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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles-Henri Michel né à Fins (Somme) le et mort à Paris le est un peintre, dessinateur et pastelliste français.
Naissance | |
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Décès |
(à 87 ans) Paris |
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1836, médaille d'argent à Amiens 1837, premier prix de la Société des amis des arts de la Somme Médaille hors-concours au Salon de 1867 |
L'arrière-grand-père de l'artiste, Nicolas Michel, agriculteur, quitta Sorel-le-Grand en 1753 pour s'installer à Fins où son petit-fils, Joseph-Constant Michel (1792-1826) sera le père de Charles-Henri Michel. Ce dernier et ses deux frères naîtront au 19, chaussée Brunehaut.
Charles-Henri Michel avait neuf ans lorsque son père mourut en 1826, laissant à sa veuve Émérantine Quatrelivre-Michel la charge de trois jeunes enfants et celle de la ferme[1].
C'est très jeune que Charles-Henri Michel entra comme petit-clerc chez un avoué de Péronne. Présentant très tôt un goût pour le dessin, sa mère lui offrit les cours de Jules Dufour, élève d'Auguste Dehaussy à Péronne qui le fit entrer à l'atelier du maître, où il fit la connaissance du poète et sculpteur Hector Crinon. Dehaussy prit le jeune Charles-Henri en affection.
En 1835, Michel était à Paris et fréquentait l'Académie Suisse, y rencontrant d'autres artistes en devenir comme Gustave Courbet ou François Bonvin. En 1838, sous l'égide d'Auguste Dehaussy, il partit pour Anvers, étudier la peinture flamande, comprenant les primitifs flamands et la Renaissance flamande. De retour en France, il exposa au Salon de Paris et pratiqua l'art du portrait. Il intégra l'École des beaux-arts de Paris, en 1843[1].
Par manque d'audace, mais également de moyens, il ne put s'offrir un atelier. Sa mère mourut en 1847. L'année suivante, la Révolution de 1848 l'obligea à rester à Paris. En 1851, il fit un voyage en Italie qui le tourna vers la peinture religieuse, et il revint en France en 1854.
En 1850, Nicolas Félix Harlé, député de la Somme, lui commanda le portrait de sa femme et de ses deux filles, dont la plus jeune, Célanie, que Charles-Henri épousera le à la mairie de Aizecourt-le-Haut. Après avoir voyagé en Italie, le couple s'installa à Paris rue Duguay-Trouin, l'atelier du peintre se trouvant au 18, rue de Varenne.
De leur union naquirent Auguste (1855), Félix (1856) et Paul (1860).
En 1862, son maître Auguste Dehaussy mourut en lui léguant le tiers de son atelier[2].
Son épouse mourut le . Il reprit son travail en 1865, réalisant un Jésus source de vie.
À la déclaration de la guerre de 1870, il quitta Paris pour rejoindre Dinan avec ses trois enfants et réalisa des dessins et des tableaux sur la région, dont les ruines de l'abbaye Saint-Magloire de Léhon sur les bords de la Rance. Il vécut avec l'argent que lui rapportait les portraits.
Il peignit ensuite des scènes historiques comme La Dernière Communion de Jeanne d’Arc (1899) et la Remise de l’Étendard (1901).
C'était un artiste complet, excellent dessinateur, portraitiste de grand talent, travaillant indifféremment le crayon, le fusain ou le pastel.
Il mourut à son domicile parisien, rue Lecourbe, des suites d'une grippe, le [1].
En 1909, à Fins un Monument à Charles-Henri Michel par Athanase Fossé fut érigé sur la place du village. Le buste fut une première fois envoyé à la fonte par l'occupant allemend au cours de la Première Guerre mondiale et une copie de l'œuvre originale connut le même sort sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Aujourd'hui, une statue en béton remplace le buste en bronze.
En 1951, Paul Michel, fils de Charles-Henri Michel, fit don de trois de ses tableaux à l'église de Fins : la Madone des Anges (1859), un Ecce homo (1904) et la Vision de sainte Thérèse d'Avila (1904).
Le musée Alfred-Danicourt de Péronne, conserve un fonds d'œuvres de Charles-Henri Michel — fusains, crayons et pastels notamment —, provenant de dons de particuliers et d'héritiers[1].
Charles-Henri Michel a réalisé une série de dessins à la plume reprenant les sujets de la presque totalité des tableaux conservés à la Grande Chartreuse de Saint-Pierre-de-Chartreuse, en vue de l'illustration d'un projet d'édition de L'Imitation de Jésus-Christ qui n'a jamais vu le jour. Ces dessins sont conservés au musée Alfred-Danicourt de Péronne.
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