Mazingarbe
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Mazingarbe est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Mazingarbois. La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
Mazingarbe | |||||
La mairie, ancien château Mercier, monument historique. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Laurent Poissant 2020-2026 |
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Code postal | 62670 | ||||
Code commune | 62563 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mazingarbois | ||||
Population municipale |
8 068 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 786 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 26″ nord, 2° 43′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 74 m |
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Superficie | 10,27 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bully-les-Mines | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.ville-mazingarbe.fr | ||||
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Elle fut un grand centre minier et industriel, avec les fosses des Compagnie des mines de Béthune et la chimie de la houille et à l’origine d’un grand complexe des Charbonnages de France (CdF).
La ville, située à 9 km au nord-ouest de Lens, fait partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes. Les communes limitrophes sont Annequin, Bully-les-Mines, Grenay, Labourse, Loos-en-Gohelle, Nœux-les-Mines, Noyelles-lès-Vermelles, Sailly-Labourse, Sains-en-Gohelle et Vermelles.
La superficie de la commune est de 10,27 km2 ; son altitude varie de 26 à 74 m[1].
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par deux cours d'eau :
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 19 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].
Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie d'un espace protégé : le terril de Mazingarbe d’une superficie de 11,645 ha. Terrain acquis (ou assimilé) et géré par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[15].
Au , Mazingarbe est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,6 %), zones urbanisées (30 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), mines, décharges et chantiers (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est desservie par l'ancienne route nationale 43 (actuelle RD 943). Elle est accessible par l'Autoroute A26 (France), qui traverse l'ouest du territoire communal, et par l'Autoroute A21.
La gare de Mazingarbe, sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, est desservie par le réseau TER Hauts-de-France.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Masengarba (1122) ; Masengarbum (1176) ; Massengarbe (1253) ; Musengarbe (1287) ; Masengarbe (1294) ; Masengerbe, Masanguerbe (1298) ; Mazengarbe (XIIIe siècle) ; Masengabe (1329) ; Maisengarbe (1392) ; Masenguarbe (XIVe siècle) ; Mazeingarbe (1429) ; Mesengarbe (1469)[22] ; Mazingarbe en 1793 et depuis 1801[1].
Son nom est issu de Massengrab qui signifie dans les langues germaniques : cimetière ou fosse commune.
Des silex taillés datant du IVe millénaire av. J.-C. sont retrouvés sur le territoire de la commune[24].
Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont mis au jour un mobilier conséquent (poteries, tuiles d'argile crue, outils et bijoux, ossements calcinés, etc.), témoin d'une occupation importante du site au début de notre ère avec implantation d'une villa (exploitation agricole) au lieu-dit le Marais de Bray[24].
Cette ferme gallo-romaine aurait été détruite dans un incendie dans la seconde moitié du IIIe siècle.
C'est en 1046 que le village entre dans l'histoire. C'est en effet à cette date qu'il est fait mention d'une villa de Mazengarba confirmée par le comte de Flandre Bauduin V comme étant possession de l'abbaye de Marchiennes. Le domaine et ses terres restent propriété monastique jusqu'à la Révolution[25].
Sous l'Ancien Régime, la population est essentiellement agricole. Comme la plupart des villes et villages de l'Artois, Mazingarbe a dû subir les ravages des invasions, guerres et pillages, épidémies de peste, incendies et hiver très rigoureux. En 1790, on y dénombre 328 habitants. Les précieux Albums de Croÿ datant du début du XVIIe siècle nous transmettent une représentation plus ou moins fidèle de Mazingarbe à cette époque : un modeste petit village ramassé autour de son église.
Mazingarbe ne compte encore que 800 âmes avant l'ouverture en 1859 de son premier puits de mine de charbon, le no 2. On ouvre ensuite les fosses no 6 (1876) et no 7 (1877). La population se développe alors avec la même rapidité que l'industrie, la ville accueillant à plusieurs reprises des vagues d'ouvriers immigrés, d'abord belges, puis italiens et surtout polonais. La création d'une usine de traitement et de transformation de la houille en 1896 qui deviendra plus tard un grand complexe chimique, va considérablement développer la commune et en même temps diviser son territoire (centre-ville, les cités 2, 3, 7 et celles des Brebis)[26].
Lors des affrontements liés aux grèves de 1947, les mineurs en grève font prisonniers et séquestrent trois CRS[27].
Mazingarbe subit de lourds dommages lors de la Première Guerre mondiale. Le front ne se situe qu'à deux kilomètres, près de Vermelles.
Mazingarbe est décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [28].
La Seconde Guerre mondiale n'épargne pas non plus la ville, un bombardement aérien sur la cité des Brebis en septembre 1943 fait 27 victimes. Les usines sont également la cible de l'aviation alliée.
La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[29].
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin créée en 2000[29].
La commune faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où elle intègre le canton de Liévin (qui porte jusqu'en 1949 le nom de canton de Lens-Ouest. Celui-ci est scindé en 1962 et la commune rattachée au canton de Liévin-Nord, puis, en 1991, à celui de Bully-les-Mines[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 2 à 12 communes[29]. Cette communauté d'agglomération de Lens-Liévin regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la douzième circonscription du Pas-de-Calais[30].
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
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Voix | % | CM | CC | |||||
Laurent Poissant[Note 6],[32] | DVG | 1 668 | 68,98 | 26 | 3 | |||
Ludovic Decocq[33] | RN | 323 | 13,35 | 2 | 0 | |||
Bernard Naglik[34] | SE | 279 | 11,53 | 1 | 0 | |||
Jérémy Nicolle[34] | DVG | 148 | 6,12 | 0 | 0 | |||
Votes valides | ||||||||
Votes blancs | ||||||||
Votes nuls | ||||||||
Total | 100 | 29 | 3 | |||||
Abstention | ||||||||
Inscrits / participation | ||||||||
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
décembre 1919 | mai 1929 | Alphonse Décatoire[35] (1868-1933)[36] |
SFIO | L'un des fondateurs du Syndicat des mineurs Cabaretier[37] |
mai 1929 | mai 1935 | Alfred Lefebvre[38] (1878-1943) |
SFIO | Houilleur, délégué-mineur |
mai 1935 | 1941 | Auguste Leroux[39] (1881-1958) |
SFIO | Houilleur puis ouvrier |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | mai 1953 | Henri Deldem[40] (1903-1989) |
Électricien radio, résistant | |
mai 1953 | Édouard Bailleux | Boulanger | ||
mars 1971 | Victor Watrelot[41] | PS | Ouvrier d'usine Réélu en mars 1983 | |
Marius Gonthier[41] | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | janvier 2019[42] | Bernard Urbaniak (1948-2019)[43],[44],[45],[46] |
PRG[47] | Médecin Conseiller général de Bully-les-Mines (1992 → 1993) Mort en fonction |
février 2019[48] | En cours (au 24 mai 2020) |
Laurent Poissant | DVG | Agent de maîtrise Réélu pour le mandat 2020-2026[49] |
La commune est jumelée avec :
Les habitants sont appelés les Mazingarbois[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].
En 2021, la commune comptait 8 068 habitants[Note 7], en évolution de +1,23 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 970 | 8 029 | 8 068 | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 884 hommes pour 4 152 femmes, soit un taux de 51,67 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,7 | |
3,7 | 7,0 | |
11,8 | 14,1 | |
18,5 | 17,9 | |
22,3 | 20,1 | |
19,1 | 18,0 | |
24,3 | 21,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,6 | |
5,6 | 8,9 | |
16,7 | 18,1 | |
20,2 | 19,2 | |
18,9 | 18,1 | |
18,2 | 16,2 | |
19,9 | 17,9 |
Autrefois agricole, elle est devenue ouvrière et industrielle avec le développement des houillères et de la carbochimie.
La plate-forme chimique de Mazingarbe - construite par le groupe Grande Paroisse (ancienne filiale de Total, devenue en 2007 GPN) - produit du nitrate d'ammonium industriel (NAI) destiné à fabriquer des explosifs à partir d'ammoniac et d'acide nitrique. Aujourd’hui en grande partie entouré d’habitations, le choix de ce site géographique a été fait afin de tirer parti du charbon du bassin minier qui était autrefois lavé et distillé sur place pour produire du coke et des gaz (dont de l'hydrogène qui combinés à de l'azote donnaient de l'ammoniaque oxydé et pour obtenir de l'acide nitrique, utilisé pour produire des nitrates. Ainsi, en 1959, l'usine a produit « 120 000 tonnes d'ammonitrate, 36 000 tonnes de nitrate de chaux, 70 000 tonnes d'engrais complexes » permettant à l'époque au bassin houiller de fournir « 33 % des besoins d'engrais en France. »[57]). De l’eau lourde a aussi été produite sur le site. En 2011, le site de GPN est racheté par la société Maxam Tan.
En 1972, la commune a été marquée par une grave explosion du tube d'ammoniaque de l'usine. Cette plate-forme chimique dispose maintenant d’un Plan de prévention des risques technologiques (PPRT), le premier de France parmi les huit sites classés « Seveso 2 seuil haut » qui ont les premiers expérimenté le PPRT tel que défini par la Loi Bachelot de 2003[58]. Ce PPRT a été réalisé en moins d'un an après que le préfet l’ait prescrit et — via un Clic (Comité local d'information et de concertation) — en concertation avec la population, et il continue à évoluer[59]. Des analyses chromatographiques permettent en permanence la détection d’éventuelle fuite de gaz toxique et/ou explosif[60].
La société Vynova (ou Société artésienne de vinyle) détient un site industriel chimique qui produit du PVC (usine classée Seveso) ; c'est le second site le plus à risque de la plate-forme et il est aussi concerné par le PPRT. Vynova produit depuis 1975 du PVC sur une aire de 13 hectares (rattaché en 1981 à Tessenderlo Group, qui produit le monomère de ce plastique), à partir de à partir de monochlorure de vinyle (MCV).
Une turbine à gaz produit l’électricité du site et l’usine produit (7-800 tonnes/jour de vapeur d’eau pour sécher sa bouillie en PVC. L’eau vient d’un forage industriel situé à 5 kilomètres de là[61].
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 79 de Mazingarbe est formé par le terril conique no 49, 3 de Béthune, issu de l'exploitation de la fosse no 3 des mines de Béthune à Vermelles ; le site no 80 est composé de la cité-jardin no 7 et de son école, ces éléments ont été construits pour la fosse no 7 - 7 bis des mines de Béthune ; le site no 81 est constitué du château Mercier et des maisons d'ingénieur du boulevard des platanes ; le site no 82 est composé à Bully-les-Mines et Mazingarbe de la cité no 2, à Mazingarbe de l'école de la cité no 2 et du dispensaire de la Société de Secours Minière[62],[63].
La commune contient trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[64] :
Blason | Coupé: au 1er d'or à l'escarboucle fleurdelisée de sable et au rubis de gueules, au 2e de sinople à la brebis d'argent[72].
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Détails | Adopté par la municipalité le . |
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