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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pascal Ory, né le à Fougères[1],[2], en Ille-et-Vilaine (Bretagne), est un historien français et membre de l'Académie française[3],[4].
Fauteuil 32 de l'Académie française | |
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depuis le | |
Président Conseil permanent des écrivains | |
- | |
Président Association pour le développement de l'histoire culturelle (d) | |
depuis |
Naissance | |
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Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
Université Paris-Nanterre (doctorat) (jusqu'en ) Lycée Émile-Zola de Rennes |
Activité | |
Conjoint |
Agnès Saal (de à ) |
Enfant |
Ariane Ory-Saal (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Maître | |
Directeur de thèse | |
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Orientant ses recherches vers l'histoire sociale de la France au cours de l'époque contemporaine, via son histoire politique et son histoire culturelle, il est professeur émérite d’histoire contemporaine à l'université Paris Panthéon-Sorbonne. Il a aussi enseigné à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Sciences Po Paris et à l'Ina Sup[5]. Depuis 2017, il écrit des chroniques[6] sur la politique culturelle dans Le Journal des arts.
Pascal Ory est le fils de Jacques Ory, ancien séminariste, journaliste à Ouest France, chansonnier et poète[7].
Dans le cadre de ses études secondaires, Pascal Ory étudie au lycée de garçons de Rennes, de nos jours le lycée Émile-Zola[8],[9],[10].
Ancien pensionnaire de la fondation Thiers (76e promotion, de 1973 à 1976[11]), il est assistant à l’École supérieure de guerre de Paris et à l'université de Paris X-Nanterre, enseignant à l'université Paris-IX et professeur à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[7], où il crée le département d’histoire, le DEA d’histoire sociale et culturelle et le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, aujourd'hui Institut d’études culturelles.
Il écrit son mémoire de maîtrise sur les Chemises vertes d'Henri Dorgères et l'extrémisme politique de la colère paysanne durant l'entre-deux-guerres, puis sa thèse sur la culture et la politique durant le Front populaire.
Élève de Jean Delumeau, puis de René Rémond qui fut son directeur de thèse[12], il est l’un de ceux qui ont, dès les années 1970, contribué à mieux définir l’histoire culturelle[7]. À ce titre, il a fondé et préside l'Association pour le développement de l'histoire culturelle. Son enquête scientifique porte sur quatre axes : la culture, la nation, les mythologies du contemporain et le corps moderne. Ses premiers livres, écrits pour des raisons éthiques liées à la découverte des ambiguïtés de l’Occupation, portaient sur la Collaboration et se rattachent donc au second axe, mais dès cette époque, son identité universitaire portait principalement sur le premier. Il s'est intéressé au fascisme dès sa maîtrise[13].
Collaborateur régulier de la presse écrite et audiovisuelle, en particulier, depuis 1975, de Radio France (France Culture), il est, entre autres, administrateur de la Société civile des auteurs multimédia et fut, de 2009 à 2017, président de sa commission du répertoire de l’écrit, et pour l’année 2010-2011, son vice-président. En 2017, il a été élu président du Conseil permanent des écrivains, confédération des dix-huit associations françaises d'auteurs de l'écrit, chargé des intérêts des auteurs face aux administrations publiques et au Syndicat national de l'édition[14].
Membre du cabinet d’Émile Biasini, secrétaire d’État aux Grands Travaux de 1988 à 1993, il a été adjoint au maire PS de Chartres de 1995 à 2001 (Georges Lemoine, puis Jean-Louis Guillain)[7], avant de se porter candidat du PS aux élections municipales de 2001.
Il est membre du Comité d'histoire du ministère de la Culture, du conseil scientifique de l'École nationale des chartes et du conseil scientifique des Rendez-vous de l'Histoire de Blois.
Il est membre du Haut Comité des commémorations nationales[15] depuis sa création, en 1998, jusqu'à sa démission, en 2018[16],[7]. En effet, il en démissionne, avec neuf autres membres sur douze, par une lettre collective publiée dans Le Monde en [17]. Ils protestent ainsi contre la décision de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, de retirer le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018, alors que ce choix avait été préalablement validé[18],[19],[20].
Pascal Ory est président du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France (BNF) et président du conseil scientifique de la Fondation des Treilles.
Critique de bande dessinée pour les magazines Lire et L'Histoire, il est, par ailleurs, Régent du Collège de pataphysique[21],[22].
Il est élu le 4 mars 2021 à l'Académie française, au fauteuil 32, réputé « maudit »[23], précédemment occupé par François Weyergans[4].
Pascal Ory a été marié à Agnès Saal (1982-1986) — le couple a eu une fille —, puis à Anne Le Davay (1987-). Il est le père de quatre enfants.
(Liste non exhaustive)
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