Musée Alfred-Danicourt
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Le Musée Alfred-Danicourt est un musée municipal labellisé Musée de France[1] situé à Péronne, dans le département de la Somme, qui rassemble des collections archéologiques pour l’essentiel, et des œuvres d’art venant d'achats mais aussi de dons et legs privés. L'intégralité des dépôts de l'État fut perdue pendant la Grande Guerre. Le musée est situé dans l’hôtel de ville de Péronne.
Ouverture |
1877 |
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Visiteurs par an |
1 277 () |
Site web |
Collections |
Antiquités préhistoriques et gallo-romaines numismatique glyptique bijoux et sculptures gréco-romains peintures des XIXe siècle et XXe siècle |
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Label |
Pays |
France |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
Hôtel de ville, rue Saint-Sauveur 80 200 Péronne |
Coordonnées |
Collectionneur fortuné, maire de Péronne, Alfred Danicourt fait voter en 1874 par le Conseil municipal la création du premier musée de Péronne, qui ouvre ses portes le dans l'hôtel de ville. Il y occupera presque toute l'aile gauche. À sa mort en 1887, Danicourt lègue à la ville l'intégralité de ses immenses collections et le musée de Péronne prend logiquement son nom.
Préservé jusque 1916, le musée est livré au pillage après l'évacuation des derniers civils. Lorsque les Allemands se replient en sur la Ligne Hindenburg, le musée a perdu 95 % de ses collections et le bâtiment est en ruines.
Grâce au courage du conservateur Félix Louis assisté du gardien Anatole Gronier, quelques trésors (2 à 3 % des collections archéologiques) ont été néanmoins sauvés, enterrés quelques jours avant l'entrée des Allemands en . Quelques autres objets sont restitués après guerre : sur les quelque 500 œuvres picturales que possédait le musée, celui-ci en retrouve seulement cinq.
Entre les deux guerres mondiales, on reconstitue, en partie, les collections grâce à des dons et des achats d’œuvres d'artistes contemporains (comme Jules Adler, Maurice Asselin, Charles Atamian ou André Devambez) via les dommages de guerre. Mais l'installation du musée n'est pas prévue dans le hôtel de ville reconstruit en 1927[Note 1] ; les collections sont dispersées.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les objets sauvés en 1914 sont à nouveau enterrés (1941), pour être soustraits à l'intérêt de l'Occupant. Frappée par les bombardements en , l'aile droite de la mairie est reconstruite après la guerre et finalement on y réinstalle le musée municipal en , où il se trouve toujours aujourd'hui.
Les collections du musée sont composées de peintures, dessins, gravures, mais aussi de pièces de numismatique, de glyptique et d'orfèvrerie de la période gauloise, de l'Antiquité et du Moyen Âge.
Numérisée, la majeure partie des collections est consultable sur le site Joconde du Ministère de la Culture.
L'intégralité de la collection numismatique gauloise a été numérisée en 3D et est disponible sur la plateforme des Ambiani[6].
NB : l'accrochage évolue au minimum une fois par an.
La programmation annuelle du musée s'articule autour d'une ou deux exposition temporaires et d'un cycle de conférences culturelles. La thématique change chaque année.
Le musée municipal intervient dans les établissements scolaires et au centre hospitalier de la ville.
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