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La rocade de Cherbourg-en-Cotentin est un aménagement routier permettant de contourner et desservir la ville de Cherbourg-en-Cotentin ainsi que son port.
Rocade de Cherbourg-en-Cotentin | |
N 13 | |
Historique | |
---|---|
Ouverture | 2001 (Barreau des Flamands) 2003 à 2005 (Déviation Est de Tourlaville) 2006 (2x2 voies de l'Axe Nord-Sud Tourlaville-La Glacerie) |
Classement | 2006 |
Caractéristiques | |
Longueur | 11,2 km |
Direction | Semi-circulaire (du Sud au Nord) |
Intersections | D 352 N 2013 (pénétrante Sud de Cherbourg) D 121 D 410 D 901 D 63 D 116 |
Ceinture périphérique | Cherbourg-en-Cotentin |
Territoire traversé | |
1 région | Normandie |
1 département | Manche |
Exploitation | |
Gestionnaire | DIR Nord Ouest |
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La rocade de Cherbourg est un ensemble routier se situant à l'Est de la ville et constitué de trois tronçons principaux d'une longueur totale de 11,2 kilomètres[1] ainsi que de quatre carrefours giratoires :
L'ensemble de la rocade faisant partie intégrante de la route nationale 13 (RN 13) et constituant d'ailleurs sa partie finale car reliant Paris à Cherbourg, elle est exploitée par la Direction Interdépartementale des Routes Nord-Ouest (DIRNO).
La rocade est intégralement à 2x2 voies, avec cependant quelques rétrécissements ponctuels à 1 voie dans un sens sur l'Axe Nord-Sud.
L'idée d'une rocade est née dans les années 1990 afin de dévier le trafic routier généré par le port de Cherbourg. Ainsi, les poids-lourds ne passeraient plus dans la ville, ne se mêlant pas au trafic local et gagnant du temps. De plus, cet aménagement augmenterait la sécurité routière de la sortie de Cherbourg. En effet, le tracé de la nationale 13 de l'époque (depuis sa création en 1824) est très sinueux et pentu sur sa portion entre Cherbourg et La Glacerie, depuis intégrée à Cherbourg-en-Cotentin.
Ce projet est entériné par la déclaration d'utilité publique du parue au Journal Officiel[2] Il consiste en la réalisation de quatre phases distinctes[1] :
Ainsi, la rocade Est est achevée en 2006 après 5 ans de mises en service successives, et remplit dès lors sa mission de contournement de l’agglomération de Cherbourg jusqu'au port.
En 2009, afin d'harmoniser le tracé et comme indiqué plus haut, la nationale 13 est prolongée jusqu'au port de Cherbourg en lieu et place la partie restante de la route nationale 132, qui est définitivement supprimée après déclassement d'un premier tronçon en 2006[4]. Désormais, la RN13 retrouve son terminus après trois ans d'absence car atteignant le port de 1971 à 2006. Depuis cette date, la rocade Est de Cherbourg fait partie intégrante de la route nationale 13.
Ci-dessous les différentes étapes du parcours en débutant à l'entrée de Cherbourg-en-Cotentin (sens Sud-Nord, en direction du port) :
N 13 arrivant sur Cherbourg-en-Cotentin, en provenance de Caen/Paris
Début de la rocade
Axe Nord-Sud
Voie de détresse sens Sud-Nord
Déviation Est de Tourlaville
Pente à 6 % sur 1 500 m Voie de détresse sens Sud-Nord
Avant réduction à 1 voie, à 400 m Réduction à 1 voie Avant giratoire
Barreau des Flamands
Réduction à 1 voie Avant giratoire, entrée dans Cherbourg-en-Cotentin.
Fin de la rocade et de la N 13
Le projet d'une rocade sud-ouest est évoqué pour la première fois par la communauté urbaine de Cherbourg (disparue en 2016 au profit de la commune nouvelle de Cherbourg-en-Cotentin) en 1992 avec pour but d'améliorer l'accès à l'ouest de l'agglomération cherbourgeoise et plus largement à la péninsule de La Hague et son usine de retraitement de combustibles nucléaires[5]. En 1998 et en 2005, le projet est inscrit respectivement au sein du schéma directeur de la région de Cherbourg et au sein d'un programme d'études[5]. En 2006 le meilleur tracé parmi quatre possibilités est choisi par le département avec un coût estimé entre 72,4 et 82,4 millions d'euros[6]. En 2012, le conseil départemental vote le projet avec un coût de 55 millions d'euros, mais, depuis cette date, le projet est à l'arrêt. En , l'ARSOC (Association Rocade Sud-Ouest de Cherbourg) tente de remédier à cela[7].
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