archiviste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gérard Naud est un archiviste et historien français, né le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et mort le à Saint-Michel (Charente)[1].
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Gérard Gaston Naud |
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Christiane Naud (de à ) |
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Après des études à Angers et au lycée Henri-IV, Gérard Naud est élève de l'École nationale des chartes où il obtient le diplôme d'archiviste paléographe avec une thèse intitulée Arresta lata in parlamento : décisions notables du Parlement de Paris recueillies par un praticien anonyme entre 1371 et 1376, édition et étude[2].
Il est alors nommé directeur des Archives départementales de la Meuse. Il y classe et décrit une partie des archives anciennes (archives judiciaires du XVIIe et XVIIIe siècles) et développe le rôle d'inspection des archives communales et des services administratifs départementaux[3].
Nommé directeur des Archives départementales de la Sarthe en 1963[4] il applique la même politique de collecte méthodique des archives communales et de traitement des archives contemporaines par l'élaboration d’une méthode d’analyse applicable à la collecte et au traitement de l’ensemble des fonds contemporains. Il fait agrandir le bâtiment en 1973 et mène une politique volontariste en direction du public, via un travail collaboratif et interdisciplinaire, au sein notamment de l’association Archives et Documents Sarthois (regroupant archives musées, bibliothèques et certains de leurs usagers notamment enseignants) et par la réalisation d’outils comme le Guide des Archives de la Sarthe (entre 1980 et 1983). De 1976 à 1982, il est également rédacteur en chef de la Gazette des Archives. Enfin, de 1967 à 1983, il enseigne l'archivistique de recherche au collège universitaire du Mans (devenu université du Maine)[3].
Il est nommé en 1983 directeur du Centre des archives contemporaines de Fontainebleau (relevant des Archives nationales), où il demeure jusqu'en 1995. Il développe notamment la coordination avec la section des Missions des Archives nationales auprès des ministères, de la collecte à la communication, le traitement des archives informatiques (projet Constance) et la prise en compte de l’évolution constante des structures administratives[3].
Il est nommé inspecteur général des archives en 1988.
Un numéro de la Gazette des Archives est consacré en 2012 à sa contribution à la réflexion archivistique contemporaine[3]
Il épouse Christiane Lereboullet en 1962.
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