Somain
commune française du département du Nord De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Somain Écouter est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. L'ancienne commune de Villers-Campeau a été absorbée par Somain en 1947. Somain est également connu pour avoir été une grande commune minière, avec les fosses La Renaissance, Saint Louis, Casimir Périer et De Sessevalle ; l'extraction y a cessé en 1970.
Somain | |||||
La mairie et le clocher de l'église Saint-Michel, le triage ferroviaire, la rue Woodrow-Wilson, le théâtre Gérard-Philipe, le parc Anne-Frank, le logement de la brasserie Laden-Wallez, la cité Beaurepaire, le calvaire du Marécaux. |
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Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Julien Quennesson 2020-2026 |
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Code postal | 59490 | ||||
Code commune | 59574 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
11 790 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 957 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 383 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 21′ 30″ nord, 3° 16′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 48 m |
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Superficie | 12,32 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Somain (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sin-le-Noble | ||||
Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-somain.fr | ||||
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Les communes limitrophes sont Abscon, Aniche, Bruille-lez-Marchiennes, Fenain, Rieulay et Marchiennes.
Somain a lancé une analyse environnementale urbaine (AEU) dans le cadre de la révision de son plan local d'urbanisme, avec l'aide de la société PAYSAGES (bureau d'étude expert AEU), et GAHIA (bureau d'étude expert haute qualité environnementale).
L'altitude de la ville varie entre 16 et 48 mètres. L'altitude la plus basse est trouvée au Nord de la ville vers la Scarpe qui passe à Marchiennes, l'altitude la plus élevée peut être trouvée au Sud de la ville, sur la route allant vers Bouchain.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Cavin, le Courant de Larrentis, le Courant de Beaurepaire[1], la Cité de la Sucrerie[2], le Courant de l'abbaye[3], le Courant du Moulin[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 14 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Somain est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Somain, dont elle est la commune-centre[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,8 %), zones urbanisées (33,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,9 %), prairies (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), forêts (3 %), zones humides intérieures (0,1 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Somain est desservie par l'autoroute A21 grâce aux sorties 27 et 28.
Depuis le , les autobus du réseau de transport douaisien Évéole desservent Somain avec les lignes 12, 18, 19 et 20.
Les lignes 811 et 851 du réseau interurbain Arc-en-Ciel desservent également la commune.
Somain est un important nœud ferroviaire disposant notamment d'une gare de triage. La gare est également desservie par des TER Hauts-de-France.
Le nom de Somain fait penser aux fêtes de Samain chez les celtes.
Summinium cortis, 867. testament du comte Everard (Fl.Vander Haer; qui dit par erreur 837). Fiscum nomin Sominium in pago Hostrewant situm, 868. Testament de Giséle. Sumen, 1079. Titre de fond. l'Abbaye d'Anchin (Escallier). Villade Summeing, ville de Soumaing, Sommaing, 1219. Titre de Cysoing (Le Glay).
Somain était au IXe siècle un fisc impérial c'est-à-dire un domaine direct du Prince, donné à la princesse Gisèle, fille de Louis le Pieux lors de son mariage avec le comte Evrard de Frioul. La princesse Gisèle y fonda une chapelle qui fut transformée en prieuré[19].
En 867, ces saints époux fondent l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing et attribuent Somain à leur troisième fils Adalard. À la suite du décès du comte Evrard de Frioul, le roi Charles le Chauve rend les fiscs de Cysoing et Somain à sa sœur Gisèle.
En 868, la princesse Gisèle confirme la propriété à son fils Adalard à condition qu'à sa mort le village reviendrait à l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing. C'est ainsi que jusqu'à la Révolution, Somain fut la propriété de l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing.
En 1079, les fils de Godefroid le Roux de Saint-Pol qui eut un alleu à Somain en font don à l'abbaye d'Anchin.
Le 26 avril 1176, il est évoqué du bois de Somain dans un diplôme de Philippe d'Alsace, comte de Flandre, en faveur de l'abbaye de Marchiennes.
Le 10 janvier 1179, une bulle du pape Alexandre III confirme la possession de Somain aux religieux de Cysoing depuis l'église, la dime, les terrages, les hôtes et la manse ou manoir seigneurial[20].
En 1219, Baudouin comte de Flandre et de Hainaut octroie au chevalier Pierre de Douai l'avouerie de Somain. Pierre de Douai consigne par écrit ses droits et devoirs affectant l'avouerie et cette charte devient la Loi de Somain.
En octobre 1521, le duc de Vendôme arrive à Somain avec l'arrière-garde de l'armée française pour secourir Tournai. La Scarpe étant en crue à Marchiennes, il rebroussa chemin après six jours d'attente.
Des halles sont construites à l'angle des actuelles rues Louis-Pasteur et Paul-Vaillant-Couturier, elles sont rénovées en 1822[21], endommagées en 1944 puis reconstruites presque en face[22].
En 1712, lors de la bataille de Denain, des alliés hollando-anglo-saxons sont retranchés à Somain pour les troupes que commandait le brigadier de Berkoffer. Ils étaient établis au Prétolu et à Beaurepaire ; après la déroute de la bataille, ces soldats se retirèrent à Marchiennes.
Le calvaire du Maraiscaux a été construit en 1782, à l'occasion d'une mission[23]. Il fait plus tard l'objet d'une reconstruction. En 1789, construction de l'église de Somain. En 1839 est ouverte la fosse La Renaissance au Sud de la ville, en 1843, un second puits nommé Saint-Louis est ouvert quelques centaines de mètres plus au Sud. En 1847, sur le territoire d'Aniche, à quelques mètres des limites de Somain est ouvert le puits Fénelon. Le puits La Renaissance fermera en 1890, Saint-Louis et Fénelon en 1925.
Le train arrive et une gare spacieuse est établie[24]. Sur le finage de Villers-Campeau est établie la halte des voyageurs Saint-Braïou juste à l'ouest du pont de Traisnel[25].
En 1856, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre la fosse Casimir-Perier au sud-est de la ville, près des limites avec les communes de Fenain et Abscon[26]. C'est la fosse la plus occidentale de la compagnie. Mise en communication avec la fosse Saint-Mark, la fosse cesse d'extraire en et sert alors de puits de service (aérage et circulation du personnel) pour Saint-Mark à Escaudain. La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de charbon gras et demi-gras. L'exploitation cesse en 1968, date à laquelle ferme la fosse Saint-Mark. Le puits est remblayé en 1969 et le chevalement abattu.
Un trésor monétaire gallo-romain est découvert en 1894[27]
Une première mairie est détruite en 1835, elle était située sur la grand place entre ce que sont devenus le cinéma Union et Solidarité et la pâtisserie Saint-Michel[28]. Une deuxième mairie est bâtie en 1837, elle possède alors deux lanternes et trente-et-un becs de gaz[29]. Elle est incendiée par les Allemands le 24 août 1914[30].
Une école ménagère est construite en 1892[31].
En 1900, le Tordoir de Somain, un moulin à huile construit en 1774 actuelle rue Joseph-Bouliez, est transporté par triqueballe et réinstallé à Steenvoorde[32]. Il est inscrit sur la liste des monuments historiques le 24 octobre 1977[33]
Le , 21 ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kg de dynamite à la fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche. Somain enterrera le plus grand nombre de victimes[34].
En 1901, la Compagnie des mines d'Aniche inaugure au nord de Somain le premier puits de la fosse De Sessevalle. Un second ouvrit en 1906. Une voie ferrée fut créée afin de relier le siège au triage de Somain, la gare de triage de Somain fut la première de France. La fosse ferma en 1970[35].
En 1935, le boulevard Louise-Michel, l'hôpital et le château d'eau sont inaugurés. À cette occasion, trois tableaux de grande taille les représentant réalisés par l'artiste Victor Hugo sont disposés sur la façade du premier étage de la mairie[36].
Le 29 avril 1944, un bombardement anglais tue 60 personnes. L'église ne pouvant accueillir la cérémonie, leurs funérailles ont lieu sur la place du Maraiscaux le 4 mai pour quarante-sept d'entre elles[37].
Le 11 août 1944 un bombardement anglais tue vingt-huit personnes à Somain, 6 200 impacts de bombes sont relevés sur Somain[38]. Le bombardier Handley Page Halifax immatriculé LW588 est touché par des bombes amies, près de la gare de Somain. Ses débris s'éparpillent aux alentours en direction d'Aniche. Son équipage, d'une moyenne d'âge de vingt-ans, est tué. Robert Anthony Garret, Thomas Shaftesbury Cumbor, Ernest Willam Royal, Clifford Oliver Victor Hunt, Éric Ahmed Osman, Henri Brawn et Albert Leame sont enterrés au cimetière Saint-Roch de Valenciennes[39]. Des habitations sont reconstruites après la guerre par des architectes comme Jean Renodeyn, Henri Peckre et Edmond Lancelle.
Somain possédait aussi des immenses usines où se trouve maintenant la zone industrielle La Renaissance.
La commune est libérée le . La croix de guerre 1939-1945 avec étoile vermeil est remise à la ville des mains du général Marie-Antoine Poydenor le 14 mai 1950[40].
L'association des Amis du Vieux Somain est créée en 1960[41].
La fermeture de la fosse De Sessevalle en 1970 marque la fin de l'extraction charbonnière sur Somain[42].
Un projet de centrale solaire photovoltaïque est présenté au début des années 2020[43].
Les armes de Somain se blasonnent ainsi : « Parti : au 1, de gueules à une escarboucle d'or, percée d'azur ; au 2, d'azur à trois fleurs de lis d'or. » |
Les armes de Villers-Campeau se blasonnaient ainsi : |
Lors des dernières élections municipales avant la guerre, le conseil municipal est élu dès le premier tour le 5 mai 1935. Il est exclusivement masculin. Victor Brachelet demeure maire[44].
À la suite des élections municipales de 1953, le conseil municipal est composé de Victor Brachelet, Eugène Dutouquet, Lucienne Bastien, Pierre Morelle, Achille Fleury, Pierre-Henri Delaby, Toussaint Stievenard, Charles Debeaussart, Marc Demilly, Charles Plaisant, Jeanne Simon, Berthe Locquet, Émile Duhin, Georges Bara, Henri Moche, Paul Bricquet, Maurice Durez, Antoine Tonnerre, César Thery, Alfred Bridoux, Élysée Blervacque, Albert Malaquin, Antoine Chardant, Georges Facon, Paul Fontaine, Henri Lannoy et Louis Cotton[45]. Achille Fleury est maire[46].
À la suite des élections municipales de 1959, le conseil municipal est constitué par Paul Briquet, Jean Moreau, Léon Debièvre, Raymond Mutel, Maurice Durez, Luce Gambier-Rémi, Léon Colpart, Pierre Vavon, Ambroise Carlier, Georges Demouiller, Pierre Lasserre, Émile Duhin, Émile Demory, Louis Cotton, Élysée Blervacque, Clovis Stiévenard, André Vereecke, Paul Dujardin, Henri Ringeval, Achille Fleury, Marc Demilly, Gustave Manfray, François Lesens, Charles Debeaussart, Adolphe Bourdon, Georges Lanoy et Victor Gobert[47]. Achille Fleury est de nouveau maire[46].
Avec les élections municipales de 1965, Marc Demilly devient maire, ses adjoints, au nombre de six, sont respectivement Robert Deneuvillers, Élysée Blervacque, Jean Moreau, Georges Facon, Léon Dupuis et Léon Debièvre. Les conseillers municipaux sont Robert Wiart, Gustave Helbecque, Arthur Ricquier, Charles Hurez, Aimé Ernould, Jean-Baptiste Riquet, Henri Bougamont, Paul Dehu, Marcel Cambrai, Raymond Mutel, Marc Duprez, Ambroise Carlier, Lucien Cuvillier, Léon Mrozik, Maryan Matys, Ernest Fréville, Claire Cotelle, Léon Colpart, Georges Bridenne et Jeanne Simon[48]
À la suite des élections municipales de 1971, les conseillers municipaux sont Marc Demilly, Robert Deneuvillers, Marc Duprez, Léon Dupuis, Georges Bridenne, Albert Telle, Édouard Faidherbe, Pierre Brienne, Aimé Ernould, Pierre Frémineur, Robert Wiart, Guy Camus, Gustave Helbecque, Claire Dupuis épouse Cotelle, Paul Dehu, Raymond Mutel, Léon Mrozik, Charles Hurez, Élysée Blervacque, Maryan Matys, Marcel Cambrai, Henri Bougamont, Jeanne Dubois épouse Simon, Georges Facon, Ambroise Carlier, Jean Moreau et Léon Debièvre[49]. Le maire est Marc Demilly[46].
Lors des élections municipales de 1977, Jean-Claude Quennesson, né le 5 décembre 1951, devient l'un des plus jeunes maires de France, sa liste arrive « sans doute contre toute attente » en tête du premier tour[50]. Les élus communistes sont au nombre de seize. Ils sont onze de plus six ans plus tard[51].
Trois listes s'affrontent lors des élections municipales de 1983 : la Liste de Gauche d'Union Démocratique soutenue par le parti communiste, la liste d'union Somain d'abord soutenue par le Parti socialiste et la liste d'Union républicaine. Il y a 9 060 inscrits, 7 262 votants, 153 bulletins nuls et 7 109 suffrages exprimés. La première liste, celle du maire sortant, remporte l'élection dès le premier tour le 6 mars avec 3 997 voix (56,22 %) ; la liste socialiste est seconde avec 1 946 voix (27,37 %) et la liste d'Union républicaine troisième avec 1 166 voix (16,40 %). Le groupe communiste et républicain comprend vingt-sept élus : Jean-Claude Quennesson, maire sortant, Eugène Dutouquet (ancien maire), Marcel Grattepanche, Josette Wiart, Émile Steux, Adolphe Largiller, Alain Dannay, Michel Derudder, Achille Andris, André Lefebvre, François Défontaine, Edwin Labendzki, Joseph Giuliani, Paul Grattepanche, Claude Lerouge, André Molin, Georges Rudent, Charles Delahaye, Valentine Derudder, Daniel Leleux, Jenny Helbecque, Jacques Moity, Régis Lefebvre, Ignace Moijski, Jean-Baptiste Gravelines, Patrick Verdière et Émile Décaudin. Il y a quatre élus pour la liste Somain d'Abord : Albert Telle, Georges Bridenne, Paul Dehaudt et Henriette Baudechon[52],[51] ; et deux élus pour la liste d'Union républicaine : Henri Pagnez et Jean-Claude Pureur. Le 13 mars se déroule le conseil municipal, Jean-Claude Quennesson est réélu maire avec vingt-sept voix pour et deux bulletins blancs. Avec le même score, le premier adjoint Eugène Dutouquet est élu, ainsi que les autres adjoints : Marcel Grattepanche, Josette Wiart, Émile Steux, Adolphe Largiller, Alain Dannay, Michel Derudder, Achille Andris, André Lefebre. Après le vin d'honneur, un dépôt de gerbes est effectue en plusieurs endroits du cimetière : le monument aux morts, la tombe de Marc Demilly (mort en 1980) et celle de l'adjoint communiste Joseph Bouliez ; résistant, il avait été fusillé par les nazis en 1942[51].
Trois listes s'affrontent lors des élections municipales de 1989 : la Liste de Gauche d'Union Démocratique soutenue par le Parti communiste français, conduite par Jean-Claude Quennesson ; la Liste de Rassemblement des Forces de Somain pour une gestion humaine démocratique et de solidarité présentée par le PS, les Rénovateurs Communistes, la Nouvelle Gauche et les Démocrates de Progrès, conduite par Albert Telle et Eugène Dutouquet ; En avant Somain, une liste de droite conduite par Hervé Cliche. On dénombre 8 674 inscrits, 6 517 votants, 206 bulletins nuls et 6 311 suffrages exprimés. Avec 3 739 voix soit 59,24 %, la liste du maire sortant est victorieuse dès le 1er tour le 12 mars et remporte vingt-sept sièges sur trente-trois. La liste socialiste a trois sièges avec 1 373 voix soit 21,76 %, idem pour la liste de droite qui recueille 1 199 voix soit 19 %. Lors du conseil municipal du 19 mars, Jean-Claude Quennesson est réélu maire pour son troisième mandat avec vingt-sept voix pour et six bulletins nuls, provenant des groupes socialistes et de droite. Le premier adjoint est Marcel Grattepanche, les adjoints sont André Lefebvre, Josette Wiart, Adolphe Largiller, Charles Delahaye, François Défontaine, Alain Dannay, et Michel Derudder. Au sujet du résultat des élections municipales, Jean-Claude Quennesson indique que sa liste remporte « un brillant succès », elle gagne trois points de plus par rapport aux élections de 1983 tandis que la liste socialiste perd près de six-cent voix ; il évoque également la liste de droite qui « observe une certaine stabilité quant au nombre de ses voix et gagne un siège ». Après l'élection du maire et de ses adjoints, le conseil municipal et la foule se sont rendus au cimetière pour déposer une gerbe sur la tombe de l'adjoint Achille Andris, mort en 1985, sur celle de l'ancien maire Marc Demilly et aux monuments aux morts[53].
Deux listes s'affrontent lors des élections municipales de 1995[54] : La Liste d'Union de Gauche Démocratique soutenue par le PCF et le PS conduite par Jean-Claude Quennesson et la Liste Francine Cacheux et son équipe pour Somain... An 2000 soutenue par le Rassemblement pour la République. Il y a 8 517 inscrits, 6 148 votants, 264 votes nuls et 5 884 suffrages exprimés. La liste du maire sortant remporte l'élection dès le premier tour le 11 juin avec 4 062 voix (69,04 %) tandis que la liste de droite a 1 822 voix, soit 30,96 %. C'est ainsi que la liste majoritaire remporte vingt-huit sièges contre cinq pour la liste d'opposition. Le premier conseil municipal a lieu le 18 juin, Jean-Claude Quennesson est réélu maire avec vingt-huit voix pour et cinq bulletins blancs, le vote est le même pour les adjoints. Georges Rudent devient premier adjoints, les adjoints suivants sont Charles Delahaye, Josette Wiart, Adolphe Largiller, Michel Derudder, Jules Carlier, Philippe Gilles, André Molin et Marie-Michèle Naelten[50].
Trois listes s'affrontent lors des élections municipales de 2001 : la liste de gauche d'union démocratique soutenie par le PC, le PS et le Parti radical de gauche Ensemble avec vous pour Somain menée par Jean-Claude Quennesson, la liste Somain s'éveille par Jérôme Matuszewski et Déca 2001, l'imagin'action pour Somain une liste de gauche démocratique, écologique citoyenne et alternative conduite par Marjorie Dalto. Somain compte 8 718 inscrits, 5 628 votants, 319 bulletins nuls et 5 309 suffrages exprimés. La liste du maire sortant est élue dès le premier tour avec 3 569 voix, soit 67.23 %. La liste Somain s'éveille recueille 1 190 voix soit 22,41 % et la troisième liste 550 voix soit 10,36 %. Le même jour, Jean-Jacques Candelier, communiste lui aussi, est réélu conseiller général du canton de Marchiennes dès le premier tour. La liste du maire a vingt-huit sièges au conseil municipal, contre quatre et un pour les deux autres listes. Le conseil municipal se réunit le 18 mars et Jean-Claude Quennesson est réélu maire pour son cinquième mandat, avec vingt-huit voix pour. Le premier adjoint est à nouveau Georges Rudent. Les autres adjoints sont respectivement Charles Delahaye, Josette Wiart, Jules Carlier, Georges Bridenne, Philippe Gilles, André Molin, Marie-Michèle Naelten, et M. Legarez. Après cette cérémonie, les élus et le public se dirigent vers le cimetière de Somain pour se rendre sur la tombe du maire honoraire Marc Demilly, et sur celles de MM. Largiller, Lefebvre, Défontaine, Gravelines et Andris. Enfin une gerbe est déposée au monument aux morts pour rendre hommage aux élus défunts dont la sépulture n'est pas située à Somain[54].
Trois listes s'affrontent lors des élections municipales de 2008. La Liste de gauche d'union démocratique soutenue par le parti communiste français et le parti socialiste conduite par le maire en place depuis trente-et-un ans Jean-Claude Quennesson, estampillée union de la gauche, est élue dès le premier tour avec 69,68 % des suffrages exprimés, soit 3 946 voix. Il est suivi par la liste divers gauche Somain s'éveille 2008, une liste pour bien vivre conduite par Jérôme Matuszewski avec 15,93 % (902 voix) et par la liste Tous ensemble pour Somain d'Alain Zaffani (Union pour un mouvement populaire) qui ne récolte que 14,39 % des suffrages exprimés, soit 802 voix. On dénombre alors 9 115 inscrits, 5 878 votants, 3,66 % de bulletins blancs ou nuls et un taux de participation de 64,49 %[55]. Alain Zaffani demeure conseiller municipal malgré les affaires judiciaires[56].
Aux élections municipales de 2014, trois listes s'affrontent également : la Liste d'union démocratique conduite par le maire sortant Jean-Claude Quennesson (liste constituée de communistes et de socialistes), en place depuis mars 1977, Tous ensemble pour Somain, par Alain Zaffani (divers droite), et Mieux vivre à Somain par Samuel Vanlichtervelde sous l'étiquette Union des démocrates et indépendants[57]. Somain compte alors 8 830 inscrits, 5 225 votent (59,17 %) et 4 961 s'expriment (56,18 %). Jean-Claude Quennesson voit sa liste réélue dès le premier tour avec 56,48 % des suffrages exprimés (2 802 voix), Samuel Vanlichtervelde arrive deuxième avec 24,77 % soit 1 229 voix. Enfin Alain Zaffani récolte 18,75 % soit 930 voix[58],[59]. Peu après, Alain Zaffani perd sa place de conseiller municipal car il n'avait pas déposé ses comptes de campagne[60]. Dès lors il ne paraît plus aux conseils municipaux, événements et commémorations. Il rejoint alors le Front national et devient « président du Rassemblement Bleu Marine Somain »[61].
En avril 2015, Jean-Claude Quennesson démissionne pour « motifs personnels » après avoir passé trente-huit ans à la tête de la commune. Le conseil municipal se réunit le 12 mai, et élit avec vingt-six voix Julien Quennesson, fils du précédent maire. Il est alors âgé de trente ans.
Lors du premier tour des élections municipales le , trente-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 8 769 inscrits, dont 3 508 votants (40 %), 35 votes blancs (1 %) et 3 373 suffrages exprimés (96,15 %). Quatre listes s'affrontent, et aucun siège n'est pourvu dès le premier tour :
Victor Brachelet a été conseiller général du canton de Marchiennes de 1932 à 1940 ; Jean-Claude Quennesson l'a été entre 2008 et 2015. Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune est dirigée par une délégation spéciale[67].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Jean-Baptiste Durieux (d)[68] | 4 ans | |||
Jean-Baptiste Helbecque (d) | 1 an | |||
Jean-Baptiste Nef (d) | 4 mois | |||
Michel Fourment (d) | 2 mois | |||
Jacques Laisnes (d) | 11 mois | |||
Jean-Baptiste Tison (d) | 3 ans, 3 mois et 20 jours | |||
Pierre-Antoine Mio (d) | 3 mois | |||
Jacques Laisnes (d) | 2 ans | |||
Par intérim : Antoine Charles Morelle (d)[69] (années 1750 - ) | 1 mois | |||
Antoine Charles Morelle (d)[69] (années 1750 - ) | (mort en cours de mandat) | 4 ans, 3 mois et 7 jours | ||
Par intérim : Pacifique Morelle (d) ( - ) | 1 mois et 29 jours | |||
Pacifique Morelle (d) ( - ) | 24 ans et 7 mois | |||
Jean-François Bottin (d) ( - ) | 16 ans et 3 mois | |||
Pacifique Morelle II (d) ( - ) | 17 ans et 6 mois | |||
Jean-Baptiste Helbecque (d) | 5 ans | |||
Gustave Mio (d) | 1 mois | |||
Louis Hyacinthe Bataille (d) | 7 ans et 2 mois | |||
François Hippolyte Bourlet (d) ( - ) | 2 ans, 3 mois et 9 jours | |||
Pacifique Morelle III (d) ( - ) | 4 ans et 1 mois | |||
Charles Helbecque (d) ( - ) | 7 ans, 11 mois et 28 jours | |||
Gustave Pennequin (d) ( - ) | années 1910 | Parti radical | ||
Victor Brachelet ( - ) | (révocation (en)) | 27 ans | Parti communiste français | |
Émile Lavier (d) ( - ) | 1 an, 10 mois et 25 jours | |||
Émile Lavier (d)[70] ( - ) | 4 ans | |||
Eugène Dutouquet (d) ( - ) | 2 ans | Parti communiste français | ||
Victor Brachelet[71] ( - ) | 5 ans | Parti communiste français | ||
Achille Fleury (d)[72] ( - ) | 12 ans | Section française de l'Internationale ouvrière | ||
Marc Demilly (d)[73] ( - ) | 13 ans | Section française de l'Internationale ouvrière Parti socialiste | ||
Jean-Claude Quennesson (d)[74] (né le ) | (démission) | 38 ans et 1 mois | Parti communiste français | |
Julien Quennesson (d)[75],[76] (né le ) | En cours | 9 ans et 6 mois | Parti communiste français |
Ville | Pays | Période | ||
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Castel del Monte[77] | Italie | depuis | ||
Roßlau (en) | Allemagne | depuis |
La rue Adophe-Thiers devient rue Paul-Vaillant-Couturier[78], la rue de Villers rue Anatole-France[79], l'avenue Henri-Narcisse-Dransart l'avenue Bettine[80], la rue de Bouchain la rue de la République[81], la rue Babette une portion de la rue Léon-Gambetta[82],[83],[84].
À la Libération, la rue Marie-François-Sadi-Carnot ainsi que la rue Sainte-Anne deviennent rue Suzanne-Lanoy[85],[86]. La rue de Douai devient la rue Edmond-Simon[87], la rue de Bruille la rue Pierre-Semard[88], la rue d'Abscon la rue Joseph-Bouliez[89],[90]. Le boulevard André-Maginot devient boulevard Louise-Michel[91].
Le 8 mai 1963, la route traversant la cité des Cheminots et menant à Aniche, appelée rue d'Aniche[88], devient la rue André-Denimal, résistant mort le 20 avril 1945 au camp de concentration de Dachau[92].
Le , le même jour que l'inauguration de l'école maternelle Elsa-Triolet dans le quartier De Sessevalle, la route de Rieulay est rebaptisée rue Achille-Andris, du nom de cet adjoint au maire mort le 18 juillet 1985[93],[94] Là où des corons ont été bâtis, la rue avait porté le nom d'allée E[95].
En 1989, dans la cité du Chauffour, tout au sud de la commune, la rue de la Meuse est devenue la rue Léon-Delfosse, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol et maire de Libercourt et la rue de l'Ourcq est devenue rue Ambroise-Croizat. Dans la cité de la Sucrerie, sise au sud de la gare, l'allée B est devenue rue Maurice-Thorez, l'année C rue Marcel-Cachin, l'allée D rue Grégoire-Leleux, conseiller général du canton de Marchiennes de 1951 à sa mort en décembre 1970 et maire de la commune voisine de Fenain de mai 1947 à sa mort, et l'allée E rue Édouard-Gaillard, conseiller général de ce même canton de 1945 à sa démission d'office en 1951[96].
On dénombre 1 531 habitants à Somain en 1531[97].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[98],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 11 790 habitants[Note 5], en évolution de −7,14 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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11 790 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 827 hommes pour 6 386 femmes, soit un taux de 52,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,5 | |
5,9 | 10,6 | |
14,7 | 16,1 | |
19,8 | 18,3 | |
17,9 | 18,5 | |
18,3 | 17,4 | |
22,8 | 17,7 |
Le marché hebdomadaire, qui se tenait alors sur la place de la mairie dite place Jean-Jaurès, est transféré en 1965 sur la place du Maraiscaux dite place Victor-Hugo dans le but de faciliter la circulation automobile[103].
Le collège Victor-Hugo va être rénové pour atteindre une certification HQE bâtiment tertiaire, dans le cadre d'un projet du conseil général du Nord. La phase de concours s'effectue en 2009[104]. Le lycée Louis-Pasteur a été reconstruit au début des années 2000 selon les normes de la haute qualité environnementale.
Le regroupement des écoles privées Sainte-Anne, Sainte Odile (Abscon), Saint-Joseph (Aniche), la nouvelle implantation se situe au sud de Somain au lieu-dit des 4 chemins.
Centre Hospitalier de Somain. Créé à l'initiative de Victor Brachelet, maire de Somain et conçu par l'architecte Gaston Trannoy, l'« Hospice, Hôpital, Maternité » a été inauguré en 1935 par le ministre de la santé, Bernard Chenot. Après l'invasion allemande en mai 1940, de nombreuses interventions chirurgicales y ont été pratiquées dans des conditions très difficiles grâce au Dr François Bratek-Kozłowski, un chirurgien polonais, qui avait été assistant du prof. Carlos Lepoutre à la Clinique Saint-Camille à Lille (Faculté Libre de Médecine). Voir : Dr Georges Dubus, Histoire de l'Hôpital de Somain de 1930 à 1980. Association "Les Amis du Vieux Somain", 157 pages; Une page d'histoire sur l'hôpital de Somain : en 1940, un chirurgien-chef polonais assure les urgences (La Voix du Nord. Édit. de Douai 8 septembre 2012).
La maternité ferma définitivement ses portes le 24 décembre 1993 à la suite d'un manque de naissances en ces murs (- 400 naissances / par an).
Institut Ophtalmique de Somain. Clinique ophtalmologique fondée en 1873 par le Docteur Henri-Narcisse DRANSART et rassemblant sur un même site tous les éléments nécessaires au diagnostic, à l'évaluation, au traitement et à la surveillance des affections oculaires.
Le Paris-Somain est une compétition cycliste, qui a été organisée par Alphonse Dhinaut[28].
Une salle des arts martiaux est construite en 1988[105] dans le complexe sportif situé rue Fernand derrière la piscine construite quant à elle en 1976[106]. Il a existé une autre piscine à Somain dans la cité des cheminots, propriété de la SNCF, celle-ci, de plein air, cesse de fonctionner en 1985 puis est détruite[106]. Dans les années 2000, des habitations ainsi que la rue Émile-Decaudain (du nom d'un ancien conseiller municipal) sont bâtis sur son emprise.
Somain a pour géants la princesse Gisèle, Jean le Messager, Don Bosco[112], et Rémy l'Archer.
La décision de construire la géante Gisèle date de 1977 via la municipalité de Somain et l'association des Amis du Vieux Somain. Elle mesure alors 5,95 mètres dans sa première version[113] et sort pour la première fois lors du jeudi de l'Ascension du 20 mai 1978, à l'occasion du carnaval relancé par le maire Jean-Claude Quennesson. Elle est construite par les élèves et les professeurs du collège Victor-Hugo, dont Mme Pamart. Gisèle est reconstruite de 1999 à 2000 pour sa seconde version, où elle conserve la même hauteur. Une troisième version voit le jour en 2010 où Gisèle est reconstruite puis placée sur un char électrique. La vannerie est effectue par l'artiste leforestoise Isabelle Bréant et le visage par l'artiste plasticienne Catherine Lamarque. La géante mesure désormais 4,50 mètres.
Kévin Danjou créé le géant Don Bosco qui effectue sa première sortie en septembre 2016. Celui-ci, à l'effigie de Jean Bosco, représente la paroisse Saint-Jean-Bosco-en-Ostrevant, dont fait notamment partie Somain. La structure rompt en décembre 2017 à la suite d'une chute, mais Kévin conserve la tête du géant, et a pour projet à partir de 2021 de procéder à la reconstruction de Don Bosco.
Alors âgé de vingt ans, Kévin Danjou a ensuite créé le 25 février 2018 dans son garage Jean le Messager, haut de 2,85 mètres. À cette occasion, il crée à la même date une association qu'il préside : le Comité de Jean le Messager. Ce géant représente les porteurs de courriers[114]. Une seconde version, avec notamment un visage renouvelé, est en préparation au cours de l'été 2021.
Le 13 mai 2023 est dévoilé Rémy l'Archer[115], qui est ensuite baptisé par Julien Quennesson, il est parrainé par Jean le Messager et Gisèle.
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