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peintre français (1692-1768) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Restout, dit Jean II Restout ou Jean Restout le jeune, né à Rouen le et mort à Paris le , est un peintre rococo français.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 75 ans) Paris |
Nom dans la langue maternelle |
Jean II Restout |
Nationalité |
Français |
Activité | |
Formation |
famille Restout |
Maître |
Jean Jouvenet, son oncle et le reste de sa famille, Nicolas de Largillierre |
Lieu de travail | |
Mouvement | |
Mécène |
Frédéric Ier le Grand, Roi de Prusse, la famille de Rohan-Soubise |
Influencé par | |
A influencé | |
Famille |
Restout (d) |
Père | |
Enfant |
Vénus présentant ses armes à Énée (1717), Mort de sainte Scolastique (1730)... |
Il appartient à l’illustre famille des peintres normands Restout. Lui-même était le fils du peintre Jean Ier Restout et de Marie Jouvenet, sœur et élève de Jean Jouvenet.
Initié à la peinture par sa famille, son père, sa mère et ses oncles paternels, Eustache Restout et Jacques Restout, il devient l’élève de son oncle maternel et parrain, Jean Jouvenet, chef de file de la peinture religieuse en France à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. Il aurait aussi étudié auprès de Nicolas de Largillierre.
Agréé de l’Académie royale en 1717 pour son œuvre pour le Grand Prix (Vénus demandant à Vulcain des armes pour Énée et sa suite Vénus présentant ses armes à Énée), il reste à Paris au lieu de se rendre en Italie pour le traditionnel voyage d’étude de tout peintre classique, et expose dans tous les salons. Il remplit successivement tous les postes de distinction académique, devenant membre de l’Académie en 1720, professeur-adjoint en 1730, professeur en 1734, recteur-adjoint en 1746, recteur en 1752, directeur en 1760[1].
Il est élu aussi associé des académies de Rouen en 1748 et de Caen en 1749.
Ses œuvres, principalement des retables (musée du Louvre), des plafonds et des dessins pour les tapisseries des Gobelins, qui ont été gravées par Cochin et Pierre Drevet, sont souvent religieuses et d’inspiration janséniste. Jean Restout est aussi l’auteur de plusieurs portraits de personnalités jansénistes de son temps.
Il est également l'auteur des illustrations du livre de Louis-Basile Carré de Montgeron, La vérité des miracles de M. François de Pâris, publié en 1737 pour présenter au roi les dossiers des miracles des Convulsionnaires qui auraient eu lieu dans le cimetière de l'église Saint-Médard dans les faubourgs de Paris[2].
On trouve aussi dans sa carrière des sujets mythologiques, dont un épisode tiré de l’Énéide de Virgile qui lui valut le Grand Prix de l’Académie en 1717.
On lui doit un Essai sur les principes de la peinture édité en 1863 par Arthur-Richard Rouxelin de Formigny de La Londe à Caen chez Hardel.
Il a aussi travaillé pour le Roi de Prusse Frédéric le Grand et pour la célèbre famille des Rohan-Soubise dont il décora l’hôtel à Paris.
Ayant épousé, en 1720, la fille du peintre Claude Guy Hallé, Marie-Anne Hallé (1704-[3]?), leur fils fut le peintre Jean-Bernard Restout (1732-1797). Il eut aussi comme élève son beau-frère, Noël Hallé.
Il avait installé à partir de 1730 un atelier à Paris. Il recommandait à ses élèves d'accentuer les angles et les pointes, si bien que l'atelier fut surnommé « l'école des pointus[4] ». Il y forma, outre son beau-frère, d’autres artistes comme :
Dans la série de tableaux mythologiques de la collection Rohan-Soubise qui décore l’hôtel de Soubise à Paris :
Dessins
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