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entreprise de presse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Bayard est un groupe d'édition français, spécialisé dans la presse écrite, créé en 1870 par la congrégation religieuse catholique des Assomptionnistes, qui en détient encore aujourd'hui la propriété exclusive. Il est l'éditeur du quotidien La Croix, ainsi que de nombreux magazines à destination de l'enfance et de la jeunesse (Pomme d'Api, Youpi, Babar, J'aime lire, Astrapi, Okapi, Phosphore, Je bouquine).
Repères historiques | ||
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Création | 1870 (il y a 154 ans) | |
Fondée par | Augustins de l'Assomption | |
Fiche d’identité | ||
Forme juridique | SA à directoire SIREN 542-042-486 | |
Statut | Groupe d'édition | |
Siège social | Montrouge (depuis 2008) (France) | |
Dirigée par | Président : François Morinière Directeurs généraux : Dominique Greiner, Jean-Marie Montel et Florence Guémy |
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Spécialités | Jeunesse, religion, senior, nature | |
Titres phares | Presse chrétienne : La Croix, Le Pèlerin Presse sénior : Notre temps, Presse jeunesse : Popi, Pomme d'Api, Mes premières Belles histoires, Les Belles Histoires, Youpi, Images Doc, Astrapi, Phosphore, J'aime lire, Je bouquine , Mes premiers J'aime Lire, J'aime Lire Max, Okapi, I love English, Les Dossiers de l'actualité |
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Langues de publication | Français | |
Diffuseurs | Hachette-Livre Distribution (Livres) | |
Société mère | Bayard SA | |
Filiales | Milan Presse, Éditions Milan, Twenty-Third Publications, Sofédis | |
Effectif | 1 950 (dont 1 400 en France) | |
Site web | www.groupebayard.com | |
Préfixe ISBN | 978-2-227 978-2-7009 978-2-7470 979-10-296 978-2-909820 |
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Données financières | ||
Chiffre d'affaires | 344,9 millions € (2018-2019)[1] 336,8 millions d'euros (clos au 30 juin 2024)[2] |
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Résultat net | 300 000 € (2018-2019)[1] −4,8 millions d'euros (clos au 30 juin 2024)[2] |
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La Maison de la Bonne Presse, nom initial du groupe, est fondée en juillet 1873.
Le premier titre à sortir des presses, Le Pèlerin, a vu le jour en . Il constituait alors le bulletin de liaison des pèlerinages (la Salette, Lourdes…). Les fondateurs visaient deux objectifs : contribuer au mouvement de restauration religieuse et sociale, et, affirmer une présence catholique dynamique à travers des manifestations de masse (pèlerinages, enseignements, presse...). Il est le premier hebdomadaire en couleurs lancé en France[3]. Le quotidien La Croix apparaît dix ans plus tard en 1883, suivi en 1895 par le Noël avec son supplément mensuel pour la jeunesse L'Écho de la jeunesse (1898-1910). En 1885, c'est le rachat de la revue Cosmos qui appartenait à l'abbé Moigno.
La Maison de la Bonne Presse est achetée par M. Paul Feron-Vrau, un proche intime des Augustins, quinze mois avant le vote de la Loi sur les Associations qui devait dépouiller les Congrégations religieuses. Malgré cette cession à une personne privée et sans tenir compte des preuves matérielles de cette vente, la Justice donne tous droits au liquidateur des Assomptionnistes. Les immeubles et le matériel furent vendus en 1908 et rachetés par la société civile La Jeanne d'Arc. Le , M. Paul Feron-Vrau rachète au cours d'une vente, sans que se soit présenté un autre acquéreur, le fonds de commerce, les marchandises et tous les titres de la Maison de la Bonne Presse. M. Paul Feron-Vrau confiera : « ...on a considéré que La Croix n'était pas un journal comme les autres, parce qu'il renfermait l'idée surnaturelle, et c'est cette idée qu'on a voulu atteindre en foulant aux pieds tous les principes de propriété. »[réf. nécessaire]
Le journal hebdomadaire Bernadette est lancé en janvier 1914, tandis que son pendant masculin Bayard, lui, ne sera lancé que le dimanche dans un contexte où "l'illustré" est encore mal perçu. On lui reproche de ne pas élever le jeune lecteur autant qu'un livre.
Le Sanctuaire, hebdomadaire illustré des enfants de chœur, est fondé en 1911.
Pendant la guerre d'Espagne, la maison accueille dans ses publications les illustrations de Mercè Llimona[4].
Plusieurs collections ont été lancées par la Maison de la Bonne Presse :
L'entreprise porte le nom de Maison de la Bonne Presse jusqu'en 1969. Le nom du groupe, jugé un peu désuet et pouvant laisser entendre que la concurrence dans son ensemble constituait de la « mauvaise presse », change alors en 1970 pour Bayard Presse[5]. Ce choix permet de conserver les initiales BP (logo d'origine) et de rappeler l'implantation du groupe au 3/5 rue Bayard effective depuis les années 1880. (Bayard était d'ailleurs le nom d'un de ses hebdomadaires en couleurs pour la jeunesse et d'une collection de livres que le groupe édita dans les années 1950 et 1960).
En , le groupe déménage à Montrouge, en proche banlieue parisienne[6]. Le groupe se dote d'un nouveau logo où les initiales BP disparaissent. Il est à noter que le nom officiel du groupe n'a pas changé depuis 1970, l'expression « Groupe Bayard » n'étant qu'une appellation générique[7].
Aujourd'hui, Bayard poursuit son développement à l'international et en régions avec 36 millions de lecteurs dans le monde, 5 millions d'abonnés, plus de 150 magazines, dont 72 en France, 8 millions de livres vendus chaque année. Le groupe réalise désormais 40 % de sa diffusion (hors paroissiaux) à l'étranger.
Bayard, depuis l'acquisition de Milan (Presse et Éditions) en 2004, représente 27 % de la part de marché de la presse jeunesse en France, ce qui le place au premier rang, devant Hachette-Disney (25 %). Son chiffre d'affaires en 2005 fut de 433 millions d'euros[8].
En 2015, Bayard est partenaire des Apprentis d'Auteuil, aux côtés d'associations et de mouvements de la jeunesse, dans la création d'un think tank, Vers le haut, consacré aux jeunes et à l'éducation[9].
En , Bayard Éditions fait l'acquisition des Éditions Tourbillon, éditeur de livres pour la jeunesse, dont ils étaient précédemment actionnaire minoritaire[10].
Le président du directoire est Pascal Ruffenach qui a succédé à Georges Sanerot en 2017. Georges Sanerot avait remplacé Bruno Frappat en mai 2009. Ce dernier, qui avait lui-même pris la suite d'Alain Cordier en avril 2005, reste Président d'honneur. Les autres membres du directoire actuel sont Dominique Greiner, Florence Guémy et Jean-Marie Montel ; ils sont tous de fait directeurs généraux.
Début , Bayard annonce un bénéfice net en très large hausse sur l'exercice décalé 2018-2019 avec un résultat net de 3,9 millions d'euros contre 0,3 million d'euros l'année précédente. Porté par la presse et l'édition jeunesse, le Groupe Bayard enregistre un chiffre d'affaires de 344,9 millions d'euros (en hausse lui aussi de 0,3 % par rapport à l'année précédente)[1].
Début , Bayard déplore une perte nette de 7,3 millions d'euros sur l'exercice décalé 2019-2020, affecté par la Covid-19 et par le dépôt de bilan de Presstalis[11],[12].
En , le directoire du groupe annonce à ses salariés une perte record de 7,5 millions d’euros. Cette situation critique résulterait d’une importante baisse du nombre d’abonnés à ses titres jeunesse, l’un des quatre piliers du groupe, à savoir la presse éducative pour la jeunesse[13].
En , le groupe de presse fait l'objet d'une attaque par rançongiciel qui perturbe la publication de certains titres de presse et l'accessibilité des sites internet des éditions Bayard[14].
Le , François Morinière succède à Pascal Ruffenach à la présidence du directoire du groupe[15].
Premier groupe de presse catholique et cinquième groupe de presse en France par la diffusion, l'activité du groupe Bayard repose sur quatre piliers :
Liste non exhaustive, par ordre chronologique de première parution :
Le Noël a été lancé en 1895. L'heddomadaire s'adressait à l'origine aux enfants. Il a cessé de paraître en 1940[17].
L'Écho du « Noël » a paru pour la 1re fois en 1906[7]; il paraissait chaque dimanche; c'était un hebdomadaire composé de récits émouvants, de contes illustrés, d'articles instructifs, d'histoires amusantes, de jeux; revue idéale des enfants. La guerre de 1914-1918 interrompt sa parution; elle reprendra en 1919[7]. L'Écho du « Noël » a cessé de paraître fin . Les abonnés à ce journal ont reçu, jusqu'à l'expiration de leur abonnement, en remplacement, Bayard à compter du dimanche .
Lancé en janvier 1899, il s'agit d'un mensuel format in-4° consacré aux actualités littéraires et artistiques. Certaines couvertures sont d'Alfons Mucha. Parmi les collaborateurs illustrateurs, on compte Maurice Feuillet ou encore Marcel Lecoultre, fidèle de la Maison de la bonne presse. Le titre disparaît en juillet 1917, après 217 livraisons[18].
L'Étoile Noëliste a été lancé le . Cet hebdomadaire illustré féminin était édité à destination des enfants à partir de 6 ans. Les jeunes filles, à partir de quinze ans, étaient invitées à s'abonner au Noël. Il paraissait le jeudi. La revue disparaît sous sa forme hebdomadaire le , no 1259.
Bernadette est le premier titre destiné à un public féminin de Bayard ; lancé en janvier 1914. Sa parution s'arrête au no 31 quelques mois plus tard avec la Grande guerre. Elle reprendra en 1923 pour se maintenir cette fois-ci jusqu'en 1963, date à laquelle Record est pressenti pouvoir intéresser les deux sexes. Pendant la guerre, Bernadette change de nom durant l'Occupation, et devient Marie-France à compter de .
À travers des filiales, des coentreprises ou des éditions sous licence, le groupe décline ses titres en les adaptant aux cultures de chaque pays et mène une politique de partenariat avec des groupes de presse locaux[19],[20].
En 1948, la filiale Bayard Service Édition est créée.
En 2004, Bayard a fait l'acquisition des sociétés Milan Presse et Éditions Milan qui éditent (tout en conservant leur identité propre) :
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