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Illustrateur, caricaturiste et auteur de bande dessinée canadien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marc Pageau, né le à Québec (Canada), est un auteur de bande dessinée, illustrateur, caricaturiste et blogueur québécois.
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- Prix d'excellence XIIIe Concours international de dessin éditorial (CCLPM) 2013 ; - Meilleure illustration SF au Festival Roberval Fantastique 1998 ; - Prix Solaris 1997 ; - Prix Solaris 1991. |
- René Lévesque — Quelque chose comme un grand homme; - Carfaxitudes; - Jacque Tiroir. |
Pionnier de la BD de science-fiction québécoise, il est considéré comme un maître de la bande dessinée réaliste au Québec[1].
Adolescence
Se destinant très tôt à une carrière dans l'aviation comme pilote de ligne, Marc Pageau devient membre des Cadets de l'aviation royale du Canada à l'âge de treize ans. C'est dans cette organisation qu'il décroche une Bourse de pilotage planeurs à seize ans, ainsi qu'une Bourse de pilotage avions à dix-sept ans et qu'il obtient sa licence de pilote privé sans même avoir son permis de conduire[2]. Parce qu'il porte des lunettes pour corriger une légère myopie, il n'est pas admis à l'école de pilotage professionnel du Cegep de Chicoutimi. Pour devenir un professionnel de l'aviation, il doit faire son apprentissage dans le privé, mais les coûts pour se faire s'avèrent prohibitifs, ce qui l'oblige à abandonner ce domaine[3], [4].
Changement de cap
Marc Pageau fait ses études au CEGEP de Joliette en Arts, où il publie ses toutes premières bandes dessinées dans le fanzine Opium[5], [6] en 1982 et 1983. Il collabore ensuite à plusieurs périodiques de science-fiction et fantastique, comme Empire[7], [8] , [9], Solaris[6], [10], [11], [12], et Carfax[6], [13] en publiant nombre de BD et d'illustrations.
C'est en 1985, pendant ses études en Arts Visuels à l'Université Laval[6], que Marc Pageau fonde avec Marc Forest, Pierre Drysdale, Gag (André Gagnon), Danny Gagnon et Benoît Joly le magazine Enfin Bref[6], [14], [15], [16], [17], tout en contribuant régulièrement aux journaux étudiants bimensuel Matricule[5] et Impact Campus avec une page de bande dessinée intitulée Réflexions estudantines pendant deux ans.
Carrière
Membre actif de la Société des Créateur(trice)s et Ami(e)s de la Bande Dessinée (ScaBD) depuis ses tout débuts en 1985, il participe à ses activités de publication ainsi qu'à diverses expositions collectives dans son Centre de documentation et d'animation en bande dessinée (CDABD) à Québec et en Europe. Il devient aussi un joueur actif de sa Ligue d’improvisation en bandes dessinées[18] . Toujours aux études, il embarque dans l'aventure du magazine Safarir[6], faisant partie de sa toute première équipe de dessinateurs et participe à son lancement à l'automne 1987. Après ses études, Pageau devient directeur artistique du magazine Solaris[6], [19], qui se mérite son premier Prix Aurora[20] (anciennement Prix Casper), tout en continuant à publier ses BD dans les magazines Bambou[6], [21], [22] et Imagine..., entre autres. En janvier 1988, Pageau fait partie de la Délégation des jeunes auteurs du Québec au XVe Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Il participe en tant que caricaturiste en direct au Ier Festival de la bande dessinée francophone de Québec[23] en avril de la même année.
Marc Pageau se fait surtout remarquer comme auteur de bande dessinée réaliste de science-fiction, ce qui est plutôt rare dans le domaine de la bande dessinée québécoise des années 1980, surtout dominée par l'humour. Il devient pigiste à plein temps en 1991 comme auteur de BD, illustrateur et caricaturiste en direct.
« Marc Pageau fut, on s'en souvient, directeur artistique de la revue pendant un an. Libéré de cette tâche, il a pu se consacrer avec plus d'ardeur au dessin, son ancienne passion, et à l'édition électronique, sa nouvelle passion. La bande de ce numéro réalise un intéressant jeu sur les rapports entre le réel et la fiction, entre les rôles respectifs du lecteur, du narrateur et des personnages fictifs ; une BD distanciée, qui joue avec la forme et les mécanismes de la narration. Qui a dit « post-moderne »[24] ? »
Cette année 1991 semble une année importante : il gagne à la fois le Prix Solaris[25], participe à la délégation québécoise au second Festival Bédécité à Bruxelles en Belgique, publie un album intitulé Jacque Tiroir, [26], [27], [28] sur un scénario de Benoît Joly, et fait une exposition en solo au CDABD[29].
« Par contre, plusieurs lecteurs m'ont affirmé avoir beaucoup apprécié cette oeuvre. Il faut dire qu'on y trouve une grande qualité graphique et une imagination féconde. Plus encore, pour lier aussi subtilement vie imaginaire et vie réelle, il fallait un talent de narrateur tout à fait remarquable. Ma relative déception provient sans doute des attentes que j'entretenais envers les auteurs. Marc Pageau, qui a fait le dessin et a collaboré au scénario, est un travailleur acharné et rigoureux, en constante évolution, sans doute un des auteurs québécois qui a poussé le plus avant la réflexion sur le découpage d'une planche. Quant à Benoit Joly, même si le Québec regorge de talents, les auteurs de sa trempe se comptent sur les doigts de la main d'un homme-tronc. Ses productions se font rares depuis trop longtemps et on ne saurait que s'en attrister[30]. »
En 1992, Pageau entre dans l'équipe qui lance le magazine Zeppelin[31], qui se voit décerner en 1993 le Prix Bédéis causa bande dessinée de l’année[32] pour sa publication, lors du VIe Festival de la bande dessinée francophone de Québec.
Dessinateur d'une grande polyvalence, Marc Pageau multiplie les collaborations avec d'autres dessinateurs. Il a ainsi réalisé le lettrage des albums Castello[33], [34], [35] et Victor et Rivière[36] (scénario et dessin d'André-Philippe Côté), publiés respectivement aux éditions Falardeau, aux éditions Soulières et réédités aux éditions Trois-Pistoles. L'album Victor et Rivière s'est notamment mérité le Prix Bédéis causa[37] comme album québécois de l'année au XIIe Festival de la bande dessinée francophone de Québec en 1999. À l'invitation de Salvador Dallaire, il participe au magazine Zine Zag à partir de 1998[38]. Il a été membre du groupe de création en BD Grafik Sismik[4] (1998-2002), basé à Québec et œuvrant principalement dans la BD américaine. Pageau s'associe à Éric Allard, jeune dessinateur (penciller) et scénariste de « comics » à l'américaine pour réaliser l'encrage et le lettrage des histoires du personnage de sa création The Red[39], publiées dans le « comic book » Judgement Pawns aux éditions Antarctic Press.
De à janvier 2000, il devient le directeur BD et l'éditeur des bandes dessinées de la revue de science-fiction et fantastique Solaris ainsi que l'organisateur du Prix Solaris[40] - volet BD en remplacement de Mario Giguère. Il signe aussi la chronique Le Bédécrate, critiques portant sur les publications BD internationales et québécoises. Il a coordonné un numéro spécial BD de Solaris (numéro 132, hiver 2000) avec la participation de plusieurs des anciens lauréats du Prix[41]. Durant ce même temps, il donne des cours de BD aux Ateliers Imagine à Québec.
À partir de 1998 et ce, jusqu'en 2003, Pageau fait des animations et des conférences BD pour le compte du magazine Safarir dans plusieurs bibliothèques municipales et scolaires du Québec, ainsi qu'au Festival de la bande dessinée francophone de Québec en 1998. En 2002 et 2003, Marc Pageau signe quelques bandes dessinées d'humour dans Safarir seul ou avec la collaboration de Gag (André Gagnon) sur des scénarios de Regatta DeBlanc (Michel Viau).
Il collabore de 1999 à 2004 au site BD Québec comme illustrateur, correcteur et créateur de textes.
En 2003, il commence à réaliser des caricatures éditoriales critiquant la guerre en Irak sur le site américain deviantART. Le responsable de l'hebdomadaire Beauce Week-end les remarque et l'engage comme caricaturiste. Ces caricatures sont reprises sur le portail EnBeauce.com. Marc Pageau se joint au regroupement de caricaturistes 1001 Visages en 2007 à Montréal et participe à leur exposition annuelle depuis ce temps.
Albums
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Livres
Périodiques
Magazines
Journaux
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en anglais
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