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médecin et professeur à l'Université Laval De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Yv Bonnier Viger, né le à Montréal (Canada), est un médecin et épidémiologiste, spécialiste en santé publique et médecine préventive au niveau international, directeur régional de santé publique de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et professeur agrégé et directeur du Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine de l'Université Laval.
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Cree Board of Health and Social Services of James Bay (en) (depuis le ) Université Laval |
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Yv Bonnier est le fils d'Irénée Bonnier (1923-2013), député à l'Assemblée nationale du Québec de 1973 à 1976, et de Raymonde Viger[1].
Il obtient son diplôme d’études collégiales en sciences pures au Collège de Lévis en 1969[2]. Il voyage dans l'Amérique du Sud avant de commencer en 1971 des études de médecine à Montréal, mais retourne au monde du travail en 1975, puis il devient mécanicien, travaillant dans plusieurs pays, notamment en Guinée-Bissau, où il travaille en 1985 à la conception de puits durables dans les villages[3].
Il entreprend en 1986 des études pour un baccalauréat en mathématiques et informatique à Montréal, puis devient enseignant d'informatique au Burundi. C'est là qu'il est confronté avec l'épidémie de sida et qu'il implante un programme de lutte contre le sida dans le cadre du Programme canadien de lutte contre le sida en Afrique francophone (SIDA1). Cela l'incite à reprendre ses études de médecine à l'Université Laval[2]. Cette université a créé en 1987 le Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD)[4]. Il combine pour son travail de maîtrise ses connaissances en épidémiologie et informatique avec son intérêt pour l'enseignement en initiant, en 1990-1991, une vingtaine de Centres régionaux de surveillance épidémiologiques au Burkina Faso et en Côte-d'Ivoire, pour le CCISD, toujours dans le cadre de SIDA1[5]. Par la suite, il est membre et Président du conseil d'administration du Centre de coopération internationale en santé et développement[4].
Avec cette expérience, il est un des co-auteurs, en 1996, de l'ouvrage Épidemiologie appliquée - Une initiation à la lecture critique en sciences de la santé, qui connait plusieurs éditions et pour lequel il a reçu plusieurs prix.
Ensuite, il s'engage à la fois professionnellement et politiquement pour la santé publique des communautés autochotones Inuit et Cris du Nord du Québec, notamment avec l'étude multi-communautaire d'environnement et santé Nituuchischaayihtitaau Aschii, initiée en 2003[6]. Il est alors membre du Conseil Cri de la Santé et des Services sociaux de la Baie James.
Il entreprend parallèlement en 2007-2008 une étude d’International Master for Health Leadership à l’Université McGill[7].
Il est l'initiateur, en 2011, de la Clinique SPOT (clinique communautaire de santé et d'enseignement), qui vise à mieux soutenir les personnes marginalisées et vulnérables de la ville de Québec, tout en exposant les étudiants en sciences de la santé et en sciences sociales à la réalité de ces citoyens. Le Prix d’excellence 2015-2016 du ministère de la Santé et des Services sociaux, souligne le modèle d’innovation et d’efficacité de SPOT[8],[9].
De 2009 à 2015, il est président de l’Association des médecins spécialistes en santé communautaire du Québec[10].
De 2010 à 2015 il est directeur du Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université Laval.
Vers 2010, le gouvernement veut rouvrir la mine Jeffrey, une mine d'amiante chrysotile située près de la ville d'Asbestos[11]. Yv Bonnier-Viger s'oppose à ce projet[12]. Par la suite, il fera en une tournée internationale de workshops et conférences contre l'amiante en 5 pays d'Asie[13],[14]. Il défend l'utilisation de l'amiante comme un matériau à réserver aux usages spéficiques, « là où il n’existe aucune autre solution[15] ».
En , il est nommé directeur de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Gaspésie[10] Dans cette fonction il est responsable de la gestion de l'épidémie de Covid-19 en Gaspésie[2].
Pour Yv Bonnier Viger, la lutte à la pauvreté et aux inégalités sociales de santé est une des priorités nationales de santé publique. Il a fait des recherches scientifiques aussi sur ce sujet et il plaide pour une assurance revenu de base. Il est un des fondateurs de l'Alliance Revenu de Base des Régions Est (ARBRE)[16].
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