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politicien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Allain-Targé, né à Angers (Maine-et-Loire) le et mort au château de Targé à Parnay (Maine-et-Loire) le , est un avocat, magistrat et homme politique français.
François Allain-Targé | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre de l'Intérieur | |
– (9 mois et 1 jour) |
|
Gouvernement | Brisson I |
Prédécesseur | Pierre Waldeck-Rousseau |
Successeur | Ferdinand Sarrien |
Ministre des Finances | |
– (2 mois et 26 jours) |
|
Gouvernement | Gambetta |
Prédécesseur | Pierre Magnin |
Successeur | Léon Say |
Député français | |
– (13 ans, 8 mois et 2 jours) |
|
Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 4 septembre 1881 14 octobre 1885 22 septembre 1889 |
Circonscription | Seine |
Législature | Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République) |
Groupe politique | Extrême gauche (1871-1881) Union républicaine (1881-1889) |
Biographie | |
Nom de naissance | François Henri René Allain-Targé |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Angers |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Château de Targé |
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François Henri René Allain-Targé est le fils de François Henri Allain-Targé (1797-1884), député du Maine-et-Loire[1].
Il s'est marié en 1857 avec Mlle Villemain, fille d'Abel-François Villemain, député en 1830, ministre et Pair de France. De cette union naquirent deux filles. La première épousa Charles Ferry, député des Vosges, et la seconde Amédée de La Porte, député des Deux-Sèvres, puis sous-secrétaire d'État aux Colonies.
En 1861, il est substitut du procureur impérial à Angers, il finit par démissionner et s'établit à Paris. Il collabore aux journaux d'opposition à Napoléon III, et devient l'ami de Léon Gambetta, de Paul-Armand Challemel-Lacour, d'Eugène Spuller et d'Henri Brisson[1].
Aux élections législatives de 1869, il se présente sans succès en Maine-et-Loire contre le député sortant Charles Louvet[1].
À la proclamation de la République, il devient préfet de Maine-et-Loire, puis préfet de Gironde avant de démissionner après la capitulation de Paris. Il est de nouveau battu aux élections législatives de 1871. La même année, il est élu au conseil municipal de Paris comme Républicain radical, aux côtés de Georges Clemenceau, lors des élections du 30 juillet 1871. Il fonde avec Gambetta le quotidien La République française, où il écrit jusqu'en 1889[2].
Élu député de la Seine[3] sur la liste de l'Union républicaine aux élections législatives de 1876. Il est en l'un[4] des 363 députés opposés au gouvernement de Broglie. Il siège à l'Assemblée nationale jusqu'en 1889[2].
Il devient ministre des Finances en 1881 sous le Gouvernement Léon Gambetta et ministre de l'Intérieur en 1885 sous le Gouvernement Henri Brisson[3]. Il démissionne le à la suite des élections législatives. Battu aux élections législatives de 1889, affecté par la mort de sa femme en 1884 puis de sa fille en 1886, il décide de se retirer de la vie politique. Il meurt à Targé le [2].
Il aurait été initié à la Franc-maçonnerie le à la Loge Le Réveil Maçonnique, à l'Orient de Boulogne-sur-Seine[3].
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