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maître de forges et homme politique français (1824-1910) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Joseph Magnin, dit Joseph Magnin, né le à Dijon et mort le à Paris, est un maître de forges et homme politique français.
Joseph Magnin | |
Fonctions | |
---|---|
Vice-président du Sénat | |
– (17 ans) |
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Gouverneur de la Banque de France | |
– (16 ans, 1 mois et 6 jours) |
|
Prédécesseur | Ernest Denormandie |
Successeur | Georges Pallain |
Sénateur inamovible | |
– (34 ans, 11 mois et 6 jours) |
|
Ministre des Finances | |
– (1 an, 10 mois et 16 jours) |
|
Président | Jules Grévy |
Gouvernement | Freycinet I Ferry I |
Prédécesseur | Léon Say |
Successeur | François Allain-Targé |
Président du conseil général de la Côte-d'Or | |
– (38 ans) |
|
Prédécesseur | Denis Mairet |
Successeur | Georges Tainturier |
Ministre du Commerce et de l'Agriculture | |
– (1 an et 15 jours) |
|
Gouvernement | Gouvernement de la Défense nationale |
Prédécesseur | Clément Duvernois |
Successeur | Félix Lambrecht |
Député français | |
– (12 ans, 2 mois et 23 jours) |
|
Circonscription | Côte-d'Or |
Conseiller général de la Côte d'Or | |
– (49 ans, 5 mois et 6 jours) |
|
Circonscription | Canton de Saint-Jean-de-Losne |
Prédécesseur | Ernest Lejeas |
Successeur | Marie-Gabriel Tournier |
Biographie | |
Nom de naissance | Pierre-Joseph Magnin |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dijon (France) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
modifier |
Fils de Jean Hugues Magnin-Philippon, il lui succède comme maître de forges. Il devient membre de la chambre de commerce et d'industrie de Dijon et président du tribunal de commerce de Dijon.
Conseiller général de la Côte-d'Or en 1861 et conseiller municipal de Dijon en 1865, il est député de la Côte-d'Or de 1863 à 1876.
Membre du gouvernement de la Défense nationale au lendemain de la proclamation de la république, il y accepte le portefeuille de l'Agriculture et du Commerce, et la charge de pourvoir à l'approvisionnement de Paris. Charles Rochat, dans le journal communard Le Cri du Peuple, l'accusera le d'avoir toléré que des approvisionnements soient vendus aux Prussiens en plein siège de Paris[a].
Le , l'Assemblée nationale l'élit sénateur inamovible. Il devient directeur politique du Siècle.
Le , il devient ministre des Finances dans le premier cabinet Freycinet. Il tombe avec le ministère le , mais reprit son portefeuille, le lendemain, dans le premier cabinet Jules Ferry. Il quitte le ministère des Finances à la chute du cabinet, le .
Il est nommé gouverneur de la Banque de France le .
Il devient vice-président du Sénat en 1884, président de la commission de l'armée en 1889, puis de la commission des finances en 1890. Il est membre du conseil d'administration de l'École libre des sciences politiques[1].
Ses enfants Jeanne et Maurice constituent une collection d’œuvres d'art qu'ils installent dans l'hôtel Lantin, leur maison à Dijon, et qu'ils lèguent à l'État en 1938. Elle devient le musée Magnin, présentée comme un cabinet d'amateur.
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