récompense journalistique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le prix Albert-Londres, créé en 1932 et décerné pour la première fois en 1933, couronne chaque année, à la date d'anniversaire de la mort d'Albert Londres, les meilleurs «grands reporters» francophones.
Faits en bref Description, Organisateur ...
Prix Albert-Londres
Le premier jury du prix Albert-Londres: Émile Condroyer, Charles Pettit, Ludovic Naudeau, Jacques de Marsillac, Louis Ronfaud, Maral Bureau, Pierre Mille, Florise Londres.
Récompense d'excellence dans le domaine du journalisme, il est considéré parmi les plus prestigieux du monde. Il est souvent considéré comme l'équivalent d'un «prix Nobel»[1], inexistant pour le journalisme. Il est également régulièrement considéré comme une sorte de «prix Goncourt» du journalisme ou encore comparé au prix Pulitzer américain[2].
À partir de 1985, le prix se décline en deux catégories: prix de la presse écrite, celui créé à l'origine, et prix de l'audiovisuel. À partir de 2017, s'ajoute une troisième catégorie, le prix du livre[3].
À la mort d'Albert Londres, le lors du naufrage du paquebotGeorges Philippar, sa fille, Florise Martinet-Londres et trois journalistes de terrain, compagnons d'Albert Londres, décident de créer un prix à sa mémoire[4]. À partir de 1933, le prix Albert-Londres couronnera chaque année, le , un ou une jeune journaliste francophone de moins de quarante ans[5].
Florise Martinet-Londres, qui consacre sa vie à la mémoire de son père, décède en 1975[6].
L'Association du prix Albert-Londres
Le prix Albert-Londres est géré par l'Association du prix Albert-Londres créée en 1959[7], composée des divers lauréats.
Depuis 1974, l'association du prix Albert-Londres est reconnue d'utilité publique.
Depuis cette date également, l'association est administrée par la société civile des auteurs multimédia (SCAM), société d'auteurs regroupant les auteurs d'œuvres documentaires.
1995: Bureau AFP de Moscou (Jean Raffaelli, Boris Bachorz, Marielle Eudes, Paola Messana, Catherine Triomphe, Stéphane Orjollet, Sebastian Smith, Bertrand Rosenthal et Isabelle Astigarraga)
Le jury a par ailleurs accordé à plusieurs reprises des mentions spéciales:
par exemple en 1980 à l'équipe de reportage de Vendredi (FR3), Michel Honorin, Jean-Marie Cavada et Michel Thoulouze, pour l'ensemble de leurs reportages (le prix Albert-Londres de l'audiovisuel sera créé cinq ans plus tard), ou encore en 2018 au site de journalisme collaboratif Forbidden Stories.
Aude Dassonville, «Le prix Albert-Londres de la presse écrite revient à Caroline Hayek, journaliste à «L’Orient-Le Jour»», Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
«Le prix Albert Londres de la presse écrite récompense le travail du reporter de guerre indépendant Wilson Fache», Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).