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série de films de guerre racontant la victoire soviétique sur l'Allemagne nazie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Libération (en russe : Освобождение, en polonais : Wyzwolenie, en allemand : Befreiung) est un film épique de 7 h 27 tourné par Iouri Ozerov de 1967 à 1971 et retraçant des épisodes marquants de la Grande Guerre patriotique à partir de 1943.
Titre original |
Освобождение (ru) Befreiung (de) Liberazione (it) Wyzwolenie (pl) Oslobođenje (sh) |
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Réalisation | Iouri Ozerov |
Scénario |
Iouri Bondarev Oskar Esterkine (ru) Iouri Ozerov |
Acteurs principaux |
Nikolaï Olialine |
Sociétés de production |
Mosfilm DEFA Dino De Laurentiis Cinematografica Zespol Filmowy Avala film |
Pays de production |
Union soviétique Allemagne de l'Est Italie Pologne Yougoslavie |
Genre | Drame historique |
Durée | 447 minutes |
Sortie | 1971 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il s'agit d'une coproduction de l'Union soviétique, de la République démocratique allemande, de l'Italie, de la Pologne et de la Yougoslavie.
Le premier épisode de cette épopée cinématographique soviétique sorti en 1969 évoque le contexte de la bataille de Koursk et la bataille elle-même.
Après un test décevant sur le blindage d'un char Tigre, Adolf Hitler exige que l'on apporte des améliorations à ce blindé avant de lancer l'Opération Citadelle. Il s'ensuit une période de calme mais l'état-major soviétique sachant, par ses services de renseignements, que l'ennemi concentre des troupes dans les régions de Poltava, Kharkov, Orel et Briansk pense que les Allemands vont lancer une offensive. L'interrogatoire d'un prisonnier allemand capturé par des sapeurs soviétiques alors qu'ils ouvraient un passage dans un champ de mines vient conforter cette opinion.
Afin d'affaiblir le dispositif offensif, Gueorgui Joukov autorise des frappes d'artillerie auxquelles succède un grand calme qui interroge, du frontovik au grade le plus élevé. Cette « paix » provoque un certain laxisme sur la ligne de front et les gradés doivent réagir. Ce répit est dû à une certaine désorganisation dans les lignes allemandes à la suite des bombardements, et l'opportunité d'une attaque, l'effet de surprise ayant échoué, leur apparaît moins clairement.
Le , les Allemands attaquent : aux frappes aériennes succèdent les chars suivis par les fantassins. Pendant ce temps au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen, Andreï Vlassov tente de recruter des prisonniers pour son Armée de libération russe mais n'en n'entraîne guère. Un autre prisonnier, Iakov Djougachvili, est approché pour être échangé avec le Generalfeldmarschall Friedrich Paulus. Il refuse et son père, Joseph Staline, fera savoir qu'on n'échange pas un maréchal contre un simple soldat.
Sur le front, la situation est terrible pour les troupes russes qui tiennent plus ou moins bien selon les secteurs. Sous les bombes, les tirs de mitrailleuses, les soldats résistent comme Sachka qui transporte des caisses de munitions, Zoïa qui soigne les blessés, Maximov qui après avoir perdu tous ses hommes est renvoyé à son poste puis capturé par les Allemands, le capitaine Orlov qui doit contenir des soldats qui paniquent. D'autres comme Savtchouk sont blessés et certains en état de choc sont inopérants.
Dans ces circonstances, Joukov persuade Staline d'engager les troupes prévues pour l'opération Koutouzov afin de permettre la contre-offensive de Constantin Rokossovski. Le secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique lui donne trois jours pour la préparer.
À Londres, Winston Churchill s'inquiète de la situation sur le front russe et pense à une invasion de l'Europe par les Balkans d'autant plus qu'il n'avait pas reçu de bonnes nouvelles des résistants yougoslaves mais les troupes de Josip Broz Tito fondent sur l'occupant et brisent l'encerclement.
Du côté allemand, Erich von Manstein engage toutes ses divisions blindées et les Soviétiques les affrontent avec leurs chars, ce qui permet d'assister, entre autres, à une charge à partir du bloc de vision du pilote, puis à l'extérieur lorsque les équipages des blindés touchés poursuivent le combat au révolver, au poignard, au corps à corps au milieu de quelque chose qui ressemble à l'enfer. Avec les renforts de la 5e armée de la Garde du général Alekseï Jadov et la 5e armée blindée de la Garde du général Pavel Rotmistrov l'envahisseur subit de lourdes pertes : Gustav Schmidt se suicide après l'anéantissement de sa division.
L'offensive allemande est arrêtée mais il reste encore deux années de souffrances, de courage et de pertes.
Alors que les troupes américaines viennent de débarquer en Sicile, le Hitler se rend à Trévise pour y rencontrer Benito Mussolini. Le Führer tente de remobiliser le Duce mais celui-ci accablé par la situation ne prend aucune décision, ce qui précipite sa destitution puis son arrestation sur l'ordre du roi Victor-Emmanuel III.
À Berlin, Hitler confie à Otto Skorzeny la mission d'aller délivrer Mussolini avant de recevoir von Kluge à qui il demande plusieurs divisions pour les transférer sur le front italien comme le lui conseille le maréchal Wilhelm Keitel. Von Kluge soutenu par deux généraux réussit à convaincre le Führer de ne pas retirer d'unités du front de l'Est.
Ce maintien n'empêche pas les troupes soviétiques de prendre Orel et Bielgorod. Mais l'ennemi n'est pas anéanti et pour le vaincre commence la bataille du rail afin qu'il ne puisse se replier en bon ordre.
Dans les territoires occupés, bien que les Allemands fassent pression sur la résistance par une répression féroce sur la population, les résistants ne renoncent pas : à Varsovie une bombe explose dans un cinéma fréquenté par l'occupant.
Mussolini, libéré par des commandos allemands, se retrouve en présence d'Hitler pour qui la situation est magnifique : à l'ouest les Anglo-Américains sont incapables d'ouvrir un 2e front, en Italie les troupes ont des positions très fortes et en Russie un rempart a été construit sur les rives du Dniepr. C'est là que les forces soviétiques des fronts du centre, de Voronej, de la steppe et du front sud-ouest atteignent le fleuve.
La traversée est très difficile sous les tirs de l'artillerie ennemie, la mitraille et les bombes larguées par les avions mais il faut traverser coûte que coûte, avec tout ce qui peut flotter, au prix d'énormes pertes. Les Russes parviennent à établir plusieurs têtes de pont. Ainsi le bataillon du colonel Loukine où l'on retrouve le capitaine Tsvetaïev, le capitaine Orlov, l'adjudant Sachka et son ami Sklyar pour ne citer qu'eux s'installent dans un village où un sniper de la ROA fait un « carton ». Ils comprennent vite qu'ils sont là pour attirer les Allemands afin de soulager d'autres unités et qu'ils n'ont aucun espoir de recevoir de l'aide. Sacrifiés, les malheureux se battent jusqu'aux dernières cartouches, submergés par l'adversaire. Quinze survivants parviennent à s'échapper par les marais.
Au Kremlin, on rend compte des succès des franchissements avec plus de vingt têtes de pont et on suggère à Staline de renforcer la 38e armée pour s'emparer de Kiev après le . Staline décide d'avancer l'opération au pour célébrer l'anniversaire de la grande révolution d'octobre. Rybalko qui commande la 3e armée de chars de la Garde doit préparer l'offensive et pour traverser le fleuve sans être trop exposé réussit, grâce au cadavre du soldat Petrov qui transporte un document qui indique de fausses positions, à détourner l'attention des Allemands et traverser le Dniepr sans dommages.
L'attaque de Kiev commence par une offensive blindée, la nuit, avec projecteurs et sirènes. Puis ce sont des combats acharnés dans la ville au milieu des décombres, des explosions, des incendies où beaucoup perdent la vie. Les survivants reçoivent leur lot de décorations, de félicitations.
À Téhéran, Roosevelt, Staline et Churchill se retrouvent à l'ambassade d'URSS où le secrétaire général du PCUS réclame l'ouverture d'un second front. Churchill propose les Balkans mais Roosevelt trouve la cible trop éloignée. Et pendant ce temps, des armées soviétiques avancent dans la neige en direction de Berlin. L'année 1944 s'annonce meilleure sinon moins difficile que 1943.
Le Churchill et Roosevelt informent Staline qu'ils ont décidé d'ouvrir un 2e front au nord de la France en . En retour le leader soviétique les informe qu'il prépare une attaque massive sur le front de l'Est. Les résultats de cette conférence parviennent à l'ambassade britannique, à Ankara, le . Le valet de chambre Elyesa Bazna à la solde des nazis leur transmet des photographies du dossier. Hitler qui les reçoit de la main d'Heinrich Himmler croit à une manœuvre de Churchill et n'y accorde aucune importance.
Au front Nikolaï Vatoutine tombe dans une embuscade où il est mortellement blessé : les offensives en Ukraine se poursuivent sous les ordres de Gueorgui Joukov, Ivan Koniev, Rodion Malinovski...
Au Kremlin, devant Staline, Joukov fait un état de la situation et chacun expose son point de vue pour préparer la grande offensive d'été. En définitive le choix se porte sur la Biélorussie, là ou les Allemands les attendent le moins car les terrains marécageux rendent très difficile la progression des blindés. Staline donne son accord et demande que l'on étudie le projet.
Sur le terrain où l'on retrouve Zoïa toujours aussi téméraire, aussi dévouée, les Allemands se défendent farouchement. Les pertes soviétiques sont lourdes et Joukov donne l'ordre d'arrêter l'offensive. Il part en inspection dans les zones de marécages où il découvre que des soldats ont trouvé un moyen pour s'y déplacer plus facilement.
Le au Kremlin, Staline préside à une réunion qui rassemble les principaux chefs militaires soviétiques : ils lui exposent le programme détaillé de l'offensive d'été. Le secrétaire général du PCUS, convaincu du sérieux du travail, ratifie le projet et décide de l'appeler opération Bagration.
Alors qu'à Berlin Hitler découvre que les informations fournies par leur espion à Ankara étaient bonnes, on a du mal à bien se préparer à l'attaque soviétique parce qu'on ne sait pas où elle aura lieu. Pendant ce temps dans les profondeurs des forêts biélorusses un représentant de l'Armée rouge rencontre des chefs des principaux groupes de partisans biélorusses qui sont chargés de saboter le réseau ferré sur toute la longueur du front, ce qui est fait.
Tout semble prêt : artillerie, blindés, aviation attendent le signal. Parmi les forces aériennes on trouve l'escadrille Normandie-Niémen commandée par Pierre Pouyade (et non Pouillarde comme écrit dans les sous-titres) dont deux des pilotes, Jacques et le lieutenant Zaitsev, vont être abattus par la DCA dans des circonstances particulières.
Le , le maréchal Joukov rend compte des premiers succès de l'opération Bagration : Hovhannes Bagramian a forcé les Allemands à traverser la Dvina occidentale et a encerclé Vitebsk, Ivan Tcherniakhovski progresse vers la Bérézina et Borissov, Matveï Zakharov s'avance vers Moguilev. Ils ont pu compter sur l'aide de 270 000 partisans qui ont paralysé les voies ferrées de l'ennemi qui ne semble toujours pas croire à une offensive de l'Armée rouge dans ces secteurs.
L'état-major déclenche un pilonnage destiné à affaiblir les défenses allemandes, à couvrir le bruit de l'installation des rondins, celui de la progression des blindés et des fantassins dans les marais. La surprise n'est pas totale pour la Wehrmacht et la traversée des marécages avec des moyens de fortune est très difficile sous le feu de l'ennemi. Cependant Mikhaïl Fiodorovitch Panov (ru) crée une brèche, progresse vers Bobrouïsk et Stepan Lialko (ru) à la tête d'une flottille traverse la Bérézina. Ces revers entraînent le remplacement d'Ernst Busch par le Generalfeldmarschall Walter Model. Rien ne semble arrêter les troupes soviétiques qui parviennent à Bobrouïsk : le général Adolf Hamann fuit en incendiant la ville où Joukov et ses troupes pénètrent en recevant un accueil triomphal.
Les blindés de Mikhaïl Panov foncent vers Minsk semant l'infanterie qui se retrouve à 50 kilomètres en arrière. En traversant les forêts les tanks prennent en «stop» les partisans qui vont remplacer les fantassins et tous partent à la conquête de Minsk pour poursuivre leur avancée et faire leur jonction avec la colonne de chars de Alekseï Bourdeïny (ru)
La stratégie des armées soviétiques a les conséquences prévues : pour faire face à l'offensive en Biélorussie les Allemands doivent transférer de nombreuses unités du sud vers le nord ce qui permet à Ivan Koniev d'attaquer en Ukraine. Au cours de ces opérations des dizaines de milliers de soldats allemands sont capturés. Pour remédier à l'incrédulité de l'ennemi et des Alliés qui ne croient pas aux communiqués soviétiques, Staline demande à ce qu'ils soient montrés ce qui se traduira par le Défilé des prisonniers de guerre allemands à Moscou.
Ensuite, 25 minutes environ sont consacrées aux causes, aux préparatifs et au déroulement du complot du 20 juillet 1944 puis à ses conséquences dont la nomination de Heinz Guderian au poste de chef d'état-major de l'armée de terre. Paradoxalement l'échec de cet attentat ne déplaît pas à Churchill qui ne veut pas que l'on lui vole sa victoire. À son célèbre sens de l'humour, Staline lui fait profiter du sien : il lui envoie sa photo pour célébrer le passage de la frontière polonaise par les troupes soviétiques.
Informé de la situation critique des troupes alliées dans les Ardennes, Staline réagit au message d'Eisenhower et à la lettre de Churchill en avançant une offensive de deux semaines malgré les risques d'un temps bouché qui empêcherait le soutien de l'aviation.
Les Allemands reculent, Varsovie est libérée mais l'encadrement doit veiller à ce qu'il n'y ait pas de relâchement. Ainsi Joukov doit remplacer un lieutenant-colonel qui n'assurait pas suffisamment ses fonctions.
À Berlin, l'avance de l'Armée rouge inquiète beaucoup et certains proposent de demander à Eisenhower un armistice de cent jours pour porter un coup dévastateur à l'Est. Bien que cela rende Hitler furieux, l'Obergruppenführer Karl Wolff obtient l'autorisation de négocier avec Dulles.
À Moscou on fait le point sur la situation et la fatigue des troupes interpelle l'état-major; Joukov décide de retarder l'offensive sur Berlin mais permet à Katoukov de se diriger au nord de la Poméranie pour prévenir une attaque de Guderian.
À Yalta, le général Antonov fait état de l'énorme avance des troupes soviétiques en regard des troupes du front ouest et Staline profite de ce sommet pour demander des éclaircissements sur les contacts clandestins entre les Alliés et le régime nazi.
Sur le front, en plus de la fatigue on doit résoudre le problème du manque de carburant pour certaines troupes de blindés. Enfin, grâce à des soldats polonais on en trouve dans des wagons-citernes et on y trouve même autre chose...On libère par la même occasion des prisonniers de diverses nationalités enfermés dans des wagons à bestiaux dont la destination était les camps de concentration.
Staline apprend que le maréchal Bernard Montgomery prépare une percée pour entrer avant l'Armée rouge dans la capitale allemande mais le secrétaire général du PCUS ne l'envisage pas ainsi donc Joukov lui détaille les moyens exceptionnels dont il dispose pour y entrer le premier et affronter les forces et les fortifications considérables qui entourent Berlin .
Le les opérations commencent par le pilonnage de l'artillerie suivi par une attaque de nuit soutenue par 140 projecteurs de la DCA. Puis les chars progressent dans les faubourgs défendus parfois par de jeunes gens. Ainsi un adolescent de 15 qui «jouait» au sniper est capturé. Le , le lendemain des 56 ans du Führer, les hommes du 1er front de Biélorussie entrent dans Berlin mais l'ennemi se défend farouchement et certains doivent se réfugier chez des Berlinois pour réparer ou faire une pause malgré les difficultés à communiquer mais surtout à cause de l'effroi que provoque l'irruption de «soldats communistes» dans les maisons. Le , c'est la 4e armée blindée qui entre dans Potsdam et elle doit faire appel à des fantassins polonais pour neutraliser des défenseurs armés de panzerfaust. Les combats se poursuivent dans le zoo où les fantassins progressent au milieu des antilopes, des lions... Cet épisode s'achève avec l'image d'un singe blessé qui, soigné par un soldat, ne supporte pas son bandage et fait tout son possible pour l'enlever.
Le cinquième épisode, intitulé Le Dernier Assaut réalisé en 1971, est sorti sur les écrans en 1972.
Il met en scène les combats qui ont eu lieu dans Berlin ainsi que les événements qui se sont déroulés dans le Führerbunker jusqu'à la capitulation sans conditions de la ville.
Se succèdent des scènes de combats rapprochés dans les rues, des vues de la résistance acharnée des Allemands qui, embusqués, tirent sur les soldats de l'armée rouge et leurs blindés ; la ville est conquise maison par maison, les combats ont lieu parfois au corps à corps. Certains soldats soviétiques sont hébergés par des civils allemands.
En même temps, on assiste aux derniers jours d'Hitler et de Goebbels, qui, dans le bunker de la chancellerie, sont mis au courant de l'avance inexorable des troupes soviétiques provoquant leur isolement progressif et empêchant les troupes du général Walther Wenck de venir à leur secours. L'Armée rouge neutralise l'aéroport, ne permettant plus ainsi le ravitaillement de la capitale allemande et l'approvisionnement en munitions.
Les combats se poursuivent jusque dans le métro où les femmes, les enfants et les blessés se sont réfugiés. La résistance est telle que les Soviétiques y descendent une pièce d'artillerie pour en venir à bout. Hitler, mis au courant, ordonne l'inondation du réseau souterrain pour ralentir l'offensive ennemie, ce qui entraîne la noyade de centaines de civils.
Il y a aussi des moments plus calmes, comme celui où des soldats se font photographier pour avoir une photo d'identité sur leur carte du parti quand on fêtera la victoire.
Ces instants sont de courte durée ; les ponts étant minés, les troupes doivent effectuer la terrible traversée de la Spree sur des radeaux bravant les tirs intenses. Les combats sont acharnés, même au Reichstag où les Allemands résistent si longuement que l'état-major soviétique déplore la durée de cet assaut.
Au milieu de ce carnage, à l'aide de haut-parleurs, le Comité national de l'Allemagne libre, secondé par un pasteur, tente de faire cesser la résistance pour éviter des pertes inutiles, mais en vain. Les désertions sont rares.
Dans son bunker, Hitler empoisonne Eva Braun qu'il vient d'épouser puis se suicide ou est suicidé par un dignitaire nazi. Goebbels envoie le général Hans Krebs au quartier général soviétique pour essayer d'obtenir un armistice de 24 h mais c'est un niet ; les Soviétiques exigent une capitulation sans conditions. Un officier soviétique est envoyé afin d'installer une ligne téléphonique dans le bunker pour des pourparlers. Craignant le sort de Mussolini, la famille Goebbels se suicide. Au milieu des ruines, les Allemands hissent le drapeau blanc et les soldats soviétiques fêtent la victoire en vidant leurs chargeurs des balles qui ne leur serviront plus désormais. La fête est partout et le film se termine avec le « palmarès » des pertes humaines dues aux affrontements pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Mikhal Adamtchevski, O. Alennikov, Vladimir Anisko (ru), Guerman Apitine (ru), Vadim Avdeïenko, Vladimir Bogatkine, Mikhaïl Botcharov, A. Chkarovski, V. Djakhoutachvili, A. Dolidze, F. Efekhner, Evgueni Felgenhauer, Peter Friedrich, G. Gamaniouk, Iouri Iemelianov, R. Khaïman, Erwin Knausmüller (ru), Ivan kouprianov, S. Kouzmitchev, Vladimir Lippart, Rolf Lozanski, G. Maïnokat, Iouri Maximov, Stanisław Mikulski, O. Nekrassov, A. Noujdine, Jiri Papez, Nikolaï Penkov (ru), Alexandre Sergueïevitch Petrov, Werner Pfeifer (de), William Reïchvits-Rochtchine, S. Sodeïko, V. Vaïngofer, Iouri Vychinski (ru), Valeri Vinogradov (ru), Evgueni Vlassov, Viktor Volkov, V. Zaporojets, Alexandre Zvenigorski [2]
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