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sainte française, canonisée en 1867 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Germaine Cousin dite sainte Germaine de Pibrac, (née vers 1579 à Pibrac (Haute-Garonne), morte vers le 15 juin 1601 dans la même commune) est une vierge et sainte catholique, fêtée le 15 juin.
Germaine de Pibrac | |
Statue de Germaine de Pibrac par Alexandre Falguière (1877). | |
vierge, sainte | |
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Naissance | vers 1579 Pibrac, royaume de France |
Décès | vers le 15 juin 1601 (21 ou 22 ans) Pibrac, royaume de France |
Nom de naissance | Germaine Cousin |
Nationalité | Française |
Vénéré à | église Sainte-Marie-Madeleine de Pibrac |
Béatification | 7 mai 1854 par Pie IX |
Canonisation | 29 juin 1867 Rome par Pie IX |
Vénéré par | Église catholique |
Fête | 15 juin |
Saint patron | personnes faibles, malades, et déshérités, bergers |
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Fille de Laurent Cousin, un modeste laboureur et de son épouse Marie Laroche, Germaine naît à Pibrac, petit village situé 15 km à l'ouest de Toulouse, en 1579.
Atteinte de scrofules (adénopathie tuberculeuse), elle avait aussi une main atrophiée. Sa mère mourut alors qu'elle était encore très jeune. Par la suite, son père se remaria avec une femme acariâtre qui lui fit subir toutes sortes d'humiliations et de maltraitances. Germaine fut reléguée dans un appentis, loin de la vie familiale.
Elle persuada son père de l'envoyer garder le troupeau de moutons dans la nature, où elle pouvait réciter son chapelet et trouver le réconfort dans la prière. Elle allait tous les jours à la messe, et donnait aux pauvres le peu de pain qu'elle avait.
Un jour de 1601, son père la trouva morte dans le réduit où on l'obligeait à dormir. Elle avait 22 ans. Elle fut enterrée dans l'église de Pibrac, et, peu à peu, tout le monde oublia l'existence de cette sépulture.
En 1644, alors que le sacristain se préparait à organiser des funérailles en creusant une fosse, il tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées. À la difformité de sa main, aux cicatrices des ganglions de son cou, on reconnut Germaine Cousin. Son corps fut alors déposé dans un cercueil de plomb, offert par une paroissienne guérie par l'intercession de la sainte, et déposé dans la sacristie où il demeura, à nouveau oublié, encore seize ans.
Le , Jean Dufour, vicaire général de l’archevêque de Toulouse, Pierre de Marca, vint à Pibrac. Il s'étonna de voir ce cercueil resté dans la sacristie, le fit ouvrir, et découvrit que la sainte présentait toujours le même état de fraîcheur. Il fit creuser tout autour de là où le corps avait été trouvé, et tous les morts enterrés au même endroit n'étaient plus que des squelettes. Ébranlé par ce miracle, le vicaire général demanda l'ouverture du procès en canonisation de Germaine en 1700.
Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnées de plusieurs miracles ; en 1793, sous la Révolution, la commune de Toulouse décide de détruire la dépouille par trempage dans de la chaux vive. Deux ans plus tard, en 1795, le curé constitutionnel de Pibrac récupère la dépouille, maintenant sous forme d'os, et la réinhume dans l'église[2].
Quatre principaux miracles furent certifiés, discutés par la sacrée congrégation des rites, et approuvés pour la béatification de Germaine par Pie IX le :
Germaine fut canonisée en 1867. À Pibrac, le , Mgr Germain pose la première pierre d'une nouvelle église dédiée à sainte Germaine. La basilique a été consacrée le par Mgr Saint-Gaudens et en 2010 le pape Benoît XVI lui donna officiellement le titre de basilique mineure[3].
La maison natale de Germaine Cousin, la « métairie de Mestre Laurens », existe toujours. Elle est située à environ 2 kilomètres du village de Pibrac, dans le hameau appelé « le Gainé ». Récemment restaurée, elle peut être visitée.
Sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités et des bergers.
On la représente vêtue d'une longue robe recouverte d'un tablier avec un foulard sur les cheveux dans un décor pastoral avec une quenouille et un bâton de bergère accompagnée d'une brebis ou de plusieurs moutons, avec un bouquet de roses ou quelques roses à ses pieds nus.
Elle est fêtée le 15 juin.
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