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dessinateur belge de bande dessinée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Yves Swolfs, né le à Bruxelles (région de Bruxelles-Capitale) en Belgique, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée réaliste belge. Principalement connu pour ses westerns Durango ou Lomesone et ses séries fantastiques Le Prince de la nuit ou Vlad.
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Yves Swolfs naît le à Bruxelles[1]. À la fin des années 1970, après des études littéraires, Yves Swolfs fait des études de journalisme (1976-1979)[2] et suit des cours auprès de Claude Renard à l'atelier R, section bande dessinée de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles[3]. La fin de ses études est sanctionnée par un diplôme décerné par l'École Supérieure d'Art[3]. Sa première histoire paraît dans le second volume du 9e Rêve[3], série d'albums collectifs des étudiants de l'atelier, paru en 1978 chez Édition des Archers.
Yves Swolfs commence sa carrière de dessinateur par des illustrations publicitaires, de petites bandes dessinées et divers travaux[4]. En , il crée Durango, personnage de western inspiré par le western spaghetti Le Grand Silence et Jean-Louis Trintignant[5]. La série paraît sans prépublication dans la collection « Wild West Story » des Éditions des Archers[6],[3]. Dargaud la rachète dix ans plus tard[3]. La série devient rapidement un grand succès populaire[7].
En 1987, il s'essaye à la bande dessinée historique avec Dampierre, série créée pour le magazine Vécu (Glénat), dont l'intrigue se situe à l'époque des guerres vendéennes et de la Révolution française[3]. Paru en septembre-, le tome 2 est présenté en avant-première au château du Puy du Fou. À partir du troisième tome, il se concentre sur son scénario et en abandonne le dessin à Éric, puis à Pierre Legein. En 1990, Yves Swolfs rend un hommage graphique à François Walthéry dans l'album collectif Natacha. Spécial 20 ans (Marsu Productions, 1990), qui célèbre le 20e anniversaire de la série Natacha[4]. En 1994, il entreprend la saga du Prince de la nuit[3], une histoire de vampire à travers les âges. En , il imagine les aventures de Vlad avec Griffo au dessin, parues dans la collection « Troisième Vague » du Lombard[3]. Il écrit un western intitulé Black Hills 1890 pour le dessinateur Marc-Renier (1999-2003 ; trois titres dans la collection « Grafica » aux éditions Glénat). Il écrit un thriller James Healer pour Giulio De Vita[4] (2002-2004 ; trois titres chez Le Lombard). En 2003, il démarre une nouvelle série intitulée Légende, une saga d'heroic fantasy qui conte la lutte du bien contre le mal[8] et qui se déroule au Moyen Âge[4]. En 2006, il revient à Durango mais comme scénariste, laissant le dessin à Thierry Girod (Soleil Productions)[4]. En 2008, il écrit le scénario d'un roman graphique Rémission[9] pour Brice Cossu qui paraît chez Soleil. En 2017, il crée à nouveau seul une nouvelle série western[10] Lonesome[7],[11],[12] dont la première aventure est prépubliée dans L'Immanquable[13] à partir du no 82, l'album paraît chez Le Lombard[2]. À partir de 2018, il scénarise seulement la série Le Prince de la nuit, cédant le dessin à Thimothée Montaigne[2]. En 2019, il publie trois albums : le neuvième volume du Prince de la nuit, le deuxième titre de Lonesome et il réalise la couverture du tome 8 de Légende repris au scénario par Ange et au dessin par Stéphane Collignon[14].
En outre, il réalise de très nombreux ex-libris[15] et quelques affiches de festivals[16].
Selon Patrick Gaumer, Yves Swolfs est un dessinateur réaliste qui s'est rapidement révélé détaché de toute influence et par ailleurs un excellent scénariste[1].
Parallèlement à la bande dessinée, Yves Swolfs joue de la guitare au sein d'un groupe de hard rock, « Lazare »[3],[4]. Fin 2006, le nouveau groupe musical de Swolfs (« Wolf Gang »[4]) sort un CD qui accompagne le tome 3 de Légende. Actuellement, il joue avec le groupe Jyve[2].
Compositeur du morceau Boulevard des rêves brisés déposé à la SABAM en 1987, il cite, en 1995, Michael Jackson à comparaître devant la justice belge pour le plagiat de sa composition dans la chanson Give In to Me ; il s'en explique le , où il accorde une interview au journal télévisé de la RTBF et interprète son morceau à la guitare[17],[18]. Débouté en première instance, il obtient gain de cause en appel. Michaël Jackson et son distributeur en Belgique Warner Chappell Music sont condamnés à payer 10 000 euros à titre de dommage moral pour contrefaçon[17],[19].
Yves Swolfs demeure à Lustin en [20], il est marié à Sophie Swolfs ; coloriste, ensemble ils ont une fille Julie Swolfs, également coloriste[21].
Série en cours
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Dampierre Série finie
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Série en cours
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Black Hills 1890 Série finie
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Série finie
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Série finie
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Série en cours
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Lonesome Série en cours
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Durango La jeunesse Série en cours
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2 œuvres de cet artiste sont conservées au Centre belge de la bande dessinée et font partie du patrimoine mobilier de la région Bruxelles-Capitale[61].
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