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famille noble éteinte De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Talleyrand-Périgord, anciennement famille de Grignols, est une famille éteinte de la noblesse française d'extraction chevaleresque, originaire du Périgord[1].
Maison de Talleyrand-Périgord | |
Armes de la Maison de Talleyrand-Périgord | |
Blasonnement | De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord) |
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Devise | RE QUE DIOU |
Période | XIIIe siècle-1968 |
Pays ou province d’origine | Périgord |
Allégeance | Comtes de Périgord Roi de France Roi des Francais Directoire Consulat Premier Empire Restauration Monarchie de Juillet |
Fiefs tenus | Principauté de Bénévent Duché de Sagan |
Demeures | Château de Grignols Château de Beauséjour Château de Chalais Château de Valencay |
Charges | Menin du dauphin Ministre des Relations Extérieures Grand chambellan de France Président du Conseil Ambassadeur |
Fonctions militaires | Lieutenant général des armées du roi |
Fonctions ecclésiastiques | Evêque d'Autun Archévêque-duc de Reims Archévêque de Paris Grand aumônier de France Cardinal |
Récompenses civiles | Ordre du Saint-Esprit, Ordre de la Légion d'honneur, Ordre de l'Aigle noir, Ordre de l'Aigle rouge, Ordre de Saint-André etc... |
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Illustrée par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), évêque d'Autun, homme d'État et diplomate français. Elle s'est éteinte en 1968 en ligne masculine et en 2003 en ligne féminine. La famille de Pourtalès a relevé le nom par adjonction en 2005.
La famille de Talleyrand-Périgord revendiquait être, par la famille de Grignols, une branche cadette de la famille des comtes de Périgord, descendants de Boson Ier, comte de la Marche et de Périgord.
D'après la généalogie revendiquée, Boson, seigneur de Grignols, est confirmé comme vassal du comte de Périgord en 1226. Les descendants de Boson utilisent des noms personnels fréquents dans la famille des comtes de Périgord, tels que Hélie et Boson. À partir du début du XIVe siècle, le surnom de Talleyrand est utilisé comme nom de lignage. C'est là aussi un surnom attribué à de nombreux comtes de Périgord depuis Guillaume III de Périgord au début du XIIe siècle[2].
Cette revendication des Talleyrand à descendre des comtes de Périgord est reconnue dans les lettres patentes accordées le à Daniel de Talleyrand, prince de Chalais, † 1618, 1er comte de Grignols et 1er marquis d'Excideuil[3],[4]. Plus tard, Gabriel de Talleyrand (1726-1795), comte de Grignols, commence à utiliser le nom de Talleyrand-Périgord vers 1750[1].
Cette ascendance est toutefois contestée (principalement la parenté des Grignols avec les Périgord), notamment par Louis Pierre d'Hozier et Bernard Chérin, généalogistes des ordres du roi[5]. Cette contestation refait surface à la fin du XVIIIe et surtout au début du XIXe siècle, soulevée notamment par des pamphlétaires hostiles au prince de Talleyrand[6].
Raoul de Warren écrit quant à ce rattachement de la famille de Grignols aux anciens comtes de Périgord : « Toutefois, ce point de jonction n’est pas parfaitement établi et ce rattachement est indiqué de façon contradictoire dans les différents auteurs et dans les documents du Cabinet des titres. »[3].
Emmanuel de Waresquiel parle lui de « supercherie généalogique » pour qualifier cette prétention généalogique[5] et cite ce mot de Louis XVIII à propos de son ministre des Affaires étrangères : « M. de Talleyrand ne se trompe que d’une lettre dans ses prétentions ; il est du Périgord et non de Périgord. »
La filiation suivie de la famille de Talleyrand remonte à Boson seigneur de Grignols, trouvé en 1245 et qui fut le père de Hélie seigneur de Grignols, damoiseau, trouvé en 1280 et marié à Agnès, dame de Chalais[3].
La famille de Talleyrand a formé plusieurs branches et s'est éteinte :
Le nom « de Talleyrand-Périgord » a été relevé en 2005 par Hélie de Pourtalès (fils de James de Pourtalès et de Violette de Talleyrand-Périgord), autorisé par décret du à ajouter à son nom patronymique celui de Talleyrand-Périgord, afin de s'appeler « de Pourtalès de Talleyrand-Périgord »[9],[10].
« Dans ma lignée, nous sommes bâtards de mère en fils depuis trois générations. Je suis arrière-petit-fils de roi, petit-fils d’évêque, fils de reine et frère d’empereur, et tout cela est naturel. »
— Charles de Morny, petit-fils de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord[17].
La paternité supposée de Talleyrand vis-à-vis du peintre Eugène Delacroix, à la suite d'une liaison imaginée avec Victoire Œben (Madame Charles Delacroix), est très contestée.
À la mort sans postérité, en 1968, du dernier duc de Dino, sa sœur Félicie de Talleyrand-Périgord se déclare « duchesse de Dino » (titre irrégulier). En 1972, son fils aîné, Don Manuel de Andia y Talleyrand-Périgord, marquis de Vilahermosa († 2005), prend le titre de « duc de Dino » (il aurait obtenu en 1975 une « confirmation » de ce titre de la part de l'ex-roi d'Italie, Umberto II, mais celle-ci est dépourvue de valeur légale, venant d'un prétendant non régnant). Après lui, sa fille aînée Dona Maria Luisa de Andia y Elio, mariée a S.E Don Luis de Villegas, ambassadeur d'Espagne, fils du général gouverneur de Navarre, s'intitule « duchesse de Dino »[25]. En 2015 son fils Don Javier de Villegas y Gonzalez de Andia se dit également « duc de Dino ».
Figure | Blasonnement |
Armes
De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord)[28].
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Armes (sous l'Empire)
Parti : au I de gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord) ; au II d'or au sanglier sanglier passant de sable chargé sur le dos d'une housse d'argent (qui est Bénévent) ; au chef des Princes souverains d'Empire brochant sur la partition.[29],[28],[30],[31] | |
Armes (sous la Restauration)
De gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (qui est Talleyrand-Périgord)[28]. |
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