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ville du Québec (Canada) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Saint-Georges est une ville du sud du Québec qui fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) de Beauce-Sartigan, dont elle est le chef-lieu. Située dans la vallée de la rivière Chaudière en Beauce, cette ville, de la région de Chaudière-Appalaches, est la plus grande municipalité beauceronne et un centre économique régional important. Saint-Georges se trouve d'ailleurs dans un axe routier important qui relie la ville de Québec avec l'État du Maine. Avec plus de 30 000 habitants, la ville de Saint-Georges est classée 8e au Canada et 3e au Québec en 2019 parmi les villes les plus entrepreneuriales[2] selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI)[3].
Saint-Georges | ||||
Saint-Georges Est en 2022 avec le CÉGEP et l'hôtel de ville sur le haut de la colline. | ||||
Ensemble pour l'avenir |
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Administration | ||||
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Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région | Chaudière-Appalaches | |||
Subdivision régionale | Beauce-Sartigan (Chef-lieu) | |||
Statut municipal | Ville | |||
Maire Mandat |
Claude Morin 2021-2025 |
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Code postal | G5Y, G5Z, G6A | |||
Fondateur Date de fondation |
George Pozer 1856 |
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Constitution | ||||
Démographie | ||||
Gentilé | Georgien, Georgienne | |||
Population | 32 935 hab.[1] (2021) | |||
Densité | 165 hab./km2 | |||
Code géographique | 29073 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 07′ nord, 70° 40′ ouest | |||
Superficie | 19 931 ha = 199,31 km2 | |||
Divers | ||||
Langue(s) | Français | |||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | |||
Indicatif | +1 418, +1 581 | |||
Devise | Ensemble pour l'avenir | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Chaudière-Appalaches
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
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Le nom de la ville, qui fait référence à Saint Georges, a été premièrement donné à la paroisse catholique en 1835 puis à la municipalité de Saint-Georges en 1856 pour honorer le marchand allemand Johann Georg Pfotzer, plus connu sous le nom de George Pozer, qui se porta acquéreur de la seigneurie Aubert-Gallion en 1808[4]. La Rivière Pozer traverse la seigneurie en question.
Saint-Georges est situé à 85 km au sud de Québec, à 125 km au nord-est de Sherbrooke et à 40 km au nord de l'État du Maine. Les autres villes d'une certaine importance aux alentours, Sainte-Marie et Thetford Mines, sont situées respectivement à 40 km au nord et à 50 km au nord-ouest de Saint-Georges. Saint-Georges partage ses frontières avec Saint-Honoré-de-Shenley au sud-ouest, avec Saint-Benoît-Labre et Saint-Alfred à l'ouest. Notre-Dame-des-Pins, Saint-Simon-les-Mines et Saint-Benjamin sont les municipalités limitrophes au nord. La frontière est partagée avec Saint-Prosper, Saint-Philibert, Saint-Côme–Linière alors que le sud-est est partagé avec Saint-Martin et Saint-René.
Le noyau urbain principal s'étend sur les deux rives de la rivière Chaudière au centre du territoire; un autre noyau urbain, le village de Saint-Jean-de-la-Lande est situé au sud-ouest du centre-ville. Saint-Georges est installé au nord de la MRC de Beauce-Sartigan dans la région administrative de la Chaudière-Appalaches. Les trois paroisses, L'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, Saint-Georges et Saint-Jean-de-la-Lande, font partie de l'archidiocèse de Québec. La ville est intégrée à la sous-région touristique de la Beauce qui se situe dans la région touristique de la Chaudière-Appalaches.
La rivière Chaudière traverse la municipalité du sud au nord. Les Pozer et Famine confluent avec la rivière Chaudière au nord de la municipalité et la Rivière du Loup au sud. La rivière Cumberland conflue avec la rivière Famine au nord-est de la municipalité.
L'histoire georgienne commence avec des Algonquins francophones et catholiques qui s'installent aux abords de la rivière Famine et fondent le village de Sartigan, qui est aujourd'hui le secteur de l'ancienne gare de Saint-Georges, et cela aux environs de 1679. Au début du XVIIIe siècle, les deux seigneuries situées sur le site de la future ville de Saint-Georges, les seigneuries Aubin-De L'Isle et Aubert-Gallion, sont concédées respectivement à Nicolas-Gabriel Aubin De L'Isle et Marie-Thérèse de Lalande-Gayon[5]. En 1856, la paroisse de Saint-Georges est créée. Par contre, la ville actuelle est née en 2001 par la fusion de la ville de Saint-Georges, de la municipalité d'Aubert-Gallion et des municipalités de paroisse de Saint-Georges-Est et de Saint-Jean-de-la-Lande[6].
L'histoire de Saint-Georges remonte au début de la Beauce soit vers la fin du XVIIe siècle; les premiers habitants de Saint-Georges étaient alors principalement des Amérindiens vivant dans la région. Le premier Européen à parcourir la Beauce est le père Gabriel Druillettes, jésuite et missionnaire. Il fait trois voyages : en 1646, en 1650 et finalement en 1651. Cependant, aucun établissement colonial n'est créé à la suite de ses voyages, il faut attendre près d'un siècle avant qu'une véritable communauté ne soit créée alors que deux seigneuries sont établies sur le territoire actuel de Saint-Georges : Aubin-de-l'Isle et Aubert-Gallion[4]. En 1760, la seigneurie Aubert-Gallion passe aux mains de Marie-Anne Josephte de l'Estrigant de St-Martin et à sa fille Charlotte-Marie-Anne-Joseph Aubert de la Chesnaye. Les deux seigneuresses vendent la seigneurie, en 1768, à William Grant, un Anglais qui cherchait à devenir un grand propriétaire au Canada. Il meurt en 1807 et la vente de la seigneurie a lieu en 1808. C'est alors l'Allemand Johann Georg Pfotzer, considéré comme le véritable fondateur de Saint-Georges, qui achète la seigneurie. En 1835[7], l'érection canonique de la paroisse catholique a lieu puis, en 1856, c'est la paroisse qui est érigée civilement (voir municipalité de paroisse).
Le fief Cumberland est créé sur ordre de la Cour, par subdivision de la seigneurie Aubin-De L'Isle en 1782[8]. Le fief change de mains à plusieurs reprises, ce qui retarde son peuplement[9] : John Collins (en) s'en porte acquéreur en 1782, mais ne l'occupe pas; il le cède en 1790 à Andrew Philip Skene, qui le revend au marchand lévisien Edward Harbottle. Ce dernier revend le fief à William Torrance en 1819, mais l'acquiert de nouveau vers 1823[10]. Le défrichage du fief est entamé vers 1830[9],[11]. Harbottle construit un moulin dans le secteur de Cumberland Mills qui permet de transformer le bois en 1840[9].
.Les Sœurs du Bon-Pasteur arrivent en Beauce en 1881[12] et y ouvrent un couvent[13].
De 1900 à 1902, l'église de Saint-Georges est en construction, David Ouellet en est l'architecte[14]. Le 12 décembre 1907, le village de Saint-Georges-Est se sépare de la paroisse de Saint-Georges-d'Aubert-Gallion. 25 ans plus tard, la paroisse catholique de Saint-Jean-de-la-Lande est érigée canoniquement puis en 1933, la municipalité de paroisse de Saint-Jean-de-la-Lande est créée. En tant que centre économique et industriel régional, Saint-Georges se caractérise par plusieurs compagnies fondées à Saint-Georges comme la St-George Woolen Mills fondée en 1928 par Édouard Lacroix pour créer des emplois pendant la grande dépression. La Dionne Spinning Mills Company est fondée en 1940 par Ludger et Arsène Dionne. L'année 1943 marque la séparation de la municipalité de village de Saint-Georges-Ouest. En 1946, le village de Saint-Georges-Est devient la ville de Saint-Georges, alors que deux ans plus tard le village de Saint-Georges-Ouest devient une ville. Également en 1946, le Petit Séminaire de Saint-Georges de Beauce est fondé, devenu le Cégep Beauce-Appalaches en 1990. Le 22 juin 1950, la paroisse de L'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie est érigée canoniquement et la construction de l'église du même nom est terminée deux ans plus tard.
Les Augustines de la Miséricorde de Jésus de l’Hôtel-Dieu de Québec acceptent de patronner l'hopital. Le contrat de fondation est signé le 1 août 1945[15]. En 1966, Marcel Dutil fonde Manac qui deviendra plus tard le Groupe Canam Manac et ensuite le Groupe Canam se divisera du groupe lorsque Manac deviendra une compagnie privée et gardera son identité.
Saint-Georges continue d'accueillir d'autres compagnies et en 1971, Raymond Dutil fonde le Groupe Procycle. En 1990, les villes de Saint-Georges et de Saint-Georges-Ouest fusionnent et gardent le nom de la première. En 2001, la nouvelle ville de Saint-Georges voit le jour ; la ville de Saint-Georges, la municipalité d'Aubert-Gallion et les paroisses de Saint-Georges-Est et de Saint-Jean-de-la-Lande fusionnent.
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Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de six districts[19].
Saint-Georges Maires depuis 2001 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2001 | Roger Carette | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | François Fecteau | Voir | |
2013 | Claude Morin | Député adéquiste de Beauce-Sud de 2007 à 2008 Candidat libéral de Beauce en 2011 |
Voir |
2017 | Voir | ||
2021 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Lieux | Quartiers | |
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1 | St-Georges | Saint-Georges Est · Saint-Georges Ouest · Jersey Mills |
2 | Fusion à St-Georges | Aubert-Gallion · Saint-Jean-de-la-Lande |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −18,4 | −16,9 | −10,2 | −2,1 | 4,2 | 9,5 | 12,1 | 11,2 | 6,5 | 1 | −4,8 | −13,8 | −1,8 |
Température moyenne (°C) | −12,2 | −10,5 | −4,1 | 3,7 | 11,2 | 16,2 | 18,6 | 17,5 | 12,5 | 6,3 | −0,4 | −8,5 | 4,2 |
Température maximale moyenne (°C) | −6,1 | −4,1 | 1,9 | 9,4 | 18,1 | 22,8 | 25 | 23,8 | 18,4 | 11,7 | 4 | −3,1 | 10,2 |
Précipitations (mm) | 67,6 | 43,6 | 58,4 | 63,8 | 86,2 | 105,1 | 104,4 | 134,3 | 94,5 | 86,2 | 74,6 | 70,5 | 989,2 |
dont pluie (mm) | 20,2 | 10 | 28 | 53,7 | 86,1 | 105,1 | 104,4 | 134,3 | 94,5 | 84,6 | 52,2 | 20,8 | 793,9 |
dont neige (cm) | 47,4 | 33,7 | 30,5 | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,6 | 22,4 | 49,8 | 195,4 |
Nombre de jours avec précipitations | 12,5 | 8,9 | 9,6 | 10,7 | 12,8 | 13,4 | 12,6 | 12,9 | 12,3 | 12,6 | 12,3 | 12,4 | 104,7 |
L'église de Saint-Georges a été érigée en 1900-1901 selon les plans de l'architecte David Ouellet[20]. Devant l'église, une statue représentant saint Georges terrassant le dragon a été sculptée par Louis Jobin en 1909. Elle est classée par le ministère de la Culture et des Communications depuis 1986[21], tout comme le socle la soutenant[22]. Le noyau paroissial est complété par un presbytère[23] et un cimetière[24].
L'église de Saint-Jean-de-la-Lande a été érigée en 1931[25]. Le site comprend un presbytère[26] et un cimetière[27].
La municipalité compte également sur son territoire un lieu de culte protestant (1860-1870)[28],[29] et l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie (1950-1952)[30]. Cette dernière est entourée d'un presbytère[31] et d'un cimetière[32].
Sur le plan de l'architecture résidentielle, le manoir William-Milburn-Pozer a été construit en 1879 dans le style néoclassique[33]. Il est cité comme immeuble patrimonial depuis 1998 pour ses valeurs architecturale, historique et paysagère[33].
Le Centre sportif Lacroix-Dutil est doté d'un aréna avec deux patinoires, d'un terrain de baseball, de trois courts de tennis et de deux piscines. L'hiver, le terrain de baseball fait place à un anneau de glace.
D'ailleurs, la Polyvalente Saint-Georges s'est vu approuvé un projet de 6,2 Millions de Dollar pour la réfection de ses installations sportives en date du 20 décembre 2023[35].
Les groupes de musique :
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