ancien organisme français de police De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La direction de la Sûreté générale est un ancien organisme de police compétent en dehors de la zone d'action et de responsabilités du Préfet de Police, du ministère de l'Intérieur français.
Direction de la Sûreté générale | |
Situation | |
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Création | |
Dissolution | |
Ancien nom | Direction générale de la Sûreté publique |
Changement de nom | |
Type | Police politique (jusqu'en 1874) renseignement intérieur |
Siège | 11, rue des Saussaies Paris 8e |
Langue | Français |
Organisation | |
Dépend de | Préfecture de police (1853-1876) Ministère de l’Intérieur (1903-1934) |
Site web | www.police-nationale.interieur.gouv.fr |
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Fondée sous le Second Empire en 1853, la Sûreté générale exerce essentiellement une mission d'activités de polices diverses (villes et renseignements) jusqu'à la réforme de 1907, lorsque la Troisième République, par l'intermédiaire de la création de 10 " brigades régionales de police mobile ", créées par le ministre de l'Intérieur, Georges Clemenceau, compétentes dans la recherche des crimes et délits, au niveau des zones de ressort des Cours d'Appel, la transforme et lui donne également une mission de police judiciaire.
La direction de la Sûreté générale est remplacée en 1934 par la direction générale de la Sûreté nationale.
La direction de la Sûreté générale est initialement un organisme de police de sécurité dans les villes importantes et de police de renseignements, crée en sous le Second Empire sur le modèle napoléonien du Ministère de la Police générale[1].
Consécutivement au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, le ministère de la Police générale connaît une brève résurgence en avant son remplacement par la création de la direction Sûreté générale en 1853[1]. De au , cet organisme s'intitule direction générale de la Sûreté publique. Il est rattaché à deux reprises à la préfecture de police, de à , puis sous l'Ordre moral en [1].
En , le contrôle exercé par la préfecture de police sur la direction de la Sûreté générale cesse définitivement. L'État montre encore une certaine hésitation à se servir de cette institution héritière de la police politique des deux empires napoléoniens. Ainsi, la direction Sûreté générale est déclassée par deux fois en sous-direction de à , puis en [1].
En , « une direction de la Sûreté générale autonome est définitivement rétablie au ministère de l'Intérieur[1]. »
En 1907, Georges Clemenceau réforme cette direction en créant les Brigades régionales de police mobile (appelées les « brigades du Tigre » selon une série télévisée apparue dans les années 1960, à la télévision française), chargées d'une mission de police judiciaire[2]. En 1913, la direction de la Police Judiciaire est créée au sein de la Préfecture de Police ; cette direction est compétente pour les crimes et délits commis dans le ressort du département de la Seine.
Créée par un décret-loi du , précédé par un décret du , la direction générale de la Sûreté nationale remplace l'ancienne direction de la Sûreté générale à la suite de l'affaire Stavisky[3].
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