Il abandonne ses études de droit pour se consacrer au théâtre[1].
De retour en Lorraine il fonde en , une compagnie de théâtre composée de comédiens professionnels. Il dépose les statuts d’une coopérative ouvrière, le Théâtre populaire de Lorraine (TPL). Une association «Les Amis du TPL» est créée.
Le premier spectacle présenté par le TPL est Paolo Paoli d’Arthur Adamov[1], mis en scène par Jacques Kraemer, à l'Hôtel des Mines de Metz devant 800 spectateurs. Le gouverneur militaire de Metz, le général Jacques Massu, quitte la salle à l’entracte.
Le TPL obtient ses premières subventions des Conseils généraux lorrains. En 1966, André Steiger assure la codirection du TPL avec Jacques Kraemer. Le TPL œuvre pour un théâtre populaire et d’avant-garde. Par ailleurs, il tente d'instaurer le modèle organisationnel d’un Centre dramatique et assure une petite programmation et des animations dans le style des futures Maisons de la Culture (expositions, récitals poétiques, conférences, spectacles “chansons”). Il porte le théâtre jusque dans les plus petites villes lorraines où il n’y en avait jamais eu.
Il a été directeur du théâtre de Chartres. Par la suite il crée une compagnie dans cette ville.
Comédien
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Metteur en scène
Théâtre populaire de Lorraine
Paolo Paoli, Arthur Adamov (1963)
Soirée Aragon, montage scénique et poétique (1965)
La Seconde surprise de l’amour, Marivaux (1965)
Parlerie de Ruzzante qui revient de guerre, Ruzzante (1965)
Bilora, Ruzzante (1965)
Les Fourberies de Scapin, Molière (1966)
Les Bâtisseurs d'empire, Boris Vian (1967)
Le Menteur, Pierre Corneille (1968)
Splendeur et misère de Minette la bonne lorraine, Jacques Kraemer (1969)
Candide d'après Voltaire (1970)
Les Mésaventures du petit vacancier parti pour la grande bleue dans sa voiture verte, Jacques Kraemer (1971)
La Liquidation de Monsieur Joseph K., Jacques Kraemer (1971)
Les Immigrés, Jacques Kraemer (1972)
La Farce du Graully, Jacques Kraemer (1973)
Le Retour du Graully, Jacques Kraemer (1974)
Jacotte, Jacques Kraemer (1974)
Les Ciseaux d'Anastasie, Jacques Kraemer (1974)
Histoires de l'oncle Jacob, Jacques Kraemer (1975)
Pourtant le soleil est là, Jacques Kraemer (1975)
Noël de joie, Jacques Kraemer (1975)
C'était..., Charles Tordjman (1978)
Déménagement, Anne-Marie Brücher-Kraemer (1978)
Flaminal Valaire, Maurice Regnaut, (1980)
La Véridique Histoire de Joseph Süss Oppenheimer dit Le Juif Süss, Jacques Kraemer, (1981)
XVIIIème la fureur du théâtre, Jacques Kraemer, (1981)
Natalie Lempereur, «KRAEMER Jacques [KRAEMER Jacques, Joseph]», Le Maitron, 6 février 2011, dernière modification le 9 septembre 2011 (lire en ligne).
Articles
Jean Mambrino, «Théâtre / Le Home Yid, de Jacques Kraemer, au Théâtre de l’Atalante, après le Théâtre de Chartres, puis en tournée», Études, t.400, , p.669-673 (lire en ligne).
Micheline B. Servin, «Un 61e festival d'Avignon janusien», Les Temps Modernes, nos645-646, , p.323-384 (lire en ligne).
Barbara Laborde, «Jean-Marc Leveratto, Cinéma, spaghettis, classe ouvrière et immigration», Questions de communication, no19, , p.308-310 (lire en ligne).
Benoît Melançon, «Diderot, Tronchin et Internet», Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, no47, , p.325-330 (lire en ligne).