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maison d'édition française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Daniel Maghen est une galerie d'art spécialisée dans les illustrations et planches de bande dessinée située au 36 rue du Louvre à Paris (1er) et une maison d'édition fondée en 2005, publiant des bandes dessinées, des biographies en images d'auteurs de bande dessinée, des ouvrages d'illustrations et des catalogues d'expositions. À partir de 2019, l'enseigne Daniel Maghen réalise également des ventes aux enchères d'originaux.
Daniel Maghen
Arts Graphiques | |
Création | 12-02-1999 |
---|---|
Forme juridique | Société à responsabilité limitée |
Direction | depuis le 01-01-2000 : Daniel Maghen |
Activité | Commerce de gros d'autres biens domestiques (code 4649Z) |
Effectif | non précisé |
SIREN | 421 875 550 |
Chiffre d'affaires | 5 039 500 € en 2018 |
Résultat net | 816 100 € en 2018[1] |
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L’activité historique de la galerie Daniel Maghen est la commercialisation de planches originales de bandes dessinées ainsi que d’illustrations. De sa passion pour la bande dessinée, le galeriste Daniel Maghen « a fait un business rentable[2] ».
Le fond de la galerie Daniel Maghen comprend environ 8 000 originaux de bande dessinée de plus de 300 auteurs différents[3].
La galerie Daniel Maghen organise une dizaine d'expositions par an.
Daniel Maghen intervient également, depuis 2010, sur le marché des ventes aux enchères, en qualité d’expert pour les études Tajan[12], et Christies[13]. Depuis 2019, il a monté sa propre maison de vente aux enchères, exploitée par la société Daniel Maghen Enchères Et Expertises. La première vente a été organisée en octobre 2019[14].
En 2005 est fondée la maison d'édition[15]. L’activité éditoriale des Éditions Daniel Maghen est structurée autour de plusieurs collections :
En 2017, Philippe Biermé est accusé d'avoir détourné à son profit des planches originales d'Edgar P. Jacobs par l'intermédiaire de galeries d'art parisiennes, dont celle tenue par Daniel Maghen[23],[24]. D'après Gaëtan Laloy, qui préside la Chambre belge des experts en bande dessinée : « Ces [originaux de Blake et Mortimer] avaient été rassemblés par le galeriste Daniel Maghen. La personne qui les lui avait fournis ne pouvait les avoir trouvés que dans les coffres de la Fondation[25]. » L'information est corroborée par d'autres témoignages, publiés dans Aujourd'hui en France[26]. Maghen proteste sur Actua BD en novembre 2018[27] : « J’ai acquis en 2015 un certain nombre de planches d’Edgar P. Jacobs, de manière officielle et légale. […] Les planches que j’ai achetées ont également été vendues de manière transparente, officielle et légale, à différents collectionneurs dont je déplore que la probité soit mise en doute. »
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