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station de radio publique française (groupe Radio France) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
France Culture est la station de radio culturelle nationale du groupe Radio France. Elle propose une analyse de l'actualité économique, historique, politique, littéraire et scientifique, française et internationale.
Pays | France |
---|---|
Siège social | Paris |
Propriétaire | Radio France |
Slogan | « France Culture, l'esprit d'ouverture » |
Langue | Français |
Statut | Thématique nationale de service public |
Site web | radiofrance.fr/franceculture |
Différents noms |
Radiodiffusion de la nation française (1944-1945) Programme national (1945-1957) France III-National (1957-1963) RTF Promotion (1963) |
Création | |
---|---|
Dates clés | : éclatement de l'ORTF, France Culture devient une des quatre stations de Radio France |
AM | Non |
---|---|
FM | Oui |
RDS | Oui (_CULTURE) |
DAB+ | Oui |
Satellite | Oui |
Câble | Oui |
---|---|
IPTV | Oui |
Streaming | Oui |
Podcasting | Oui |
Baptisée France Culture en 1963, la station thématique nait en 1945 sous le nom Programme national avant de prendre, en 1957, celui de France III-National.
Durant la Libération de la France, le , à 22 h 31, la Radiodiffusion de la Nation Française diffuse la Marseillaise sur les ondes depuis le studio d'essai de la Radiodiffusion nationale du régime de Vichy situé à Paris contrôlé par la Résistance intérieure française, sous la direction de Pierre Schaeffer.
La RNF était initialement diffusée sur l'ancienne fréquence de L'Information Permanente, elle-même diffusée sur celle de Radio Tour Eiffel, qui fut la première radio d'État française: 206 mètres en ondes moyennes[1],[2].
L'ancienne fréquence de Radio-Paris fut brièvement réutilisée entre le 22 et le 24 août 1944 pour la diffusion de la station Paris National[3], qui devait être la seconde radio nationale et était diffusée depuis les anciens studios de Radio-Paris. Cependant, le 26 août 1944 la RNF quitte ses studios de la Rue de l'Université et rejoint ceux de l'ancienne Radio-Paris[4].
À la création d'un second programme de radio nationale, le Programme Parisien, le , celle qui devient la première chaîne prend le nom de Programme National et bénéficie du réseau d'environ vingt émetteurs ondes moyennes régionaux à moyenne puissance reconstruit après la Libération. Un sondage du journal Radio Programme réalisé en septembre 1947 auprès des auditeurs français crédite le programme national de 24 % de part d'audience, juste derrière Radio-Luxembourg, bien que ses programmes généralistes mais à caractère culturel perçus comme austères soient moins populaires et distrayants que ceux de la radio périphérique ou du Programme Parisien.
Face au succès de Paris-Inter qui s'impose comme la grande station généraliste de la Radiodiffusion-télévision française, le Programme National perd sa suprématie, lors de la réorganisation du réseau de radiodiffusion de la RTF le , et est rebaptisé France III-National, devenant la chaîne de la culture et de l'art destinée à refléter toute l'activité intellectuelle française au plus haut niveau.
En octobre 1963, le nombre des chaînes de radio de la RTF est ramené à trois. Les productions de prestige de France II et les émissions culturelles de France III-National sont rassemblées dans un nouveau programme qui prend le nom de RTF Promotion. C'est le que France Culture prend son nom actuel, à l'issue du concours « Baptême RTF 64 »[5] lancé auprès des auditeurs à l’occasion de l’ouverture de la Maison de la Radio[6].
Le , France Culture devient l'une des quatre chaînes de la nouvelle « société nationale de radiodiffusion sonore Radio France »[7], issue de l'éclatement de l'ORTF.
En 2012, sur une idée originale d'Emmanuel Ethis, président de l'Université d'Avignon chargé des questions de Culture et de communication à la Conférence des présidents d'Université, France Culture lance « France Culture Plus », une radio diffusée sur internet à destination des étudiants[8],[9].
À partir de 2016, le site de France Culture Plus est fusionné avec le site de France Culture et son contenu intégré à la rubrique « Conférences » de celui-ci. Comme prévu dans l'idée de départ, pour chaque thème sont proposés un ensemble de sujets, en partenariat avec les différentes universités, une conférence filmée ainsi qu'un texte complémentaire. Les vidéos des conférences sont hébergées soit sur YouTube, soit sur Canal-U (des plateformes assez puissantes pour héberger une grande diversité de lourdes et longues vidéos telles que les conférences et séminaires)[10].
Les 6, 7 et 8 septembre 2013, France Culture célèbre ses cinquante ans lors d'un week-end spécial, un « marathon radiophonique » au cours duquel sont retransmises 50 heures d'émissions animées en direct depuis le Palais de Tokyo, celui-ci devenant pour l'occasion « le plus grand studio de radio du monde »[11].
En , lors de la soirée du Grand prix des médias CB News, France Culture reçoit le « prix de la meilleure station de radio » tandis que le groupe Radio France se voit décerner le « Grand prix des médias »[12].
Le 9 mai 2022, le site de France Culture migre vers la plateforme Radio France[13], un nouveau site Internet qui rassemble les contenus numériques des radios du groupe à savoir, outre France Culture : France Inter, France Musique, France Info, FIP, Mouv'. et le réseau France Bleu.
En 2020, Arnaud Bousquet, un ancien colistier de Martine Aubry aux élections municipales, est nommé directeur de la rédaction de France Culture et France Musique. La société des journalistes (SDJ) de Radio France dénonce alors des « allers-retours ‟indiscutablement incompatibles” entre journalisme et politique [qui] nuisent à l’image d’indépendance de [ses] rédactions »[14].
En septembre 2022, après une mystérieuse vague de démission de nombreux cadres et présentateurs de l'antenne, une enquête de Libération révèle l'atmosphère délétère que fait régner la directrice Sandrine Treiner à France Culture. Des salariés dénoncent ce qu’ils perçoivent comme un « système de violence et de soumission » venu d’en haut, caractérisé par la « verticalité dictatoriale », une « mise en insécurité » et l'« humiliation » des employés[15]. Le 24 janvier 2023, Sandrine Treiner annonce sa démission[16]. Le mois suivant, un cabinet d’audit indépendant rend son rapport, qui « valide en tout point les révélations » de Libération[17].
Début avril 2023, Emelie De Jong, directrice des programmes d'Arte, prend la succession de Sandrine Treiner à la tête de France Culture[18]. Quelques mois après son arrivée, la plupart des collaborateurs louent « la bienveillance, la disponibilité et le grand sens de l’écoute de la nouvelle patronne », selon Télérama, tout en craignant de possibles restrictions des moyens économiques alloués à la station[19].
En septembre 2005, France Culture adopte sa nouvelle identité visuelle ainsi que les nouveaux codes du système identitaire du groupe Radio France, imaginé par l’agence Leg, composé d'un carré noir avec le pictogramme historique qui représente la maison de Radio France, commun à tout le groupe public, auquel se superpose un second carré violet, spécifique à France Culture.
Les logos affichés par la station depuis 1944 sont les suivants[20],[21] :
La grille des programmes de France Culture pour la saison en cours peut être consultée en ligne sur le site officiel de la station[24].
L'équipe de la rédaction de France Culture est disponible sur le site Internet de la station[25].
France Culture réalise une grande part de son audience grâce au podcast. La station revendique 24,2 millions de téléchargements en janvier 2019[26] et 46,6 millions l'été de la même année[27].
France Culture lance dès 2017 ses premiers podcasts natifs, des programmes qui naissent directement en numérique sans passer par l’antenne[28].
En non-fiction, France Culture produit les podcasts natifs suivants :
En fiction, France Culture a produit les séries audio Hasta Dente!, L’incroyable expédition de Corentin Tréguier, L’Appel des abysses, Dream Station[32].
Le Programme National, France III-National, RTF Promotion puis France Culture étaient diffusés en ondes moyennes sur le territoire national grâce à une partie de l'actuel réseau TDF A.
Avec l'arrêt d'Inter-Variétés en 1974, France Culture récupère le réseau TDF B ondes moyennes d'émetteurs régionaux à grande puissance. Elle abandonne alors une partie du réseau A devenu inactif. Mais en 1980 France Culture est privée des ondes moyennes pour être remplacée par une nouvelle chaîne créée à l'intention des auditeurs seniors, Radio Bleue, et n'est plus diffusée depuis qu'en modulation de fréquence.
France Culture est diffusée en FM depuis 1960 ; elle compte plus de 500 émetteurs actuellement.
La diffusion en stéréophonie est lancée en 1974 sur l'émetteur de Paris Tour Eiffel uniquement. Elle est progressivement étendue sur le reste du réseau au début des années 1980 du fait de l'apparition dans tout le pays de nombreuses radios locales privées émettant en stéréo.
France Culture commence à diffuser en DAB+ en France métropolitaine, en juillet 2020 sur le multiplex métropolitain n°2. Sa diffusion s'est étendue en octobre 2021 à l'axe Paris-Lyon-Marseille et à différentes régions françaises.
France Culture est diffusée par satellite, par des réseaux câblés, par IPTV, et par Internet.
Pour la saison 2021-2022, France Culture réalise sa meilleur audience en vingt ans avec 1 681 000 auditeurs quotidiens en progression de 98 000 auditeurs[40].
Année | Janvier - Février - Mars/AC/PDA | Avril - Mai - Juin/AC/PDA | Juillet - Août/AC/PDA | Septembre - Octobre/AC/PDA | Novembre - Décembre/AC/PDA | Moyenne annuelle cumulée/PDA |
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2017 | 1340 / 2,5% / 1,7%[41] | |||||
2018 | 1192 / 2,2 % / 1,6%[42] | 1326 / 2,4% / 1,9%[43] | 1506 / 2,8% / 2,1%[44] | 1376 / 2,5% / 2,0%[45] | ||
2019 | 1527 / 2,8% / 2,2%[43] | 1457 / 2,7% / 2.2%[43] | 1601 / 2,9% / 2,4%[46] | 1625 / 3,0% / 2,1%[47] | ||
2020 | 1508 / 2,8% / 2,2%[48] | 1242 / 2,3% / 2,1%[49] | 1608 / 3,0% / 2,6%[50] | 1721 / 3,2% / 2,7%[51] | ||
2021 | 1576 / 2,9% / 2,5%[52] | 1486 / 2,7% / 2,3%[50] | 1614 / 2,9% / 2,4%[53] | 1576 / 2,9% / 2,3%[50] | 1712 / 3,1% / 2,6%[54] | |
2022 | 1786 / 3,2% / 2,7%[55] | 1717 / 2,9% / 2,7%[56] | 1284 / 2,3% / 2,4%[53] | 1717 / 3,1% / 3,0%[57] | 1737 / 3,1% / 3,0%[55] | 1681 / 3,0% / 2,6%[58] |
2023 | 1673 / 3,0% / 2,5%[55] |
La radio attribue différents prix culturels, seule ou en association avec des partenaires :
France Culture a lancé, en février 2012, en partenariat avec Bayard Presse, une revue trimestrielle imprimée titrée France Culture Papiers, basée sur une sélection d'émissions, débats et chroniques diffusés sur l'antenne de la radio, et dont le slogan est : « La première radio à lire ! »[60].
Le directeur de la publication est Georges Sanerot, président du directoire du Groupe Bayard. Parmi ses collaborateurs figure l'écrivain Frédéric Boyer, avec le titre de directeur éditorial. Le rédacteur en chef de la revue est le journaliste Jean-Michel Djian jusqu'en 2017.
La diffusion de la revue est assurée simultanément chez les dépositaires de presse et chez les libraires indépendants. En tant que publication en série, la revue dispose d'un code ISSN et d'un code interne pour la diffusion par Presstalis, codes qui sont en principe fixes. En tant que livre imprimé, elle se voit attribuer un code ISBN qui change avec chaque numéro. Les adhérents du réseau Maison de la Presse peuvent par exemple se procurer la revue au choix par le circuit de la distribution de presse ou par les circuits de distribution des livres.
Au printemps 2017, France Culture cesse le partenariat avec Bayard Presse et en conclut un nouveau avec les éditions Exils (homonyme de l'éditeur canadien anglophone Exile Editions), pour lancer une nouvelle formule, toujours trimestrielle, sous le titre Papiers, à partir du no 21, publiée à la fin du mois de juin. Philippe Thureau-Dangin, directeur des éditions Exils, devient le rédacteur en chef de la revue Papiers[61].
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