire (campus d’Aix-en-Provence) |
Techniques avancées | ingénierie aéronautique et spatiale (Campus de Bordeaux) • Nuclear Safety (pôle méditerranéen de l’innovation) • lean : production et Logistique (Campus de Paris) |
Depuis plusieurs années, l'école a développé un enseignement spécifique à la création d'entreprise dans le cursus ingénieur Arts et Métiers, la filière CREDA (création d'entreprise et développement d'activités), en dernière année. Cette filière amène aux élèves les connaissances nécessaires pour mener à bien leur projet, mais leur permet également de rencontrer des acteurs majeurs de la création d'entreprise (chambres de commerce, industriels, investisseurs). Chaque année, les étudiants CREDA partent également dans un pays étranger[41] pour découvrir comment se déroule la création d'entreprise dans un contexte différent (en 2016, c'est au Chili). Les élèves de cette filière ont créé leur propre association, appelée Entrepren'Arts qui vise à soutenir leurs projets globaux et individuels.
Par ailleurs, elle a mis en place un incubateur de startups. De leur côté, certains campus ont créé leur propre structure d'accompagnement, comme Lille et Paris. Ces structures offrent un accompagnement complet des projets durant 18 mois, sur les plans stratégique, financier et marketing, tout en gardant à disposition des entrepreneurs l'accès aux moyens techniques (laboratoires et équipements) de l'école[42].
En parallèle, la société des ingénieurs Arts et Métiers peut accorder des prêts à l'occasion de la création d'entreprises et dispose d'un réseau de Business Angels (Arts et Métiers Business Angels). Ces deux organismes sont présents à Paris et dans la plupart des campus de l'école.
Arts et Métiers possède quinze laboratoires de recherche, et vingt et un avec ses partenaires dans le cadre de la structure ARTS. Ils s'articulent en trois axes d’enseignement et de recherche : onze en « mécanique, matériaux, procédés », cinq en « fluide et systèmes énergétiques » et six en « conception, industrialisation, risque, décision ». Ces laboratoires regroupés ont obtenu le label d'excellence « Institut Carnot ARTS ». La structure ARTS s'occupe en particulier de la conclusion des contrats de recherche entre les laboratoires et les entreprises et draine plus de 15 millions d'euros de contrats chaque année.
Les quinze laboratoires Arts et Métiers sont présentés succinctement dans le tableau suivant, ainsi que les collaborations de l'école avec d'autres établissements, comme l'école navale ou l'école centrale de Lille.
Nom | Nom Complet | Type | Centre | Domaine | Structures partenaires |
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DynFluid | Laboratoire de dynamique des fluides | EA | Paris | Ce laboratoire est spécialisé en aérodynamique, turbomachines, aéro-acoustique, instabilités (modélisation et calcul). Il met au point des méthodes numériques de haute précision. Il analyse, conçoit et optimise des turbomachines[S 14]. | |
I2M | Institut de mécanique et d'ingénierie | UMR | Bordeaux | Mécanique théorique et appliquée couplée à la physique et aux transferts, en fluides, acoustique et matériaux (en particulier le bois), en technologie mécanique et en génie civil en incluant ses dimensions géophysiques[S 14]. | Université Bordeaux I, Institut polytechnique de Bordeaux, INRA |
IRENav | Institut de recherche de l’École navale | EA | Brest | Mécanique et énergie sous l’angle des transferts et leurs applications industrielles dans le milieu maritime. Utilisation des systèmes d’information géographiques comme outils d’observation, de modélisation et de simulation de l’évolution du milieu marin. Acoustique sous-marine et observation des fonds marins[S 15]. | École navale |
L2EP | Laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille | EA | Lille | Production et transformation de l’énergie électrique : modélisation des systèmes, électronique de puissance appliquée, réseaux électriques et sources dispersées, étude des matériaux magnétiques, conception et optimisation de machines et de systèmes, mise en œuvre des actionneurs piézoélectriques[S 16]. | Centrale Lille |
LABOMAP | Laboratoire bourguignon matériaux et procédés | EA | Cluny | Usinage grande vitesse avec maîtrise globale du procédé appliqué aux matériaux difficiles et surfaces complexes. Usinage et mise en forme du bois. Traitements superficiels et optimisation des matériaux et alliages[S 17]. | ECAM LaSalle Campus de Lyon |
LAMPA | Laboratoire Arts et Métiers ParisTech d’Angers | EA | Angers, Laval | Deux sites pour ce laboratoire : Angers pour les procédés, matériaux et durabilité, hydrodynamique et instrumentation et Laval pour la conception et intégration de systèmes de réalité virtuelle, l'optimisation des processus de conception et d'innovation[S 18]. | |
IBHGC | Institut de biomécanique humaine Georges Charpak | EA | Paris | Application des méthodes de la mécanique aux systèmes vivants (l’homme) : biomécanique des tissus, biomécanique ostéoarticulaire, biomécanique des chocs et du confort. Un point marquant : la reconstitution du squelette en trois dimensions pour l’assistance clinique, la planification du geste chirurgical et l’aide au diagnostic de pathologies ostéoarticulaires (ostéoporose). Les travaux du LBM ont notamment conduit, en collaboration avec ceux de Georges Charpak, à la naissance et au développement de la société EOS Imaging, premier élément d'une nouvelle génération de l'industrie de l'imagerie médicale en France[S 19]. | |
LCFC | Laboratoire de conception fabrication commande | EA | Metz | Maîtrise de l’interaction pièce-procédé-ressource en usinage et rectification. Conception et fabrication intégrée de produits à haute performance. Industrialisation des procédés et moyens de production innovants. Structuration et formalisation des connaissances pour l’intégration produit-process. Modélisation et commande de systèmes électromécaniques complexes[S 20]. | |
LCPI | Laboratoire conception de produits et innovation | EA | Paris | Optimisation du processus de conception et d’innovation autour de trois axes : le formalisme projets, la modélisation et l’intégration des métiers, les modes de représentation intermédiaire des produits. Ces domaines intègrent l’ergonomie, la qualité, la maintenance, l’éco-conception, le prototypage rapide et l’environnement[S 21]. | |
LIFSE | Laboratoire d'ingénierie des fluides et des systèmes énergétiques | UMR | Paris | Les principaux axes de recherche du LIFSE s’articulent autour de l’hydrodynamique, l’aérodynamique, l’acoustique, la thermique et la thermodynamique notamment mises en œuvre pour le développement des turbomachines. Ces axes de recherche s’inscrivent dans les secteurs de l’énergie renouvelable, la mobilité durable, l’aéronautique et le spatial, les procédés et la santé | |
LEM3 | Laboratoire d'étude des microstructures et de mécanique des matériaux | UMR | Metz | Caractérisation fine des matériaux. Etude et modélisation de leur comportement mécanique à différentes échelles, jusqu'au calcul des structures et procédés de fabrication[S 22] | Université de Lorraine, ENIM |
LML | Laboratoire de mécanique de Lille | UMR | Lille | Mécanique des Fluides appliquée aux écoulements internes dans les pompes et ventilateurs (cavitation, interactions rotor/stator), au régime transitoire des machines hydrauliques et à l’hydroacoustique[S 23]. | Centrale Lille, Université Lille I |
LSIS–INSM | Laboratoire de sciences de l'information et des systèmes : ingénierie numérique de systèmes mécaniques | UMR | Aix-en-Provence, Lille | Contribution à la maîtrise des processus de développement de systèmes, systèmes dynamiques multi-physiques et commandes associées, nouveaux modes d’utilisation de maquettes (modèles) numériques, processus de conception et de prise de décision[S 24]. | Université d'Aix-Marseille, Université de Toulon |
MSMP | Laboratoire mécanique, surface, matériaux et procédés | EA | Aix-en-Provence, Châlons-en-Champagne, Lille | Ingénierie multiphysique des procédés (procédés de fabrication à l’échelle 1, physique, paramètres technologiques, fonctionnalisation des surfaces manufacturées). Matériaux (outils de caractérisation microstructurale et développement de méthodes correspondantes, simulation de microstructures et de couplages mécaniques). Surface et interface (développement d’outils et méthodes de caractérisation dimensionnelle et mécanique, approche multiéchelle). Mécanique (Mécanique expérimentale, simulation mécanique, approche multiéchelle)[S 25]. | |
PIMM | Laboratoire de procédés et ingénierie en mécanique et matériaux | UMR | Paris | Le PIMM regroupe trois unités de recherche : le laboratoire d’ingénierie des matériaux, le laboratoire de mécanique des systèmes et des procédés et le laboratoire pour l’application des lasers de puissance. Son spectre va de la mécanique des matériaux et des structures à la chimie des polymères en passant par les procédés de mise en forme et d’assemblage ainsi que les méthodes avancées de la simulation numérique[S 26]. | CNAM |
La vie étudiante à Arts et Métiers comprend de multiples associations, entre action humanitaire, entrepreneuriat, activités culturelles, sportives et festives ou encore coutumes folkloriques. Elle se déroule sur deux plans, d'abord à l'intérieur de chacun des centres d'enseignement, où sont présentes les associations d'élèves locales, mais également sur le plan national, avec l'Union des élèves qui coordonne les événements tels que le forum Arts et Métiers, les manifestations sportives de l'Union Athlétique Intergadzarts, Skiozarts, etc. L'union des élèves dispose d'un budget de 6,8 millions d'euros annuel et gère tous les évènements nationaux.
Arts et Métiers est une école publique. Les frais de scolarité y sont donc les mêmes que dans toutes les autres écoles d'ingénieurs publiques (de l'ordre de 600 euros par an[43]). Il est à noter que les élèves boursiers sont dispensés de payer ces frais d'inscription. De plus, pour les élèves en difficulté financière, des aménagements ou des bourses peuvent être accordés, par exemple par l'association des anciens élèves.
La plupart des étudiants loge dans des résidences intégrées aux campus ou situées à proximité (cas de Paris), dotées du statut de résidence universitaire, mais largement financées par l'association des anciens élèves. Du fait de la diversité historique et géographique des différents campus, le fonctionnement et les équipements des résidences peuvent-être variés. Par exemple, dans certains centres, les locaux des associations étudiantes sont situés dans les résidences (à Metz par exemple), alors que dans d'autres cas ils peuvent être incorporés dans l'école. De même la plupart des campus hébergent un restaurant universitaire et les infrastructures communautaires classiques (bibliothèque, terrains sportifs et gymnase, foyer des élèves...). L'organisation architecturale des campus peut également être variée. Sur les campus modernes (Metz et Bordeaux), résidence et école possèdent des bâtiments bien distincts, alors que dans d'autres cas, comme à Lille, ils peuvent très bien partager la même structure.
Résidence du campus de Metz, modèle de résidence intégrant également les locaux d'associations.
Classements nationaux (classée en tant qu'Arts et Métiers au titre de son diplôme d'ingénieur)
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
DAUR Rankings[44] | 2022 | 34-35 |
L’Étudiant[45] | 2022 | 14-16 |
L’Usine Nouvelle[46] | 2022 | 41-42 |
Le Figaro Étudiant[47][pertinence contestée] | 2022 | 16-18 |
Classements internationaux (classée en tant qu'Arts et Métiers)
Nom | Année | Rang (monde) | Rang (France) |
---|---|---|---|
CWUR[48] | 2021-2022 | 1474 | 64 |
QS Top Universities[49] | 2022 | N.C. | N.C. |
Shanghai Ranking[50] | 2021 | N.C. | N.C. |
Times Higher Education[51] | 2022 | 801-1000 | 28-32 |
La Société des ingénieurs Arts et Métiers[S 27] (SOCE), fondée en 1846, est une des plus anciennes associations d'anciens élèves de France et la plus nombreuse avec plus de 30 000 adhérents. Elle est impliquée dans la vie moderne de l'école et forme, avec l'union des élèves et la direction, un système considéré comme tripartite. Ainsi, même si la scolarité n'est en théorie pas liée à la participation aux activités traditionnelles de l'Union des Elèves, l'école se montre arrangeante et tolère notamment le port de signe traditionnels distinctifs sur les lieux scolaires, augmentant ainsi l'importance que l'association prend dans la vie des jeunes étudiants. L'école a le droit d'utiliser la marque déposée « Arts et Métiers », avec deux majuscules, qui appartient à l'association. Elle est présente sur tous les campus.
Au cours des XIXe et XXe siècles, les gadzarts ont créé et développé de nombreuses entreprises aujourd'hui disparues comme les constructeurs automobiles Richard-Brasier, De Dion-Bouton, Delage et Delahaye, les locotracteurs Gaston Moyse et les ascenseurs Roux-Combaluzier (intégré dans le groupe Schindler).
De même, des gadzarts ont créé ou développé de très grandes entreprises françaises Altran Technologies, Calor (groupe SEB), Angénieux (groupe Thales), LCIE Bureau Veritas, Alcatel (Compagnie générale d'électricité), Essilor, Safran (SAGEM), Saint-Gobain (Pont-à-Mousson), Sanofi et Schneider Electric (Merlin Gerin).
Aujourd'hui, il existe plusieurs entreprises fondées ou développées par des gadzarts dans différents domaines surtout techniques : les hélicoptères Guimbal, la société d'ingéniérie sous-marine Comex, le fabricant d'engins de chantiers Mécalac, le fabricant de machines d'emballage Cermex, le négociant de matériaux de construction Doras, le groupe de services à l'industrie Ortec, le constructeur informatique Archos, le précurseur des smartphones Palm (groupe Hewlett-Packard), le site Internet Deezer. On citera enfin dans le domaine de l'énergie les PMI innovantes Énergiestro et Saltel industries.
En plus de deux siècles d'existence, l'École nationale supérieure d'arts et métiers a vu passer de nombreux élèves devenus célèbres :
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