Galerie Kamel Mennour
galerie française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La galerie Mennour est une galerie d'art parisienne spécialisée dans l'art contemporain[1],[2],[3] fondé et dirigé par le galeriste français Kamel Mennour.
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Ouverture |
1999 |
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Coordonnées |
C’est en 1999 qu’est inauguré un premier espace de 50 m2, dans le quartier de Saint-Germain-des-Près, au 60, rue Mazarine[4]. Consacrée à la photographie contemporaine, la galerie Kamel Mennour présente alors le travail d’une génération d’artistes internationaux encore peu connus en France, à l’image de Larry Clark, Stephen Shore ou Nobuyoshi Araki, aux côtés d’artistes plus établis comme Pierre Molinier[5]. Parallèlement, la galerie entreprend un travail d’édition de catalogues, accompagnant ces expositions. À ce jour, plus de quarante catalogues ont été publiés par les éditions Kamel Mennour[6].
La galerie se fait connaître à l’étranger en participant pour la première fois à Paris Photo en 1999[7], à la FIAC en 2000, puis à Art Basel en 2003[8]. Depuis, elle est présente dans la plupart des grandes foires internationales d’art contemporain telles qu’Art Basel, la FIAC et Art Basel Miami Beach[9].
En 2003, la galerie s'oriente davantage vers les arts plastiques avec la promotion d’une jeune création contemporaine avec une programmation consacrée à des artistes reconnus. C’est à ce titre que Daniel Buren, Claude Lévêque, François Morellet ou Martin Parr intègrent progressivement la galerie[10].
En , la galerie s’agrandit en investissant un nouvel espace de 400 m2 dans l’hôtel particulier de la Vieuville (XVIIe siècle), situé au 47, rue Saint-André-des-Arts. Aménagé par les architectes Aldric Beckmann et Françoise N’Thépé, il est inauguré avec une exposition monographique de Daniel Buren[11]. L’espace initial de la rue Mazarine est quant à lui dévolu à la présentation de projets spécifiques. En 2022, la galerie compte à Paris quatre espaces d'expositions.
Dans les années qui suivent, la galerie continue d'exposer tour à tour de jeunes artistes émergents (Mohamed Bourouissa, Camille Henrot, Latifa Echakhch, Dario Escobar, Alicja Kwade) et des artistes plus consacrés, au rang desquels figurent entre autres Huang Yong Ping, Anish Kapoor, Tadashi Kawamata, Lee Ufan, Gina Pane ou Martial Raysse.
Outre les expositions monographiques, des dialogues historiques sont régulièrement organisés (Daniel Buren et Alberto Giacometti en 2010, François Morellet et Kasimir Malevitch en 2011), ainsi que des expositions collectives et thématiques, à l’image de « Lux Perpetua » (2012), abordant le traitement de la lumière de Delacroix à Ann Veronica Janssens, ou de « L’Image pensée » (2013, sous le commissariat de Donatien Grau), consacrée à l’utilisation du diaporama par les artistes contemporains.
En parallèle, la galerie collabore régulièrement avec des institutions afin de mener d'importants projets hors-les-murs, comme pour « Arche 2009 » de Huang Yong Ping dans la chapelle des Beaux-arts de Paris[12], les expositions Monumenta d'Anish Kapoor[13] et de Daniel Buren[14] en 2011 et 2012 au Grand Palais, ou encore à l’occasion de la Biennale de Venise, avec le pavillon français de Claude Lévêque (2009), le pavillon israélien de Sigalit Landau (2011), et la vidéo Grosse fatigue de Camille Henrot (2013), récompensée par le Lion d'argent distinguant l’artiste le plus prometteur[15].
En , la galerie double sa surface d’exposition en ouvrant un espace au 6, rue du Pont-de-Lodi[16], dont le volume permet d’accueillir sous une vaste verrière des œuvres monumentales, comme celles présentées par Pier Paolo Calzolari, représentant de l’Arte Povera, pour son inauguration.
Pour Télérama, Kamel Mennour est en tête d'une nouvelle génération de galeristes, plus ouverte vers l'international et moins dépendante du monde institutionnel français[17]. Il est fait chevalier des Arts et des Lettres en 2010[18].
En 2021, la galerie suspend sa collaboration avec le plasticien, Claude Lévêque, accusé de pédophilie par le sculpteur Laurent Faulon[19].
Au 30 septembre 2017 la galerie employait trente-deux collaborateurs. Son chiffre d'affaires était de 27 360 300 € et son résultat de 1 210 100 €[20].
La galerie représente une cinquantaine d'artistes[21].
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Œuvres présentées de :
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