Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
musée de Bordeaux, France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le musée des Beaux-Arts de Bordeaux (Gironde, France) est un musée d'art fondé en 1801 et principalement constitué d'une collection de peintures allant du XVe au XXe siècle mais qui possède également des collections de sculpture et d'arts graphiques. Il présente la particularité d'être en deux lieux séparés : le musée des Beaux-Arts, cours d'Albret, et la galerie des Beaux-Arts, place du Colonel-Raynal.
Type | |
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Ouverture |
1801 |
Visiteurs par an | |
Site web |
Collections |
Peinture, sculpture, art graphique |
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Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
20, cours d'Albret33000 Bordeaux |
Coordonnées |
L'arrêté Chaptal marque la création officielle du musée de Bordeaux en 1801[2]. Il prévoit la répartition dans 15 villes de province d’œuvres issues des collections du Muséum central des arts de la République, à la fois dans un but pédagogique mais aussi pour « désencombrer » le palais du Louvre en pleine transformation.
À Bordeaux, la municipalité confie la création de son musée à Pierre Lacour père, peintre, professeur de dessin et membre de la Société des sciences, belles-lettres et arts[3], considéré aujourd'hui comme le premier conservateur. Après de longs atermoiements un lieu est construit et propose au public bordelais, en 1881, de découvrir les collections municipales. Dès sa création, il est déjà à l’étroit. Un espace d’exposition temporaire est construit de l’autre côté du cours d’Albret : la galerie des beaux-arts (prête en ).
En l'an IX de la République (1801), l'arrêté du ministre Chaptal prévoit la répartition des biens artistiques nationalisés à la Révolution. L’État effectue deux premiers envois en 1803 et 1805. Ces œuvres s'ajoutent aux dix que Pierre Lacour détient, et forment le début de la collection du musée de Bordeaux[4].
Constituées de peintures et de sculptures, les œuvres sont installées dans une des salles de la bibliothèque à l’Académie des sciences et belles-lettres, rue de l’Église-Saint-Dominique (aujourd’hui rue Jean-Jacques Bel). Une « galerie des peintures » est aménagée, ouverte au public en 1804, elle demeure surtout une référence pour l’étude des élèves de l’École de dessin[5].
Il était convenu que « les tableaux ne seraient envoyés qu'après qu'il aura été disposé, aux frais de la commune, d'une galerie convenable pour les recevoir »[6]. Cependant, quand le second envoi de l'État eu lieu en 1805, aucun aménagement spécifique n'avait été réalisé. Les salles de la bibliothèque étaient encombrées par les livres, la présence des antiques, des moulages et du cabinet d’histoire naturelle le tout composant la bibliothèque, le cabinet d'histoire naturelle, le Muséum et la galerie de tableaux. Malgré l’aménagement conçu par l’ingénieur de la Ville Richard Bonfin en 1809, la « galerie des peintures » ne put présenter toutes ses œuvres[7].
Lorsque Pierre Lacour fils, dessinateur et graveur, succéda à son père le , la question du local se posait toujours, surtout avec les envois de 1817.
Michel-Jules Bonfin, fils et successeur du précédent ingénieur municipal, aménagea les lieux du futur musée de la Ville dans l'ancien siège du Tribunal civil, situé dans l’aile nord du palais Royal (actuel palais Rohan), rue Montbazon. Son ouverture a lieu le [8]. L'installation de la collection dans les nouveaux lieux fut complexe surtout avec l'arrivée des 279 tableaux de la collection du marquis de Lacaze[9].
En 1832, il fut alors décidé de transférer la collection complète dans les grands salons du rez-de-chaussée du palais Royal, à l’exception de la salle à manger peinte à fresque par Jean-Antoine Berinzago. L’espace d’accrochage était certes accru mais il restait soumis à l’administration municipale installée depuis 1836, aux séjours royaux puis impériaux à partir de 1852 ; le public n’accédait à la collection que les dimanches et jours de fête. Lacour entreprit alors une restauration de toutes les œuvres, d’une part, et la fabrication de cadres pour celles qui en étaient dépourvues, d’autre part. Certains maires réfléchirent à l’emplacement d’un nouveau musée, proposant, pour David Johnston (1838-1842), les deux côtés du jardin de la mairie, le long des rues Rohan (actuelle Élisée Reclus) et Montbazon, pour Duffour-Dubergier (1842-1848), la place des Quinconces.
Contrant cette dernière proposition, Lacour Fils écrivit au maire de Bordeaux en 1842 : « Quant à la question de savoir où cette galerie sera placée, je n’ai pas le droit d’émettre un avis sur ce sujet. J’observerai seulement, puisqu’on a paru désirer que cette galerie restât près de la Mairie, que cette position est des plus convenables ; que le voisinage du pouvoir ajoute à la considération dont les arts ont besoin principalement dans une ville de commerce et qu’en même temps, les arts ainsi placés donnent une idée avantageuse d’une ville et de sa magnificence. C’est ordinairement¸ dit le savant Millin, par le caractère et l’importance, par l’étendue et par le degré de richesse auxquels les hôtels de ville sont portés, que le voyageur peut juger au premier aspect de l’opulence et du goût des habitants d’une cité. » (Archives municipales de Bordeaux).
L’architecte municipal Charles Burguet (1821-1879) élabora en 1858 un projet de musée située à l’arrière du palais Rohan et comportant deux ailes, avec un étage en option, le long des rues Rohan et Montbazon, et reliées par une grille. Aucun des projets n’avança à cette époque et le musée resta au palais Rohan. Un premier incendie ravagea ce dernier le , détruisant de nombreuses archives et endommageant quelques peintures (La Dispute des philosophes et La Dispute des théologiens de Luca Giordano, par la suite restaurées).
Les travaux de réfection, menés par l’architecte municipal Charles Burguet, nécessitèrent le déplacement de la collection dans un « local en planches » installé dans le jardin. Provisoire à l’origine, cette structure, vulnérable aux incendies et aux inondations, demeura huit années. La situation précaire de la collection et la guerre franco-prussienne incitèrent l’administration au retour des œuvres dans les salons de l'hôtel de ville en 1870. Mais, un second incendie se déclara le , lors de son occupation par les militaires et endommagea cette fois le fonds ancien.
De nombreuses œuvres furent détériorées et plusieurs d’entre elles définitivement ruinées, notamment les quatre grandes chasses. Dix-sept tableaux étaient ainsi anéantis, à savoir : du XVIe siècle, L'Assomption de la Vierge de Jacob Bunel (3,47 × 2,97 m) et Saint-François de Ludovico Carracci (1,23 × 1 m) ; du XVIIe siècle, La Chasse au lion de l’atelier de Rubens ; Chasse au renard et Chasse au sanglier de Frans Snyders (envois de 1805 de 2,47 × 1,70 m et 2,40 × 1,61 m) ; Saint Bernard recevant de la Vierge la règle de l’abbaye de Clairvaux du Guerchin ; L’Adoration des bergers de Gaspard de Crayer ; Hercule et Omphale de Luca Giordano ; Abraham et ses Serviteurs et Apollon et Marsyas de Ferdinand Bol (1,43 × 1,10 m et 1,39 × 1,10 m) ; Marine de Jan Baptist Weenix ; Vierge à l’Enfant avec des anges et saint François à genoux d'Abraham Matthys (2,89 × 2,05 m) et Petit portrait d’homme de l’école d’Anton Van Dyck ; du XVIIIe siècle, La Vestale : Portrait de Mademoiselle Perdrigeon de Jean Raoux (2,54 × 1,99 m) ; du XIXe siècle, Visite de la reine Marie-Amélie à l'hôtel-Dieu après les journées de 1830 ou les blessés de juillet d'Alexandre-François Caminade, 1834 (2,10 × 1,49 m) ; Moïse exposé sur les bords du Nil et sauvé par la fille du Pharaon d’Aimée Brune, 1841 (1,95 × 1,48 m) et Convoi français cerné par les Cosaques (incendie de 1870 ou 1891 ?) de l’abbé Adolphe Hemet (1,80 × 1,35 m). Par ailleurs, La Chasse aux lions de Delacroix, 1855 (3,61 × 1,73 m) fut détruite sur 84 cm de haut dans sa partie supérieure.
Le chantier débuta en , avec la pose de la première pierre par le cardinal Ferdinand Donnet et fut dirigé par Burguet puis, à la mort de celui-ci, par son confrère Marius Faget. Ce dernier donna le dessin de la grille que réalisa l’entreprise Mathieu Blairon de Charleville.
Pour sa part, l’architecte Auguste Dejean établit les plans de l’aile méridionale où il prévoyait un emplacement particulier (le salon oriental) pour la statue colossale de Louis XVI (1829) par Nicolas Raggi (1791-1862). Elle est fondue en 1942, sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
Remaniant constamment ses dessins, Burguet s’inscrivait dans la grande tradition classique en subordonnant le décor à l’architecture des ailes. Il assurait aussi une continuité stylistique avec l’ancien archevêché et les hôtels particuliers voisins, en déployant sur les façades les pilastres ioniques qui rythment une arcature aveugle en plein-cintre, les panneaux décorés de guirlandes, les niches des façades occidentales et la balustrade dissimulant en partie les toits.
La vocation muséale du lieu est affirmée dès la façade occidentale par la présence de deux statues : La Peinture et La Sculpture, réalisées par Pierre Granet (1843-1910). On trouve également les bustes de Doucet, Duffour-Dubergier, Fieffé et Lacour fils, sculptés par Edmond Prévot (1838-1892), et le bâtiment lui-même symbolise le troisième art majeur : l’architecture. En revanche, les consoles et les médaillons n’ont pas reçu les 29 bustes et les 14 statues de personnalités bordelaises voulus par le conseil municipal en .
Les espaces intérieurs ont bénéficié d’une attention tout aussi particulière avec, dans les vestibules, les grandes portes vitrées aux fines structures de ferronnerie et aux poignées serpentines en bronze de Faget, et les colonnes jumelées dont la monumentalité classique réaffirme le lieu comme le palais des Muses et des Arts. Burguet avait aussi imaginé un décor intérieur visible sur les vues anciennes et qui se composait d’un entablement à la naissance des voussures et de pilastres ioniques encadrant les grandes baies libres.
Entre 1881 et 1928, le musée n’eut connu guère de modifications notables. Seul, le projet d’agrandissement par Alfred Duprat n’aboutit pas en 1897.
De l’autre côté du cours d’Albret, s’élève la galerie des Beaux-Arts enserrée par l’école Anatole-France. Son édification revient à Adrien Marquet qui souhaitait doter le musée des Beaux-Arts d'un espace d’exposition après la restauration des portiques du Jardin public où se tenaient les présentations de peinture depuis le XIXe siècle.
Le maire choisit l’espace laissé vacant par le groupe scolaire et demanda à son architecte en chef Jacques Boistel d’Welles (1883-1970) d’établir le programme architectural. En 1935, D’Welles définit une structure sur trois niveaux : un sous-sol éclairé électriquement, un rez-de-chaussée doté de fenêtres en façade et un étage surmonté d’une toiture en sheds. Sur le conseil de D’Welles, Daniel Gervais, auteur de l’école mitoyenne, fut choisi pour diriger les travaux. Ceux-ci commencèrent en 1936, et malgré les retards, se conclurent en .
La galerie fut occupée par les services du ravitaillement pendant la Seconde Guerre mondiale et retrouva sa vocation initiale en 1947. À partir de 1951, elle abritait régulièrement l’exposition de peinture qui accompagnait le « Mai musical[12] » mais aussi les manifestations d’associations artistiques.
La façade reste l’élément primordial car elle s’impose dans le programme architectural de la place. Une porte monumentale s’inscrit au centre et relie le niveau inférieur, percé régulièrement de fenêtres rectangulaires, au niveau supérieur orné de médaillons. Elle est surmontée par les armes de la Ville dont le haut-relief se conjugue avec la mouluration saillante (entablement, chaînes d’angle harpées, corniches des fenêtres et de la porte) et les médaillons concaves pour briser la planéité de la façade.
Les sculptures d'Albert Binquet (armes et guirlandes en frise) et de Charles Louis Malric (médaillons de La Sculpture et de La Peinture), les grilles des fenêtres rappellent des créations d’Expert (salle des fêtes de l’hôtel de ville de Reims, École nationale supérieure des arts décoratifs) ou du palais de Tokyo (1937) d’Aubert, Dastuge, Dondel et Viard ; cependant, ce jeu décoratif maniériste, aux éléments altérés ou amplifiés, puise ses références dans l’architecture italienne du XVIe siècle.
L’escalier constitue un autre élément majeur de l’édifice, tant par son importance que par sa rampe du XVIIIe siècle, provenant de la place de la Bourse et offerte par la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux.
Plus récemment en 2001, le musée a engagé la restauration de la galerie des Beaux-Arts pour la rendre conforme aux normes de sécurité, d’incendie et d’accueil du public handicapé. Elle continue de recevoir les expositions temporaires du musée des Beaux-Arts ou du musée des Arts décoratifs.
Le musée des Beaux-Arts présente les collections permanentes dans les deux ailes construites par Burguet : la peinture du XVIe au XVIIIe siècle dans l’aile sud et la peinture et la sculpture des XIXe et XXe siècles dans l’aile nord, de part et d’autre des jardins de l’hôtel de ville. Les travaux de 2011 à 2013 obligent à une longue fermeture afin de rendre le musée accessible aux personnes à mobilité réduite, de rénover l’aile nord et enfin de permettre l’installation d’un chauffage par géothermie pour l’hôtel de ville et le musée[13].
La collection permanente qui, en 2014, compte notamment 2 297 peintures et 666 sculptures européennes, ainsi que 1564 estampes et 3328 dessins[14],[15] se déploie sur les deux ailes du musée des beaux-arts de Bordeaux, suivant les principaux courants d'histoire de l'art, du XVe au XXe siècle.
Dans l’aile sud, la présentation commence avec la Vierge de pitié entourée de saints (1469) d’Hans Clot et se termine avec Saint Louis visitant les pestiférés dans les plaines de Carthage (Salon de 1822) de Guillon-Lethière. Dans l’aile opposée, La Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826) d’Eugène Delacroix annonce la présentation des grands courants du XIXe siècle (romantisme, réalisme, académisme), ainsi que les salles réservées aux marines (Gudin, Isabey), aux paysages (Corot, Diaz de la Peña, Boudin), à la peinture animalière (Bonheur, Princeteau) et aux portraits (Couture, Carolus-Duran, Fantin-Latour ou Morisot). La présentation se poursuit avec les peintures d’Odilon Redon, de Marquet et des Fauves, de Lhote et du cubisme, avant de se conclure par la figuration et l’abstraction, et un certain « retour à l’ordre » (Bissière, Dorignac, Matisse, Picasso)[16].
La collection italienne a bénéficié des deux premiers envois de l’État au musée de province en 1803 et 1805, notamment avec le grand tableau d’autel du Pérugin et quelques œuvres remarquables de l’École vénitienne (Titien, Véronèse, Bassano). Grâce à des dépôts, des acquisitions et des dons pendant deux siècles, la collection s’est enrichie des peintures de Palma le Vieux, ou l’atelier de Vasari ou de Lavinia Fontana. Ces œuvres illustrent l’évolution de la Renaissance classique vers le maniérisme international et une expression vénitienne plus « colorée ».
Exemples tirés de la collection :
En complément des peintures de l’Italie du Cinquecento, des œuvres de l’énigmatique Hans Clot, d’Hans Maler, d’Hans von Aachen, de Brueghel de Velours et d’Otto Venius témoignent de la persistance du gothique à l’époque de la Renaissance et de l’adhésion au maniérisme florentin et romain en Europe du Nord jusqu’au début du XVIIe siècle. Exemples tirés de la collection :
Autrefois attribuée au Caravage, la peinture anonyme Saint Jean-Baptiste dans le désert constitue l’origine d’un fonds important autour du mouvement caravagesque dans les collections du musée. Depuis le sud de l’Italie avec Giovanni Do et Luca Giordano, ce mouvement diffusa son clair-obscur et son naturalisme affirmé dans le reste de la péninsule italienne (Vermiglio), puis en France avec notamment Aubin Vouet, en Hollande avec Ter Brugghen, en Flandres avec Seghers ou en Espagne avec Murillo. Exemples tirés de la collection :
Représentée dès les envois de l’État au musée en 1803 et 1805, l’école flamande, annoncée par le grand volet de Van Veen (salle peinture européenne de la Renaissance), trouve sa parfaite expression dans la peinture de Rubens et de Van Dyck, ainsi qu’auprès de certains élèves et émules du maître : Boeckhorts, van Boucle, Coosemans ou Diepenbeeck. Ces œuvres témoignent de l’art de la Contre-Réforme et du rayonnement de l’école anversoise durant la première moitié du XVIIe siècle. Exemple tirés de la collection :
Les tableaux hollandais du marquis de Lacaze (1773-1830) ont considérablement enrichi le fonds initial du musée par leur nombre (79, soit plus d’un tiers du fonds actuel), par leurs qualités plastiques et par leur iconographie.
Avec les œuvres de Benjamin Gerritsz Cuyp, Van Goyen, Franz Hals, Jan Davidszoon de Heem, Nicolas Maes, Jan Porcellis, Salomon Van Ruysdael ou Hendrick ter Brugghen, le musée possède l’un des fonds les plus importants de France. Des legs et d’autres acquisitions effectués au cours des XIXe et XXe siècles permettent de présenter la variété de cette école du Nord qui aborda tous les genres avec ce soin du détail et ce goût de la symbolique, et qui se distingue en particulier au musée par le paysage (Herman Van Swanevelt), la marine (Kool) et la nature morte (Melchior d'Hondecoeter). Exemples tirés de la collection :
Déjà présente dans les salles précédentes, l’école italienne continue de s’affirmer avec les peintres comme Pierre de Cortone, maître de la scène romaine à partir des années 1630 puis avec les artistes de la première moitié du siècle des Lumières, notamment le Napolitain Brandi encore marqué par le naturalisme, le Génois Magnasco qui élabora un style très personnel à l’inverse de la facture enlevée et du coloris clair des Vénitiens Bellucci, Diziani et Pittoni. Exemples tirés de la collection :
Dès sa création en 1801, le musée des beaux-arts de Bordeaux a reçu en dépôt des tableaux français (Allegrain, Boulogne, Coypel, Restout) provenant de collections parisiennes et qui illustrent l’activité artistique sous le règne de Louis XIV. Complété par des acquisitions (Lefebvre, Courrège) et des legs (Natoire, Chardin), ce fonds permet de suivre les grands courants de la peinture aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle à travers les principaux genres académiques. Exemples tirés de la collection :
Le fonds de peinture anglaise fut constitué récemment. Il contient cependant des œuvres aussi signifiantes que deux sujets mythologiques de Zoffany, le Portrait de William Chambers et le Portrait de Richard Robinson peints par Reynolds ou le Portrait de John Hunter par Lawrence. Les deux études préparatoires de l’Américain Benjamin West pour la chapelle de Windsor et le Portrait de Mrs James Arden par Stuart témoignent des liens artistiques entre les États-Unis et son ancienne métropole. Pour leur part, le portrait de la princesse d’Orange-Nassau par l’Allemand Tischbein ou celui des époux Mareilhac par le Flamand Lonsing évoquent cette nouvelle sensibilité à la nature qui émergea à la fin du siècle. Exemples tirés de la collection :
En 2018, une équipe de l'émission Secrets d'Histoire a tourné plusieurs séquences au musée dans le cadre d'un numéro consacré à Marie-Thérèse de France, intitulé Madame Royale, l'orpheline de la Révolution, diffusé le sur France 2[19].
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