«Dans le monde contemporain, il n'y a plus de frontière réelle entre l'Orient et l'Occident. L'artiste, en se libérant de jour en jour, atteint un art sans frontière, universel. Zao Wou-Ki le Chinois et Marc Baumann le Français vont à l'abrégé, à l'essentiel. Rien d'autre que la peinture et le sentiment qui la traverse... Pour eux, la peinture est une mélodie exprimant le hasard, l'indécision, l'imagination, les transparences, les lumières, les fissures cachées. La technique disparaît devant l'émotion. La couleur n'existe plus. Seule compte la vibration... L'écriture est dans cette calligraphie qui laisse les traces des pas perdus, des doutes, des hésitations, des repentirs, des éternels recommencements et des grands enthousiasmes. Peinture de l'âme qui ne dit pas mais qui suggère, qui glisse d'une toile à l'autre sans jamais se répéter. Un tableau en entraîne un autre. Un tableau est une ouverture vers le suivant. Chez ces deux peintres, un tableau est à l'intérieur d'une chaîne, d'une série, allant jusqu'à l'épuisement du thème. Ils sont de la race inquiète des peintres exigeants, concentrés, silencieux, sereins.» - Joël Millon et Claude Robert[5]
Prix d'honneur de l'atelier François Desnoyer, 1945.
Médaille de la ville de Mantes-la-Jolie, 1978, 1980.