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famille de la noblesse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Charette de La Contrie est une famille subsistante de la noblesse française. Elle est dite de noblesse d'extraction. Elle est originaire de Bretagne.
Famille de Charette | |
Armes | |
Blasonnement | D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné en pointe de trois canettes de sable, membrées et becquées de gueules. |
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Branches | de La Contrie de La Gascherie de La Colinière de la Bretonnière |
Période | XVIe siècle - à nos jours |
Pays ou province d’origine | Bretagne (Nantes) |
Allégeance | Royaume de France |
Demeures | Château de La Contrie Château de Dracy-lès-Couches |
Charges | Conseiller d'État Sénéchal de Nantes Conseiller au parlement de Bretagne Conseiller et président en la Chambre des comptes de Bretagne Lieutenant général au présidial de Nantes Maire de Nantes Ministre Député Conseiller régional |
Fonctions militaires | Page du roi Louis XIII Officiers |
Preuves de noblesse | |
Autres | 1668 (arrêt de la Chambre de réformation) 1699 (jugement de l'Intendant de Bretagne) |
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Elle compte parmi ses membres des maires, sénéchaux et magistrats à Nantes, d'autres magistrats au parlement et à la Chambre des comptes de Bretagne, un conseiller d'État, des officiers, un chef vendéen en la personne de François Athanase Charette de La Contrie, un ministre sous la Ve République en la personne d'Hervé de Charette.
La famille de Charette est attestée dans la province de Bretagne, à Nantes et son pays environnant (Sautron, Couffé).
Les études des auteurs et des généalogistes divergent quant à ses origines et à l'origine de sa noblesse :
Henri Jougla de Morenas (1938) écrit qu'elle est connue depuis le XIVe siècle[1].
Michel de Saint Pierre (1977), Roger Coindreau, ainsi que André Borel d'Hauterive écrivent qu'en , un Jean Charette, vivant à Trevignet, près de Plermoël, est armé chevalier par le connétable Bertrand du Guesclin (1320-1380), sur le champ de Bataille à Chisey en Poitou[2],[3],[4]. En outre, André Borel d'Hauterive, dans son ouvrage de , écrit que la famille Charette serait d'origine italienne, qu'en , un fils de Galéas Carretto, marquis de Final, vient s'établir en Bretagne, et qu'en septembre de la même année, il épouse Jeanne Dubois de la Salle, demoiselle d'honneur d'Alix, duchesse de Bretagne, qu'il reçoit plus tard de Pierre de Dreux, dit Mauclerc, les fiefs et terre de Trévignet, situés dans l'évêché de Saint-Malo. Guyon Charette, seigneur de Trévignet, fils de Pierre Carretto et de Jeanne Dubois de la Salle, francisa son nom de Carretto en celui de Charette, et fut créé sénéchal en Bretagne des villes et comtés de Nantes[2].
Dans le Nobiliaire et armorial de Bretagne (1840) du généalogiste de la noblesse bretonne Pol Potier de Courcy, il est écrit ceci : « Pierre vivant en 1508, laissa de Jacquette de Barlagat, de la paroisse d'Auverné, Jean, marié en 1535 à Mathurine du Beyzit, de la paroisse de Saint-Dolay, auteur de toutes les branches des Charette. Cette famille a produit depuis 1572 un auditeur, deux maîtres et un premier président aux comptes ; des prévôts, des alloués, des sénéchaux et sept maires de Nantes ; vingt députés de Nantes aux États dont plusieurs présidents du Tiers ; six conseillers au parlement ; un page de Louis XIII, tué au siège de Gravelines en 1614, combattant à côté du maréchal de la Meilleraye ; un chevalier de l’ordre en 1646 ; une abbesse de la Trinité de Poitiers en 1692, et trois chevaliers de Malte depuis 1762 »[5],[6],[7]. En outre, toujours selon cette même source, « cette famille paraît avoir la même origine que les seigneurs de Trévignet, paroisse de la Chapelle et de Penhoat, paroisse de Fégréac, du nom de Charette, employés dans les réformations et montres de 1426 à 1543, paroisses de la Chapelle-sous-Ploërmel et Fégréac ».
Gustave Chaix d'Est-Ange, quant à lui, écrit en : « […] On suppose généralement, mais sans en avoir de preuves certaines, que la famille de Charette actuellement existante a eu dans le passé une origine commune avec une famille du même nom qui possédait au Moyen Âge la maison noble de Trévignet, en la paroisse de la Chapelle-sous-Ploermel »[8]. Il poursuit : « On aussi voulu, mais cette fois sans aucune preuve, faire descendre cette famille de Charette de Trévignet d'une famille Carretto qui a occupé un rang brillant à Florence »[8]. Il ajoute enfin que « […] La famille de Charette de Trévignet est connue depuis un N. Charette, sgr de Trévignet, qui vivait en 1334. La descendance de ce gentilhomme figura de 1426 à 1543 aux réformations et montres de la noblesse du diocèse de Saint-Malo et s'éteignit vers le milieu du XVIe siècle »[8]. Chaix d'Est-Ange fait démarrer la filiation de la famille de Charette avec Guillaume Charette, époux de Mathée de Nault, qui vers 1400 possédait le domaine de la Thomazière en la paroisse de Sautron dans le diocèse de Nantes[8]. Il donne les principaux personnages jusqu'au XVIe siècle et écrit : « (...) La situation nobiliaire de ces divers personnages ne paraît pas avoir été très élevée et on a pu se demander si, malgré le jugement de maintenue de 1668, la famille de Charette ne tirait pas simplement sa noblesse soit de la mairie de Nantes, soit des charges que ses membres exercèrent depuis 1572 à la Chambre des comptes de Bretagne »[8].
Sur la noblesse de la famille de Charette, Régis Valette (2002) écrit : « extraction, maintenue en 1668 »[9],[10].
Elle a obtenu deux maintenues de noblesse[8] :
Depuis le XVIe siècle plusieurs membres de la famille occupent différentes charges à Nantes et deux sont conseillers au parlement de Bretagne[8],[11] :
Les principales alliances de cette famille sont : de Montmorency (1752), de Cornulier, de Bretagne-Avaugour, de Rohan, de Clisson, de La Trémoille, du Cambout, d'Aubigny, de Bedfort, de l'Epervier, de La Poëze, Jochaud du Plessix, de La Bourdonnaye, de Monti, Poullain, Bureau, de Sapinaud de La Rairie, de Becdelièvre, de Bourbon (1827), de Montesquiou-Fezensac (1851), von Hanau, de La Roche Saint-André, du Cambout de Coislin, de Fitz-James (1862), de Goyon-Matignon (1863), de Bourbon-Busset (1866), de Durfort Civrac de Lorge (1872), de Poulpiquet du Halgouët (1909), de Guigné (1910)[25], Tardif de Moidrey, de Bardon de Segonzac, de Montmorillon, d'Harcourt (1960), de La Barre de Nanteuil (1977), de Maupeou d'Ableiges (2018), Le Tourneux de La Perraudière, etc.
Armes : D'argent à un lion de sable armé et lampassé de gueules, accompagné de 3 canettes (alias 3 aigrettes ou 3 aiglettes) de sable, becquées et membrées de gueules, posées 2 et 1 (alias posées en pointe)[8],[9].
Support : deux lions couronnés.
Titre régulier de baron depuis 1823.
L'écu entouré d'un manteau de pair de France.
Les armes de cette famille diffèrent au gré des branches et des héraldistes.
Figure | Blasonnement |
Famille Charette
D'argent, au lionceau de sable en chef, accompagné en pointe de trois merlettes de même posées posées 2 et 1 [27]. D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné en pointe de trois canettes de sable, membrées et becquées de gueules [28]. | |
Charette de La Contrie
D'argent au lion de sable soutenu de trois canettes du même ordonnées 2 et 1 [29],[30]. On trouve aussi : D’argent au lion de sable lampassé et armé de gueules, accompagné en pointe de trois aigrettes de sable becquetées et membrées de gueules, posées 2 et 1 [31]. Ou : D'argent, au lion de sable, lampassé et armé de gueules, accompagné de trois aiglettes de sable, becquées et membrées de gueules . Les branches cadettes brisent d'un lambel de gueules[32]. Ou : D'argent, au lion de sable, armé et lampassé de gueules, acc. de trois merlettes de sable, 2 et 1 [33]. | |
Charette de La Gascherie
D'argent au lion de sable accompagné de trois canettes du même 2 en chef et 1 en pointe. On trouve aussi : Comme oiseaux des aiglettes[30] ; | |
Charette de Montbert
D'argent au lion de sable soutenu de trois aigles éployées du même ordonnées 2 et 1. On trouve aussi : | |
Charette de La Bretonnière
On trouve parfois : | |
Charette de La Colinière
D’or à une charrette de gueules [30] Armes parlantes (Charette ⇒ Charette .). Cette charrette préfigurait ainsi celle qui servit de symbole au chef vendéen[30]. | |
Charette de La Joue
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