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journaliste, producteur, animateur de télévision et dirigeant de football français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Denisot, né le à Buzançais (Indre)[1], est un journaliste, animateur, réalisateur et producteur de télévision français.
Michel Denisot | |
Michel Denisot animant Le Grand Journal sur Canal+ le 19 mai 2010 durant le Festival de Cannes. | |
Naissance | Buzançais, (France) |
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Nationalité | Française |
Profession | Journaliste |
Autres activités |
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Historique | |
Télévision | Première chaîne de l'ORTF Troisième chaîne couleur de l'ORTF TF1 Canal+ |
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Après un début de carrière à l'ORTF comme journaliste pigiste, il devient animateur et commentateur sportif ainsi que présentateur de journal, notamment pour les éditions du 13h aux côtés d'Yves Mourousi sur TF1 (1975-1977) puis il rejoint le service des sports de la Une, jusqu'en juillet 1984.
En août 1984, il rejoint la chaîne Canal+ nouvellement créée le . Il anime la première émission de la chaîne et première quotidienne matinale de la télévision française, Le 7/9, juste après l'ouverture de l'antenne inaugurée par André Rousselet[2]. Il poursuit une carrière d'animateur et de producteur télévisuel, notamment en présentant des émissions d'information, d'interviews et de décryptage sur Canal+ avec Zénith, Mon Zénith à moi, La Grande Famille puis Télés Dimanche.
D' à , il présente l'émission d’information et de divertissement Le Grand Journal chaque soir de la semaine, qui renouvelle la voie tracée par l'émission emblématique de la chaine cryptée, Nulle part ailleurs, mais avec une dominante plus axée sur l'actualité immédiate et politique.
Il exerce également diverses fonctions dirigeantes au sein du groupe Canal+ et a présidé deux clubs de football français, dont le Paris Saint-Germain.
En , tout en continuant ses activités sur Canal+, il devient le directeur de la rédaction de la version française du magazine Vanity Fair. Pour se consacrer à ce nouveau travail, il quitte en la présentation du Grand Journal, émission reprise ensuite par Antoine de Caunes. Il annonce dans son éditorial mensuel d' qu'il quitte le magazine après 78 numéros.
En 2019, il réalise son premier film, Toute ressemblance, portant sur les coulisses de l'univers télévisuel, avec pour rôle principal Franck Dubosc.
Depuis 2020, il anime une émission mensuelle, Le Grand Comex, sur la nouvelle chaîne d’information économique B SMART créée par Stéphane Soumier.
En mars 2021, il redevient président d'un club de football en acceptant de reprendre la direction de son club de cœur, la Berrichonne de Châteauroux, qu'il a déjà dirigé entre 2004 et 2008[3], un poste qu'il annonce quitter en avril 2023.
Michel Denisot a cinq ans[1] lorsque son père, garagiste à Saint-Genou, dans l'Indre[4], meurt. Sa mère travaille au garage familial, puis dans une épicerie et enfin à la Caisse d'allocations familiales[4].
Élève médiocre, il redouble trois fois la classe de première et deux fois celle de terminale. Il repasse le baccalauréat à trois reprises, sans jamais l'obtenir, et ne possède aucun diplôme[5]. À l'âge de quinze ans[6] et après deux années d'études au centre d'apprentissage CARTIF[Note 1][réf. souhaitée], il commence sa carrière de journaliste en tant que correspondant pigiste dans la presse locale à Châteauroux[1].
À partir de 1968, il est pigiste à la station régionale de l'ORTF de Limoges[1]. Il travaille aussi pour les stations de Poitiers, Bordeaux et Reims[4]. Dès 1969, il rejoint l'équipe du jeu Le Schmilblic, produit et présenté par Guy Lux[7].
En 1972, Michel Denisot quitte le Berry et part s'installer à Paris. Il rejoint la première chaîne de l'ORTF (future TF1) comme « grouillot » (homme à tout faire) : il porte alors les cafés ou les jus d'orange à Jean Lanzi et autres Jean-Pierre Elkabbach[8].
En 1973, il participe à la nouvelle troisième chaîne de l'ORTF (futur FR3 puis France 3)[9] avant de revenir sur TF1 en 1975 pour coprésenter le Journal télévisé de 13 heures avec Yves Mourousi et Claude Pierrard pendant deux ans et demi jusqu'en 1977[1].
En 1977, ce grand passionné de football intègre le service des sports de TF1 où il est commentateur de football pendant sept ans[10]. Il anime notamment, de 1982 à 1983 l'émission spécialisée nommée Téléfoot et Champions de 1983 à 1984 (avec des variétés). Il assure aussi le commentaire des grandes affiches de football[1]. Il commente ainsi la première rencontre du Paris Saint-Germain Football Club (PSG) diffusée à la télévision[10] : le , le PSG remporte la finale de la Coupe de France face à Saint-Étienne (2-2, 6 tirs au but à 5)[11]. Il commente certains matchs de la Coupe du monde 1982 avec Henri Michel. Entre 1980 et 1982, il présente également le jeu estival La Bonne conduite, consacré à la sécurité routière[12].
En 1984, Michel Denisot quitte TF1 à l'arrivée d'Hervé Bourges pour rejoindre Canal+, la nouvelle chaîne cryptée présidée par André Rousselet et dirigée par Pierre Lescure[8]. Il devient producteur et présentateur de plusieurs émissions :
Parallèlement, il commente des matches de football avec Charles Biétry[1]. Passionné de cinéma, il devient directeur artistique des cérémonies du Festival de Cannes en 1993 et de la cérémonie des César du cinéma en 1994[13].
Parallèlement à Canal+, il présente entre et l'émission Ciné-Stars sur TF1. Il s'agit alors d'une production Ellipse[19].
De 1998 à 2005, Michel Denisot occupe différents postes de dirigeants au sein du groupe Canal+.
À l'été 2005, il abandonne ces différentes fonctions pour se concentrer sur son émission quotidienne Le Grand Journal[25],[26]. En 2011, il précise : « Je n'étais pas à ma place. Je ne suis pas un homme de marketing »[18].
À partir de , Michel Denisot est de retour à la télévision pour animer Le Grand Journal chaque soir sur Canal+[27] de 19 h à 20 h, puis également, à partir de la rentrée 2005, de 20 h à 20 h 45, après Les Guignols de l'info.
En 2005, il refuse de prendre sa retraite, expliquant que Le Grand Journal doit continuer avec lui. Il avait aussi des projets à propos du football.[réf. nécessaire]
Dans ce talk show quotidien diffusé sur la case historique de Nulle part ailleurs, il reçoit, avec son équipe de chroniqueurs, des personnalités qui font l'actualité[25]. Produite par Renaud Le Van Kim, l'émission connaît une certaine progression au fil des années jusqu'en 2012 où son audience chute sensiblement[28], tout en étant toutefois régulièrement critiquée. Ainsi, Télérama la considère comme « le temple de la promo télévisuelle »[29].
En 2012, il décide de changer la formule et l'équipe du Grand journal, se séparant notamment de sa protégée Ariane Massenet[31]. L'émission accuse à cette époque une perte d'audience atteignant -13 % par rapport à l'année précédente principalement en raison de la concurrence des rendez-vous concurrents[32] : C à vous sur France 5, Vous êtes en direct sur NRJ 12 et Touche pas à mon poste ! sur D8.
Le , il indique qu'il souhaite arrêter d'animer Le Grand Journal à la fin de la saison, à cause de la baisse d'audience, mais aussi à cause de la grande peur qu'il a eue pendant la semaine spéciale festival de Cannes, où un homme dans le public a lancé une grenade factice et tiré des balles à blanc, causant un mouvement de panique sur le plateau et l'interruption de l'émission[33]. Les chroniqueurs ayant travaillé à ses côtés pendant les neuf saisons lui rendent hommage lors de l'émission du . Antoine de Caunes le remplace à partir de la saison 10 (2013-2014).
Entre 1989 et 2008, Michel Denisot préside successivement deux clubs de football : La Berrichonne de Châteauroux, dans l'Indre, département dont il est originaire, et le Paris Saint-Germain Football Club (PSG), alors propriété du groupe Canal+ :
De 1989 à 1991, il est le président de La Berrichonne de Châteauroux[34] ; le club monte en deuxième division et se professionnalise.
En , il devient président délégué du Paris Saint-Germain, évoluant en première division[35]. Mais, en , il est remplacé par Charles Biétry[36] en dépit d'un palmarès à la tête de cette équipe (un championnat de France, une Coupe européenne et six Coupes nationales) :
En 2002[34], il redevient président de La Berrichonne de Châteauroux, jusqu'en 2008[37]. En 2004, le club est finaliste de la Coupe de France de football.
En 2009, il refuse de revenir à la direction du PSG[38], revendu entretemps par Canal+. À ce sujet, il précisera en 2011 : « Je préfère conserver des souvenirs heureux plutôt que de leur adjoindre d'éventuelles déceptions »[18].
En mars 2021, il redevient président de Châteauroux pour la troisième fois après avoir été choisi par le groupe saoudien United World, propriétaire à hauteur de 80 % du club[39]. Le , il annonce quitter cette fonction[40].
En , tout en continuant ses activités sur Canal+, Michel Denisot devient directeur de la rédaction de la version française du magazine Vanity Fair[41].
De 2017 à 2018, Michel Denisot anime l'émission En off sur Paris Première[42].
En 2018, il anime Le Journal du Festival et Profession... sur Canal+[43],[44].
En 2018, Michel Denisot se lance dans la réalisation de son premier film, Toute ressemblance, portant sur les coulisses de l'univers télévisuel, avec pour rôle principal Franck Dubosc[45]. Le film sort en salles le .
Marié en 1974 à Martine Patier , attachée de presse[4], Michel Denisot a deux filles, nées en 1979 et en 1980[46]. Sa cadette, Louise Denisot, est animatrice sur Cuisine+ à partir de [47].
Passionné de sport hippique[48], il possède six chevaux de course[1]. Il produit du vin dans le Val de Loire à Valençay (Indre) où il possède un vignoble de 4 hectares[13].
Il est approché par le parti La république en marche qui lui propose une investiture pour les élections législatives de 2022, qu’il refuse .
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
En , Michel Denisot est fait Chevalier de la Légion d'honneur[57],[58] par le président Jacques Chirac, pour son action à la tête du PSG[8].
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