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établissement scolaire secondaire public français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La cité scolaire Augustin-Thierry est un établissement d'enseignement secondaire et supérieur public situé à Blois, dans l'académie d'Orléans-Tours. Réunissant un collège, un lycée général et technologique, une section professionnelle et le GRETA du Loir-et-Cher, la cité scolaire accueille, à la rentrée 2024, 1 863 élèves et étudiants (dont 163 internes) et 287 personnels encadrants (dont 180 enseignants).
Fondation |
1587 (collège royal) 1804 / 1808 (collège moderne) 1946 (lycée général) 1963 (collège contemporain) 1964 (lycée professionnel) |
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Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) |
Composante |
Centre-Val de Loire (lycée) Loir-et-Cher (collège) |
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Académie | Orléans-Tours |
Principal adjoint | Karine Harribey[1] |
Proviseur | Jérôme Lauxire[2] |
Proviseur adjoint |
Rémi Artige (lycée général)[3] Christelle Moulin (section professionnelle)[4] Jérôme Le Guéré (D.D.F.P.T.)[5] |
Population scolaire | 1 863 élèves et étudiants (2024) |
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Niveaux délivrés | Brevet, Bac, post-Bac |
Formation |
Bac général, bac STI2D ; Bac Pro MEI, ELEEC, TCI et TU ; BTS |
Langue(s) des cours | anglais (BFI, euro), allemand (BFI, euro), espagnol (bachibac, euro), arabe, latin, grec ancien |
Ville | Blois |
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Pays | France |
Site web | http://lyc-augustin-thierry-blois.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/ |
Héritière du collège royal fondé par Henri III en 1587, la cité scolaire Augustin-Thierry s'est installée sur son site actuel, un vaste parc de 14 ha, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Elle propose aujourd'hui un large éventail d'enseignements (classe bilangue, découverte professionnelle, sections européennes, cinéma audiovisuel, sciences de l'ingénieur, énergies et environnement, BFI, etc.) et prépare élèves et étudiants au brevet des collèges, au baccalauréat général et technologique (STI2D), au bachillerato espagnol, au baccalauréat professionnel (MEI, MEEC, TCI et TU) et au BTS (maintenance industrielle, conception et réalisation de systèmes automatiques et technico-commercial).
La cité scolaire Augustin-Thierry est localisée au No 13 de l'avenue de Châteaudun[6], au nord du quartier du Bourg-Neuf[7], dans le secteur des Provinces, à Blois[8].
Étendue sur 14 ha[réf. nécessaire], elle est divisée en deux parcelles, situées de part et d'autre de la rue Honoré-de-Balzac. La plus vaste de celles-ci (accessible à la fois depuis l'avenue de Châteaudun et la rue Honoré-de-Balzac) compte la majeure partie des bâtiments scolaires, ainsi que l'administration et les services destinés aux élèves (cantine et maison des lycéens). La seconde parcelle, seulement accessible depuis la rue Honoré-de-Balzac, est de taille plus modeste. Elle abrite les ateliers Vinci, le nouveau gymnase et des terrains de sport. Un passage souterrain, aménagé sous la rue de Honoré-de-Balzac, permet aux usagers de passer d'une partie à l'autre sans sortir de l'établissement[9].
La cité scolaire regroupe une vingtaine de bâtiments, répartis sur les deux parcelles dans une logique de rassemblement fonctionnel. Les édifices destinés à l'ensemble des élèves ont une position centrale. Les bâtiments anciens se différencient nettement, par leur architecture et les matériaux qu'ils utilisent, de ceux construits à partir des années 1960[9].
L’histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry commence avec la création, par lettre patente, d'un collège royal à Blois par Henri III en 1581[10]. Ouvert le , ce premier établissement est d'abord implanté dans une maison du quartier du Bourg-Neuf, situé en dehors des murailles de la ville[11]. Le collège est ensuite déplacé, en 1601, dans la rue Bretonnerie, sur le site de la poste centrale actuelle[12]. Tenu par des séculiers jusqu'en 1622, le collège royal est alors confié à la Compagnie de Jésus[13], qui en perd la direction lorsqu'elle est expulsée de France en 1764[14].
Fermé en 1793 par les révolutionnaires[15], le collège n'est recréé qu'en 1804, sous la forme d'une école communale secondaire, promue au rang de collège communal en 1808[16]. Désormais implanté dans l'ancien couvent du Bourg-Moyen, l'établissement accueille une bonne partie de la bourgeoisie blésoise. Son nom actuel lui est attribué le pour rendre hommage à l'un de ses plus célèbres élèves, l'historien blésois Augustin Thierry (1795-1856)[17]. Détruit dans un incendie provoqué par les bombardements allemands au début de la Seconde Guerre mondiale (juin 1940), le collège connaît ensuite plusieurs années d'itinérance sous l'égide de l'occupant[18].
Finalement déplacé, en 1945-1946, dans des locaux auparavant occupés par l'asile départemental de Loir-et-Cher, l'établissement est promu, au même moment, au rang de lycée[19]. Il connaît, dès lors, une forte croissance. Devenu cité scolaire avec la création d'un collège d'enseignement général (1963)[20] et d'une section technique (1964)[21], Augustin-Thierry joue un rôle primordial dans l'ouverture internationale de Blois, grâce à la mise en place d'appariements avec la Grammar school de Lewes, au Royaume-Uni (1946), et le Hochrhein Gymnasium de Waldshut, en Allemagne (1958)[22].
Ouvert aux filles depuis 1963[23], l'établissement subit d'importantes transformations avec la démocratisation de l'enseignement que connaît la France dans les années 1960-1970[24]. Il atteint son apogée à la fin des années 1980, moment où il accueille presque 2 500 élèves et étudiants[25].
Riche d’une histoire ancienne, le site de la cité scolaire Augustin-Thierry accueille, au début du XIIe siècle, une léproserie (la maladredrie Saint-Lazare), avant d'abriter un prieuré de génovéfains jusqu'à la Révolution. Vendus comme biens nationaux en 1791, le domaine et les bâtiments de l'institution religieuse sont alors acquis par le maire de Paris Nicolas Chambon de Monteaux[26]. Cédés à plusieurs reprises (notamment au général Hugo[27]), ils sont finalement vendus, en 1834, à un banquier du nom de Jean-Simon Chambert-Péan. Ce dernier y fait construire une imposante villa, le « château Saint-Lazare » (actuel bâtiment Hugo), en y intégrant des vestiges de l’ancien prieuré, comme la salle voûtée d'ogives qui constitue l’actuelle salle capitulaire[26],[28].
Acquise en 1861 par le département de Loir-et-Cher, la résidence de Chambert-Péan est intégrée à l'asile départemental de Loir-et-Cher, alors placé sous la direction du docteur Jules Lunier (1822-1884). Peu de temps après, la superficie de la villa Saint-Lazare est doublée grâce à l'adjonction de la villa Lunier (actuel bâtiment Lunier), qui abrite aujourd’hui l’administration de la cité scolaire[29],[30]. Puis, différents bâtiments annexes sont construits dans le parc, parmi lesquels le pavillon des Tilleuls (actuel bâtiment du même nom). Désaffectés durant la Seconde Guerre mondiale, ces bâtiments accueillent le lycée Augustin-Thierry à partir de la Libération[19].
Au début des années 1990, le Rectorat prévoit de faire raser les vestiges de l'ancien prieuré et de l'hospice Lunier pour les remplacer par des bâtiments plus modernes[31]. Cependant, ce projet soulève l'opposition d'une partie de l'équipe éducative et des protecteurs du patrimoine blésois, qui fondent une « association pour la sauvegarde des bâtiments anciens et du parc du lycée Augustin-Thierry »[32]. Finalement, les éléments historiques sont inscrits à l'Inventaire général en 1992[33],[9] et une étude en est réalisée par l'historienne de l'art Annie Cosperec[34].
En 1946-1947, l'ancien hospice Lunier est réaménagé pour en faire un établissement scolaire. Le pavillon des Tilleuls est ainsi agrandi pour accueillir les locaux de l'école d'agriculture d'hiver. Un nouvel édifice est par ailleurs ajouté aux anciens : il s'agit du bâtiment O, aujourd'hui connu sous le nom de bâtiment Lavoisier. Dessinée par l'architecte Henri Jannin, cette construction est une barre orientée est-ouest qui comprend deux étages et un sous-sol surélevé. Construit en pierres de taille sur sa façade principale et en maçonnerie masquée sous un enduit sur l'arrière, le bâtiment Lavoisier est couvert d'un toit à deux pans et à croupes en ardoise[9]. Il abrite aujourd'hui l'enseignement général et scientifique de la section professionnelle (SEP)[réf. nécessaire].
Entre 1960 et 1963, c'est au tour du bâtiment N (actuel bâtiment Michelet) d'être ajouté à l'ensemble initial grâce aux plans de l'architecte André Aubert (1905-1987). Orienté nord-sud, cet édifice est muni de fondations en béton en puits et ossature ainsi que de planchers en béton armé[9],[35]. Initialement destiné à accueillir l'internat, le bâtiment Michelet abritait, au niveau de l'ancien foyer, deux panneaux de bois sculptés mesurant chacun 1,5 m par 5,5 m environ. Réalisé en 1963 par l'artiste Jean Touret (1916-2004) dans le cadre du 1 % artistique, ce vaste décor sculpté, qui représente des cavaliers[9], est aujourd'hui exposé à l'intérieur du bâtiment Balzac.
Entre 1963 et 1966, de nouveaux bâtiments, construits par André Aubert et Pierre Large, viennent compléter l'ensemble. C'est ainsi que sortent de terre les ateliers du bâtiment A (à l'emplacement des actuels ateliers Vinci), le bâtiment M (actuel bâtiment Papin) qui abrite un second internat, le bâtiment I (actuel bâtiment Balzac) qui accueille le nouveau réfectoire et le bâtiment G où est installée la chaufferie générale[9],[35].
Entre 1968 et 1973, une quatrième phase de constructions est réalisée par André Aubert et Pierre Large. Deux édifices parallélépipédiques destinés à l'enseignement général (bâtiment D, devenu Descartes) et à l'enseignement scientifique (bâtiment E, devenu Curie) s'ajoutent aux précédents[9],[35]. De plus, le bâtiment K, qui abrite un gymnase et une piscine, est inauguré. En 1975-1976, Un nouvel internat, baptisé bâtiment J puis Josephine-Baker, est construit derrière l'ancien hospice Lunier, ce qui donne lieu à la destruction d'une partie des constructions anciennes. Très différent des précédents, le bâtiment J est de forme carrée et comporte un patio central. Il possède en outre seulement deux étages[30],[9],[35].
En 1999, le bâtiment I (actuel bâtiment Balzac) est agrandi pour accueillir les services de l'intendance, des salles de réunion et un second gymnase[9]. En 2001, une maison des lycéens (MDL)[36] est ajoutée, non loin du réfectoire. D'une superficie de 400 m2[réf. nécessaire], cette MDL est baptisée « maison des lycéens Jean-Germanaud » en l'honneur d'un ancien professeur d'espagnol de l'établissement en 2005[37].
En 2008, les ateliers de la section technique (bâtiment Vinci) sont largement transformés et agrandis[9],[38] pour accueillir un vaste plateau technique de 7 000 m2[réf. nécessaire]. L'artiste Nicolas Royer (1973) y crée alors une façade originale (baptisée On-Off) dans le cadre du 1 % artistique[39]. La même année, la piscine, qui faisait la particularité d'Augustin-Thierry, est définitivement fermée[40]. Elle est finalement remplacée par un nouveau gymnase en 2013[41].
À l'époque de Jean-Simon Chambert-Péan, le parc entourant le « château Saint-Lazare » est planté d'essences plus ou moins rares (cèdres du Liban, prunus, tilleuls, etc.) abritant nombre d'oiseaux et d'écureuils roux. Après la mise en place de la cité scolaire, beaucoup des arbres qui constituaient le parc ont cependant été coupés pour laisser place à de nouveaux bâtiments (Descartes et Curie, en particulier)[33],[42]. Seule une partie de la collection arboricole du XIXe siècle subsiste donc aujourd'hui mais elle continue à faire la spécificité de la cité scolaire.
Quelques espèces végétales présentes dans le parc de la cité scolaire :
Quelques espèces animales présentes dans le parc :
Cinq plaques commémoratives situées devant l'entrée du restaurant scolaire rappellent la participation des anciens élèves et professeurs de la cité scolaires aux différents conflits auxquels a été confrontée la France depuis la fin du XIXe siècle[43] :
À l'extérieur de la cité scolaire, au No 8 de la rue du Bourg-Moyen, une autre plaque rappelle le souvenir de l'ancien collège du Bourg-Moyen, bombardé en 1940[44] :
Le fonctionnement de la cité scolaire Augustin-Thierry est similaire à celui de tous les collèges et les lycées français.
Le collège a, à sa tête, un conseil d'administration (CA) composé de 24 membres : 8 représentants du personnel, 8 représentants des parents d'élèves et des élèves et 8 représentants des collectivités territoriales, de l'administration de l'établissement et de personnalités qualifiées. Ce CA gère les affaires du collège et vote notamment le projet d'établissement, les règles d'organisation et le budget. À côté du CA, se trouvent différentes instances, parmi lesquelles le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), qui exerce des missions concernant l'éducation à la citoyenneté, la prévention de la violence, l'aide aux parents en difficulté et l'éducation à la santé, à la sexualité et à la prévention des conduites à risques[45].
Le lycée polyvalent (LGT et SEP) a, quant à lui, à sa tête un CA composé de 30 membres (10 représentants du personnel, 10 représentants des parents d'élèves et des élèves et enfin 10 représentants des collectivités territoriales, de l'administration de l'établissement et de personnalités qualifiées) dont les fonctions sont les mêmes que celles du CA du collège. À côté du CA, se trouvent différentes instances : le CESC dont le rôle est le même que celui du collège[N 1] ; le conseil des délégués pour la vie lycéenne (CVL) qui donne son avis sur l'organisation du temps scolaire, du travail personnel, l'information sur l'orientation et la santé[46] ; le comité d'hygiène et de sécurité (CHS) qui contribue à la protection de la santé et de la sécurité et à l'amélioration des conditions de travail[47].
Enfin, au sein de chaque classe de l'établissement, deux délégués des élèves représentent leurs camarades au moment des conseils de classe ou des conseils de discipline[48],[49].
Le bâtiment Lunier abrite le provisorat de la cité scolaire[réf. nécessaire]. On y trouve ainsi les bureaux du proviseur, Jérôme Lauxire (à la direction de l'établissement depuis janvier 2020), et de ses adjoints, Rémi Artige (à la tête du LGT depuis la rentrée 2024[3]), Christelle Moulin (en poste à la section professionnelle depuis 2021)[4] et Karine Harribey (à la direction du collège depuis 2021)[1]. C'est également au bâtiment Lunier que se trouvent les différents secrétariats de la cité scolaire[réf. nécessaire],[50].
La vie scolaire du lycée est centralisée dans le bâtiment Glaïeuls[réf. nécessaire]. Des annexes sont cependant réparties en différents points de la cité scolaire : le bâtiment Descartes pour le LGT et les bâtiments Lavoisier et Vinci pour la section professionnelle[réf. nécessaire]. La vie scolaire du collège est, quant à elle, située dans le bâtiment J[réf. nécessaire]. Au total, quatre conseillers principaux d'éducation (CPE) secondés par des assistants d'éducation y assurent la surveillance de l'établissement et le suivi des élèves[réf. nécessaire].
L'intendance dispose de locaux situés dans le bâtiment Balzac[réf. nécessaire]. Dirigée par une équipe de neuf personnes ayant à sa tête l'adjoint-gestionnaire William Feldle, l'intendance gère une soixantaine de personnels ATOSS, parmi lesquels se trouvent entre autres une concierge, des jardiniers, un électricien, un plombier, des secrétaires, etc[51].
Installé dans le bâtiment J, l'internat de la cité scolaire est ouvert aux lycéens (garçons et filles) de l'établissement ainsi qu'à ceux du lycée Camille-Claudel[52],[53]. Composé d'une soixantaine de chambres qui accueillent, en moyenne, quatre élèves, l'internat comporte 216 places : 148 pour les garçons et 68 pour les filles[52]. Chaque étage de l'internat comporte quatre salles de bains, elles-mêmes équipées de huit douches et seize lavabos[54].
Le bâtiment J accueille également une infirmerie[réf. nécessaire], ouverte aux élèves chaque jour de la semaine de 7 h 30 à 21 h 15 (sauf le vendredi où elle ferme à 18 h). Du lundi au jeudi, cette infirmerie est également accessible la nuit pour les internes[55].
Localisée dans le bâtiment Balzac[réf. nécessaire], la cantine scolaire emploie un chef (David Juranville[56]), quatre cuisiniers, quatre aides de cuisine et un magasinier auxquels s'ajoutent sept personnels de service. Le restaurant sert, chaque jour, en moyenne 1 200 déjeuners (servis entre 11 h 15 et 13 h 15) et 200 petits-déjeuners et dîners[57]. Les produits qui y sont servis proviennent de fournisseurs locaux ou régionaux (criée de Tours pour le poisson, producteurs et grossistes locaux pour les légumes, etc.). Pour assurer l'hygiène, le restaurant scolaire utilise un système de contrôle à la réception des produits et une traçabilité[58].
Tenu par deux professeurs documentalistes, le centre de documentation et d'information (CDI) du collège est ouvert aux élèves tous les jours de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h, sauf le mercredi (où il ferme à 12 h) et le vendredi (où il ferme à 14 h)[réf. nécessaire]. Le CDI du collège affiche plusieurs missions : inviter les jeunes à lire, à s'orienter, à s'initier à la recherche documentaire, à faire leurs devoirs et à participer à différents concours[réf. nécessaire].
Animé par deux professeurs documentalistes, le centre de connaissance et de culture connecté (4C, ex CDI) du lycée polyvalent[59] se divise en quatre espaces : une salle de travail de 46 places, un coin lecture de 12 places, une salle de travail en groupe de 15 places et deux salles informatiques contenant 20 ordinateurs[réf. nécessaire]. Le 4C est ouvert tous les jours de 8 h à 18 h, sauf le mercredi (où il ferme à 13 h) et le vendredi (où il ferme à 17 h)[réf. nécessaire]. Il a pour mission de réunir et de gérer une collection de documents répondant aux besoins documentaires des élèves et de l'équipe éducative. Il doit par ailleurs contribuer à former les élèves à la maîtrise de l'information et participer à l'ouverture culturelle de ceux-ci[réf. nécessaire].
La maison des lycéens Jean-Germanaud (MDL) sert à la fois de cafétéria, de local pour les différents clubs du lycée (musique, danse, photo, robotique, journal) et de salle de jeux. Elle abrite ainsi un billard, un baby-foot et divers jeux de société à destination des élèves[réf. nécessaire]. La MDL tient par ailleurs lieu de foyer socio-éducatif du lycée et succède au FSE créé après mai 1968[60]. Pendant plusieurs années, la MDL d'Augustin-Thierry est la seule du genre à Blois[61]. Elle sert d'ailleurs de source d'inspiration aux élèves du lycée Sonia-Delaunay lorsque ceux-ci décident d'en créer une en 2009[62].
La cité scolaire possède deux gymnases[réf. nécessaire], dont le plus grand et le plus récent date de 2013[41]. Elle dispose en outre d'une halle sportive et de terrains omnisports adaptés au basket, au tennis, au handball ou à la course[réf. nécessaire].
Outre les dix disciplines du tronc commun (français, mathématiques, histoire-géographie, éducation morale et civique, sciences de la vie et de la Terre, physique-chimie, technologie, musique, arts plastiques et éducation physique et sportive) et l'accompagnement personnalisé, les élèves de sixième du collège Augustin-Thierry doivent étudier l'anglais en tant que première langue vivante (LV1)[63],[64]. Malgré la « réforme du collège de 2015 » (qui a provoqué la fermeture de la section bilangue anglais-espagnol de l'établissement[65]), ils peuvent par ailleurs intégrer la classe bilangue anglais-allemand[64],[66].
En cinquième, l’emploi du temps des élèves s’étoffe. S'ils n'ont pas opté pour la section bilangue en sixième, ils doivent étudier une seconde langue vivante (LV2), à savoir l'allemand ou l'espagnol[64],[67],[68]. Ils doivent en outre suivre deux enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI). S'ils le souhaitent, ils peuvent également s'initier au latin dans le cadre de l'option langues et cultures de l'Antiquité[64],[67]. En quatrième, le cursus des élèves s'inscrit dans la stricte continuité du programme de cinquième[69]. En troisième, la charge de travail des élèves s'intensifie, dans la perspective du brevet[70]. Outre les disciplines étudiées précédemment, les élèves qui le souhaitent peuvent s'initier au grec ancien[64],[69]. Ils effectuent par ailleurs un stage en entreprise[70],[71].
Le collège Augustin-Thierry dispose d'une unité localisée pour l'inclusion scolaire (ULIS), destinée à accueillir des élèves atteints d'un handicap qui ne leur permet pas de suivre une scolarité dans une classe ordinaire[64],[72].
Le collège Augustin-Thierry propose différentes activités péri-scolaires aux élèves volontaires.
Dans le cadre de l'union nationale du sport scolaire (UNSS), l'association sportive de l'établissement propose aux jeunes de s'adonner au tennis de table, au badminton, à la natation, à la gymnastique, à l'athlétisme, au handball, à la danse ou à la boxe française. Certaines de ces activités se déroulent dans les locaux de la cité scolaire tandis que d'autres ont lieu sur d'autres sites blésois[73].
Le midi, les élèves peuvent également participer à différents clubs : journal de l'école, échecs, aéromodélisme, arts du cirque[74] ou initiation à l'apiculture[75]. La participation à un club peut alors donner lieu à des représentations, comme cela a pu être le cas pour les circassiens amateurs, qui se sont produits à l'hôpital et dans une maison de retraite en 2012[76],[77]. Dans le cadre de l'atelier d'aéromodélisme, les élèves de troisième peuvent en outre préparer le brevet d'initiation aéronautique en collaboration avec l'aérodrome du Breuil[74].
Enfin, les élèves peuvent participer à un concours d'engins à hélices, baptisé « Hélitec 41 » et organisé par l'établissement depuis 2013 grâce à l'initiative des professeurs de technologie Laurence Fameau et Pascal Duménil[78],[79],[80],[81].
En classe de seconde, les élèves du lycée Augustin-Thierry suivent, comme tous les élèves du pays, neuf disciplines de tronc commun : français ; mathématiques ; histoire-géographie ; éducation morale et civique (EMC) ; sciences économiques et sociales (SES) ; sciences de la vie et de la Terre (SVT) ; physique-chimie ; sciences numériques et technologie (SNT) et éducation physique et sportive (EPS). Ils poursuivent, par ailleurs, l'étude des deux langues vivantes qu'ils ont découvertes au collège : LVA anglais, allemand ou espagnol et LVB allemand, espagnol, anglais ou arabe[82]. Ils bénéficient en outre d'un accompagnement personnalisé, destiné notamment à l'orientation, au soutien scolaire et à l'approfondissement[83]. En guise d'option facultative, ils peuvent par ailleurs suivre un enseignement général (EPS ; langues et cultures de l'Antiquité (LCA) latin ou grec ; LVC arabe ou cinéma audiovisuel) et/ou un enseignement technologique (création et innovation technologiques ; sciences de l’ingénieur ou sciences et laboratoire)[82],[84].
À partir de la seconde et jusqu'à la terminale, à condition d'opter pour le voie générale à partir de la première, les élèves peuvent intégrer une section européenne (en anglais, allemand ou espagnol). Ils bénéficient alors d'une heure supplémentaire de langue vivante et d'une heure d'histoire-géographie ou de mathématiques en langue étrangère dispensée par un professeur certifié[85],[86],[87]. Ils peuvent aussi intégrer la section binationale franco-espagnole « bachibac ». Cette dernière permet aux lycéens de renforcer suffisamment leur niveau de langue castillane pour présenter, en terminale, le baccalauréat français et le bachillerato (es), son équivalent espagnol[88],[83].
Depuis la réforme du lycée et la suppression des anciennes filières L, ES et S[89], les élèves de première et de terminale générales suivent tous les mêmes enseignements de tronc commun : français (en première) puis philosophie (en terminale), histoire-géographie, EMC, enseignement scientifique (2 heures par semaine partagées entre la Physique-Chimie et les SVT), EPS, LVA et LVB[90]. Ils choisissent en outre 3 enseignements de spécialités en première, réduits à 2 en terminale. Le lycée Augustin-Thierry propose ainsi les spécialités qui suivent : Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ; sciences économiques et sociales ; humanités, littérature et philosophie ; mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la terre ; sciences de l’ingénieur ; numérique et sciences informatiques ; langues, littérature et cultures étrangères anglais ; langues, littérature et cultures étrangères allemand ; langues et cultures de l’Antiquité, latin et grec[89]. Outre ces spécialités, les élèves peuvent suivre différentes options : LVC arabe, LCA ou EPS (en première et terminale) et mathématiques complémentaires ou mathématiques expertes (en terminale)[91].
Pour les élèves préférant la voie technologique, le lycée Augustin-Thierry propose à partir de la première des classes de Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D). Les élèves de première et terminale y suivent des enseignements en commun : français (en première) puis philosophie (en terminale), histoire-géographie, EMC, Mathématiques, EPS, LVA et LVB et Physique-Chimie. Ils choisissent en outre en terminale un enseignement spécifique (parmi "architecture et construction", "énergies et environnement", "innovation technologique et écoconception", "systèmes d'information et numériques") qui viendra remplacer les enseignements "Innovation technologique" et "Ingénierie et développement durable"[92].
Le lycée Augustin-Thierry dispose d'une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A)[83], destinée à enseigner la langue française aux jeunes primo-arrivants[93].
Comme les élèves du collège, les lycéens de la cité scolaire Augustin-Thierry ont accès à différentes activités sportives dans le cadre de l'UNSS, le mercredi après-midi[94],[95],[96],[97].
Différents clubs sont par ailleurs ouverts aux lycéens, souvent par l'intermédiaire de la MDL. Le groupe robot, très actif dans l'établissement entre 2002 et 2008[98], s'est ainsi illustré à plusieurs reprises lors de la coupe E=M6 de robotique organisée par l'association Planète Sciences[99],[100],[101]. Ce goût pour la mécanique et l'électronique est encore très présent aujourd'hui dans l'établissement, comme le prouve le dynamisme du club « challenge technologique de la mobilité durable » (CTMD)[102], qui a remporté le premier prix de l'Éducation nationale lors du challenge EducEco de 2013 et le troisième prix dans la catégorie vélo lors du challenge Chartres Solar Cup de 2016[103].
Finalement, des élèves et des enseignants du lycée forment, chaque année, l'un des comités de lecture du prix Emmanuel-Roblès[104],[105]. En 2014, une élève de l'établissement, Clémentine Bourget, est même nommée présidente du jury[106].
Dès la troisième, la section professionnelle (SEP) de la cité scolaire propose aux élèves qui le souhaitent d'intégrer l'option découverte professionnelle. Cette section permet aux élèves de découvrir l’enseignement professionnel tout en leur donnant une perspective d’orientation en certificat d'aptitude professionnelle (CAP), en brevet d'études professionnelles (BEP), en baccalauréat professionnel voire en baccalauréat général ou technologique[107],[108].
À partir de la seconde et jusqu'à la terminale, la SEP prépare les élèves qui le souhaitent à l'un des quatre baccalauréats professionnels qui suivent : maintenance des équipements industriels (MEI), métiers de l'électricité et de ses environnements connectés (MEEC), technicien en chaudronnerie industrielle (TCI) et technicien d'usinage (TU)[108],[109]. Au niveau post-bac, la SEP offre trois formations au brevet de technicien supérieur (BTS) : en maintenance industrielle (MI), en conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA) et en technico-commercial (TC)[83],[110].
Chaque fois que cela est possible, les enseignements proposés dans le cadre de la SEP sont menés en partenariat avec des entreprises appartenant au tissu local[111] ou régional[112],[113]. Quand l'opportunité se présente, les jeunes sont par ailleurs invités à participer à des concours organisés par des sociétés. En 2009, des étudiants de BTS ont ainsi obtenu le premier prix dans un concours organisé par la maison Christian-Dior[114].
Comme les autres élèves de la cité scolaire, les jeunes de la section professionnelle peuvent avoir accès aux activités sportives proposées par l'UNSS[94],[95],[96],[97].
Chaque année, les élèves de troisième option découverte professionnelle participent à un projet culturel interdisciplinaire, comme la réalisation d'un DVD sur le thème du surréalisme (2012)[115] ou du slam (2015 et 2016)[116],[117].
Peu d'événements sont l'occasion de réunir l'ensemble des usagers de la cité scolaire. C'est le cas des « Récréations musicales » qui rassemblent, avant les vacances de Noël, tous les élèves et les enseignants qui souhaitaient partager leur goût pour le chant et la musique[118],[119]. Créées en 1996 par un professeur de philosophie du nom de Jacques Ziberlin[119], ces « Récréations musicales » ont vu, en 2005, les artistes Pierre Simon et Sabine Quinet (fondateurs du duo pop-rock Minou[120]) effectuer l'une de leurs premières représentations publiques alors qu'ils étaient encore élèves de terminale à Augustin-Thierry[121].
La cité scolaire Augustin-Thierry est le siège du GRETA du Loir-et-Cher[122], qui propose une vaste gamme de formations (industrie, langues étrangères, français, bâtiment et travaux publics, etc.)[123]. Elle abrite ainsi, dans ses locaux, l’antenne du Dispositif Académique à la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) et est susceptible d’accueillir le public en recherche d’information sur ce programme[122].
Depuis 2008, le collège Augustin-Thierry possède une section bilangue anglais-allemand, que n'a pas supprimée la « réforme du collège de 2015 »[83].
Plusieurs sections européennes existent au lycée général et technologique : une allemande (discipline non linguistique histoire-géographie) depuis 1997, une anglaise (DNL histoire-géographie, sciences de l'ingénieur ou mathématiques) depuis 1998, et une espagnole (DNL histoire-géographie) depuis 2005[124].
Une section binationale franco-espagnole (« bachibac ») est par ailleurs ouverte au lycée général depuis la rentrée 2013[88],[125].
À la rentrée 2017, la cité scolaire devient le neuvième établissement scolaire français à adhérer au dispositif « Pasch » (« Schulen: Partner der Zukunft »), mis en place par le ministère des Affaires étrangères allemand en 2008 pour favoriser l'apprentissage de la langue et de la culture germaniques[126].
Dès 1946, le lycée Augustin-Thierry noue un échange avec la Grammar school (devenue ensuite Priory School) de Lewes, au Royaume-Uni, grâce au travail d'un professeur d'anglais du nom de Robert Piolé. En 1957, un autre partenariat voit le jour avec le Hochrhein Gymnasium de Waldshut, grâce à un ancien assistant d'allemand appelé Manfred Kirchgässner. Après de nombreuses années d'existence, ces appariements disparaissent, non sans avoir auparavant permis à la commune de Blois de se jumeler avec les deux villes partenaires de la cité scolaire[127],[128],[129].
Aujourd'hui, d'autres partenariats existent entre la cité scolaire et des établissements étrangers[130]. Le lycée Augustin-Thierry organise ainsi des échanges annuels avec le Heerenlanden College de Leerdam (aux Pays-Bas)[131], le Corvey Gymnasium de Hambourg (en Allemagne)[132],[133], l'IES Manuel de Cabanyes de Vilanova i la Geltrú (en Espagne)[134],[135] et la Suwon Academy of World Languages de Suwon (en Corée du Sud)[136],[137]. Le collège propose quant à lui plutôt des voyages scolaires à l'étranger (à Munich[138] et à Barcelone, en particulier).
Finalement, grâce au don d'un riche mécène néo-zélandais, Mr Raymond Nutter, un échange lie le lycée Augustin-Thierry à la High School de Thames depuis 1988. Chaque année, deux élèves de première générale sont ainsi sélectionnés pour passer les mois de juillet et d'août dans l'école de leurs correspondants. En retour, ils reçoivent chez eux un élève néo-zélandais en décembre-janvier[139].
Depuis 1945, de nombreux assistants, originaires du monde entier (Allemagne et Autriche ; Commonwealth et États-Unis ; Espagne et Amérique latine ; monde arabe), viennent passer une année à la cité scolaire Augustin-Thierry[140],[141]. Pendant longtemps, ces jeunes reçoivent le gîte et le couvert dans l'établissement (d'abord au bâtiment Tilleul puis au bâtiment J), mais l'habitude se perd dans les années 1990[140]. Au fil des années, plusieurs de ces étrangers impriment leur marque à la cité scolaire. C'est particulièrement le cas de l'Allemand Manfred Kirchgässner, à l'origine du jumelage unissant Blois à Waldshut-Tiengen (1963)[142], mais c'est également vrai de M. Blackmore qui parvient, par son travail de recherches, à faire classer les bâtiments Hugo et Lunier à l'Inventaire général du patrimoine culturel[140].
Après avoir atteint un pic de près de 2 500 élèves et étudiants à la fin des années 1980[25], les effectifs de la cité scolaire Augustin-Thierry ne cessent de décroître par la suite, comme le montre le tableau qui suit :
2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2014 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Collège | 613 | 608 | 592 | 596 | 603 | 584 | 577 | 556 | 571 |
Lycée polyvalent | 1286 | 1274 | 1273 | 1213 | 1175 | 1097 | 1076 | 1043 | 974 |
Total | 1899 | 1882 | 1865 | 1809 | 1778 | 1681 | 1653 | 1599 | 1545 (+ 83 BTS) |
À la rentrée 2024, il y a 720 élèves au collège et 996 au lycée (739 au LGT et 257 à la section professionnelle), ce qui fait un total de 1 716 adolescents. À ceux-ci s'ajoutent 147 étudiants de BTS[N 2].
À la rentrée 2010, la cité scolaire emploie 325,5 personnels. Outre les 216 enseignants et les 3 professeurs documentalistes, l'équipe éducative compte 4 personnels de direction, 4 conseillers principaux d’éducation, 3 Psychologues de l'Éducation nationale (PsyEN), 16,5 assistants d'éducation et 4 assistants étrangers. À leurs côtés travaillent 3 infirmières, 1 assistante sociale, 14 personnels administratifs et 58 personnels ouvriers et d’entretien[146].
S'appuyant sur des statistiques du ministère de l'Éducation nationale, le magazine L'Étudiant indique, en 2016, un taux de réussite de 84 % au diplôme national du brevet 2015 (avec 53 % de mentions) pour les élèves du collège Augustin-Thierry. C'est un peu moins que la moyenne nationale, qui s'établit à 87 % de réussite et 58,4 % de mentions. Dans ces conditions, le magazine attribue à l'établissement la note de 13,7/20, ce qui le place à la sixième position (sur neuf) des collèges publics et privés de Blois[147].
Le quotidien La Nouvelle République classe, en 2017, le lycée général et technologique Augustin-Thierry à la sixième place (sur neuf) des établissements publics et privés du Loir-et-Cher et à la deuxième place (sur quatre) des établissements publics de Blois[149]. La même année, L'Étudiant attribue à l'établissement la note de 14,2/20[150], ce qui en fait un « lycée moyen » selon le magazine[151].
2008[152] | 2009[153] | 2010[154] | 2011[155] | 2012[156] | 2013[157] | 2014[158] | 2015[159] | 2016[160] | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de réussite en L (valeur ajoutée nationale) | 89 % (-5) | 71 % (-20) | 64 % (-22) | 83 % (-7) | 74 % (-12) | 88 % (-4) | 92 % (+6) | 70 % (-23) | 95 % (+4) |
Taux de réussite en ES (valeur ajoutée nationale) | 88 % (-2) | 92 % (-1) | 85 % (-8) | 85 % (-3) | 84 % (-9) | 92 % (-2) | 89 % (-3) | 83 % (-10) | 89 % (-4) |
Taux de réussite en S (valeur ajoutée nationale) | 89 % (-6) | 94 % (0) | 86 % (-8) | 88 % (-3) | 88 % (-5) | 79 % (-16) | 87 % (-7) | 91 % (-1) | 91 % (-3) |
Taux de réussite en STI / STI2D (valeur ajoutée nationale) | 87 % (+6) | 80 % (-4) | 79 % (-1) | 72 % (-6) | 84 % (-4) | 81 % (-13) | 88 % (-7) | 89 % (-7) | 92 % (-1) |
Taux de réussite toutes séries (valeur ajoutée nationale) | 88 % (-2) | 88 % (-3) | 81 % (-8) | 84 % (-4) | 84 % (-7) | 83 % (-11) | 88 % (-4) | 86 % (-7) | 91 % (-3) |
Parallèlement, La Nouvelle République classe, en 2017, le lycée professionnel Augustin-Thierry à la huitième place (sur huit) des établissements publics et privés du Loir-et-Cher[149]. La même année, L'Étudiant attribue à l'établissement la note de 12,2/20[161], ce qui en fait un « lycée moyen » (et non plus un « bon lycée », comme en 2015) selon le magazine[162].
2008[163] | 2009[164] | 2010[165] | 2011[166] | 2012[167] | 2013[168] | 2014[169] | 2015[170] | 2016[171] | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de réussite en Production (valeur ajoutée nationale) | 73 % (-4) | 77 % (-9) | 62 % (-27) | 80 % (+1) | 78 % (+5) | 87 % (+8) | 80 % (+3) | 77 % (-4) | 72 % (-7) |
Finalement, en 2015, L'Étudiant indique un taux de réussite de 91 % en BTS conception et réalisation de systèmes automatiques, de 78 % en BTS maintenance industrielle et de 92 % en BTS technico-commercial[172].
L'Association Amicale des Anciens Élèves du Collège et du Lycée Augustin-Thierry est l'une des plus anciennes de France : elle existe depuis 1872 et précède, de quelques mois, le renommage du collège de Blois en collège Augustin-Thierry[173]. La première assemblée générale de l'Association se déroule le : elle adopte alors ses statuts et nomme présidents honoraires le sénateur Amédée Thierry et le général Juste-Frédéric Riffault. Deux jours plus tard, l'Association se réunit à nouveau et élit pour président Louis de La Saussaye[174].
Depuis cette date, l'Association se donne pour mission de favoriser le rayonnement de la cité scolaire et de marquer sa solidarité morale, voire financière, avec les élèves de l'établissement[175]. Son président actuel est M. Christian Prieur[176].
Dates de la présidence | Identité | Éléments biographiques |
---|---|---|
1872 | Amédée Thierry (1797-1873) - Juste-Frédéric Riffault (1814-1885) |
Historien préfet, sénateur et membre de l'Institut - Général, directeur de l'École Polytechnique |
1872 | Louis de La Saussaye (1801-1878) | Recteur de l'Académie de Lyon, archéologue et membre de l'Institut |
Théodore Boulland | Professeur au collège Augustin-Thierry | |
Reber | Professeur au collège Augustin-Thierry | |
Alcide Chapuy | Pharmacien à Blois | |
Édouard Blau (1836-1906) | Librettiste et auteur dramatique | |
Maxime Blanchon | Banquier à Blois | |
Eugène Macé (1831-1914) | Général de brigade d'artillerie à Blois | |
Jules Burat | Percepteur à Blois | |
Louis Belton (1846-1928) | Avocat à Blois et historien local | |
Charles Mine | Agent voyer principal | |
Hubert-Fillay (1879-1945) | Avocat et écrivain régionaliste | |
Frédéric Lesueur (1877-1971) | Médecin, conservateur du château de Blois et historien local | |
Émile Couteau (1837-1930) | Avocat à la Cour d'Appel de Paris | |
Louis Quillot | Percepteur et directeur de la Caisse d'Épargne de Blois | |
A. Bartholin | Industriel en produits pharmaceutiques à Ménars | |
Christian Guéritte | Fils du maire de Blois Jules Guéritte et manufacturier à Blois | |
Abel Sommereau | Ingénieur des Travaux publics à Blois | |
André Grenouillot (1883-1970) | Architecte des Monuments historiques à Paris | |
Jean-Louis André | Entrepreneur, membre du Conseil Économique à Blois | |
Jean Mornet | Médecin, interne des Hôpitaux de Paris | |
Jean Collin | Chirurgien-dentiste à Blois | |
1957-1959 | Charles Fichepain | Général à Blois |
1959-1963 | Clovis Guerin | Receveur principal des PTT à Blois |
1963-1964 | Roger Fouilloux | Notaire à Blois |
1964-1967 | Robert Piolé (d. 1966) | Professeur d'anglais au lycée Augustin-Thierry |
1967-1968 | Robert Touchard | Inspecteur central des Contributions directes à Blois |
1968-1972 | Henri Vezin | Médecin à Blois |
1972-1977 | Jacques Berthonneau | Directeur général de la Franciade à Blois |
1977-1980 | Roger Vincendeau | Chef du centre des Télécommunications à Blois |
1980-1984 | Robert Pichererau | Directeur des Télécommunications à Blois |
1984-1987 | Jean-François Doré (d. 2007) | Photographe d'art à Blois |
1987-1989 | Francis Cortambert | Vétérinaire à Blois |
1989-1992 | Guy Perseval | Cadre hospitalier à Blois |
1992-1998 | Jean Housset | Ingénieur en chef à la SNCF à Paris |
1998-2000 | Michel Mettaie | Professeur d'EPS au lycée Augustin-Thierry |
2000-2021 | Christian Prieur | Cadre à la direction de la Poste de Blois |
Depuis 2021 | Jean-Marie Sadowniczyk (n. 1955) | Professeur de physique-électronique à l'IUT de Blois |
Nombre des élèves passés par les bancs du collège de Blois et de la cité scolaire ont laissé leur marque dans l'histoire du Blésois et de la France. Parmi ceux-ci, on peut citer :
Date de nomination | Date de départ | Nom du principal | Dates de vie | Éléments biographiques |
---|---|---|---|---|
1587 | 1605 | Jean Housset (ou Gousset) | Il fut opposé, durant plusieurs années, à un dénommé Jean Le Tellier pour le titre de « maître des grandes-écoles de la ville de Blois »[194]. | |
1605 | 1609 | Jacques Vallet | ||
1609 | 1622 | Jean Dufour | Auteur d'un Horatius Christianus (1629). |
Date de nomination | Date de départ | Nom du recteur | Dates de vie | Éléments biographiques |
---|---|---|---|---|
1623 | 1632 | Aignan Moreau | Né en 1571[196] | |
1632 | 1636 | Jérôme Lalemant | 1593-1673 | Missionnaire en Nouvelle-France (1638-1673)[197]. |
1637 | 1641 | Charles Paulin | 1593-1653[198] | Confesseur du jeune Louis XIV (1649-1653)[199],[200]. |
1651 ou 1652 | 1654 | Jean de Brisacier | 1603-1668 | Célèbre pour son combat contre le jansénisme, il est par ailleurs Visiteur de Portugal[201]. |
1654 | 1660 | Lecointre | ||
1660 | 1663 | Pierre de Villongues | ||
1663 | 1664 | Pierre Martin | ||
1664 | 1677 | Jean Foyard | ||
1677 | 1687 | Cadeau | ||
1687 | 1700 | François Voisin | ||
1700 | 1705 | Robert Riquez | ||
1705 | 1707 | Jean Vanhrin ou Van-Rhyn | ||
1707 | 1709 | Jean Paillot | 1654-1709 | Auteur de pièces de théâtre[202]. |
1709 | 1727 | André Le Camus | 1663-1740 | Auteur de pièces de théâtre pour le collège de Paris[203]. |
1727 | 1740 | Gilbert Petit | d. 1740 | Missionnaire en Inde[204]. |
1740 | 1746 | Joseph Duprais | ||
1746 | 1750 | Jean Pichon | 1683-1751 | Auteur, Grand-vicaire et visiteur général du diocèse de Sion, en Suisse[205]. |
1750 | 1753 | Joseph d'Anthoyner | ||
1753 | 1756 | Nicolas-Ignace Coiffier | ||
1756 | 1760 | Étienne de Bonneuil | ||
1760 | 1762 | Louis Nepveu |
Date de nomination | Date de départ | Nom du principal | Dates de vie | Éléments biographiques |
---|---|---|---|---|
1764 | 1767 | François-Marie Labady | Doyen de la Faculté de Droit de Poitiers entre 1789 et 1791[207]. | |
1767 | 1769 | Philis de Jessin ou Gessin | ||
1769 | 1791 | Jean Boutault | 1738-1836 | Prêtre insermenté, il est arrêté et condamné à mort sous la Révolution. Il échappe cependant à la guillotine et devient maire de Vineuil en 1805[208]. |
Date de nomination | Date de départ | Nom du principal | Dates de vie | Éléments biographiques |
---|---|---|---|---|
1802-1804 | 1814 | Claude Giraudeau Delanoue (ou de Lanoue) | Né en 1767[209] | Il est à la tête du collège de Blois lorsque le jeune Augustin Thierry y étudie[210]. Il est par ailleurs fait chevalier de la Légion d'honneur en 1814[209]. |
Chevalier de Fontenay | Ancien officier de l'armée des Princes, il est fait chevalier de Saint-Louis[211],[212]. | |||
1822 | 1832 | Louis Godeau (ou Gaudeau) | Auteur des Leçons synchroniques d'histoire générale, il termina sa carrière comme bibliothécaire de Blois[213]. | |
1835 ou 1836[214] | Tremblaire ou Temblaire | |||
1835 ou 1836[214] | 1849[215] | Alexandre Béon | ||
1849[215] | 1866[216] | Vidal | ||
1866[217] | 1866 | Édouard Bloume | 1815-1866[218] | |
1866[219] | 1869[220] | Monier | ||
1869[221] | 1871[222] | Alfred Tronche | Décédé en 1876 | Pendant la Guerre franco-prussienne, il s'illustre dans le soin apporté aux soldats blessés. Il est par ailleurs officier d'Académie[223]. |
1871[222] | 1873[224] | Profillet |
Date de nomination | Date de départ | Nom du principal | Dates de vie | Éléments biographiques |
---|---|---|---|---|
1871[222] | 1873[224] | Profillet | Nommé officier d'Académie en 1872[225]. | |
1873[224] | 1876[226] | Chrétien | ||
1876[226] | 1877[227] | J. Verlac | ||
1877[227] | 1881[228] | Lagoguey | ||
1881[228] | 1886[229] | Pierre Denat (ou Dénat) | ||
1886[229] | 1886[230] | Duval | ||
1886[230] | 1893[231] | Burnouf | ||
1893[231] | 1895[232] | Jean-Baptiste Créances | Né en 1845 | |
1895[233] | 1902[234] | Bouvart | ||
[1902][235] | [1902][236] | Brepsant | Appelé à Blois, il décline cette nomination et préfère rester principal du collège de Meaux[236]. | |
1902[237] | 1907[238] | Pierre-Léon Boucheron | ||
1907[239] | 1910[240] | Lenègre | ||
1910[240] | 1917[241] | Henri Abadie | ||
1917[241] | 1928 | Louis-Hippolyte (ou Eugène ?) Jossinet | Né en 1887 | Décoré de la légion d'honneur vers 1920[242],[243]. |
1928 | v. 1937 | Georges Hasdenteufel | Chevalier de la légion d'honneur en 1937. | |
1944 | Chardon | Impliqué dans la Résistance, il est arrêté le et déporté à Dachau le suivant. De forte constitution, il survit cependant à l'expérience des camps[244],[245]. | ||
1944 | Mascart | Il assure l'intérim après l'arrestation du principal Chardon[245]. | ||
1946 | Bonnet[246] |
Date de nomination | Date de départ | Nom du principal | Dates de vie | Éléments biographiques |
---|---|---|---|---|
1946 | 1954 | Sylvain Broussaudier | 1904-1980 | Militant socialiste et pacifiste[247]. |
1954 | 1957[248] | Maurice (?) Tison (ou Tizon) | ||
1973 | Charles (?) Riebert (ou Ribert) | |||
1973 | 1978 | Pierre Morbois | 1922-2015 | Chevalier de l'Ordre national du Mérite et officier des Palmes académiques[249]. |
1978 | 1994 | Michel Dansart | Chevalier de la légion d'honneur (2001). | |
1994 | 1998 | Pascal Monsellier | ||
1998 | 2005 | René Bayssière | Auteur de plusieurs articles (publiés dans Le Monde diplomatique notamment), il a également été attaché culturel à l'ambassade de France au Cambodge (1996-1998)[250]. | |
2005 | 2008 | Hugues Sollin | Né en 1954[251] | |
2008 | 2010 | Jean-Marie Deroubaix | Né en 1950[252] | |
2010 | 2011 | Jean-Claude Denaix[253] | ||
2011 | 2013 | Éric Gommé[254],[255] | Né en 1962 | |
2013 | 2016 | Marc Lueger[256] | ||
2016 | 2019 | Évelyne Azihari[257] | Née en 1957 | 9e vice-présidente (déléguée au développement durable) de la Communauté d'agglomération du pays châtelleraudais[258]. |
2019 | 2019 | Michel Chesne[259] | Né en 1961 | Ancien proviseur du lycée français de Copenhague. Victime de problèmes de santé, il est suppléé par Jérôme Lauxire, proviseur du Lycée Dessaignes, à partir de janvier 2020. |
Depuis 2020 | Jérôme Lauxire[260] |
Plusieurs membres du personnel de l'ancien collège royal, du collège du Bourg-Moyen et de la cité scolaire actuelle ont également laissé leur empreinte dans l'histoire. Parmi ceux-ci, on peut citer :
Plusieurs auteurs ont évoqué le collège et le lycée Augustin-Thierry dans leurs ouvrages.
C'est le cas de l'historien Augustin Thierry lui-même qui raconte, dans sa « Préface » des Récits des temps mérovingiens (1840), comment il dévora, dans les locaux du Bourg-Moyen, Les Martyrs de Chateaubriand en 1810. La lecture de cette œuvre le marqua tellement qu'il ne put s'empêcher d'en déclamer les lignes (« Pharamond ! Pharamond ! Nous avons combattu avec l'épée ! ») dans la salle capitulaire de l'école. Par la suite, l'ouvrage de Chateaubriand n'eut de cesse d'inspirer l'historien, qui fut profondément influencé par le courant romantique[267].
L'ancien collège apparaît également dans l'œuvre de l'écrivain régionaliste Hubert-Fillay. Ce dernier décrit avec nostalgie son adolescence au collège dans Jeunesse !… Souvenirs blésois (1934)[268]. L'auteur décrit par ailleurs, dans La Grand'pitié de la ville de Blois (1940), la destruction de l'établissement et les ruines qui lui succédèrent[269].
Jean-François Hauduroy évoque, brièvement, la vie au collège de Blois durant la Seconde Guerre mondiale dans son roman Véra (1989)[270].
L'auteur de littérature jeunesse Philippe Barbeau met, à plusieurs reprises, en scène le lycée de l'avenue de Châteaudun et les professeurs (comme MM. Duclos, Dimanche ou Carbonel) qui l'ont marqué durant son adolescence, dans les années 1960. C'est particulièrement le cas dans son roman autobiographique Je lui ai promis (La Promesse) de 2013[271] et dans le souvenir « De voix en aiguille » paru dans le recueil Un Amour d'enfance en 2007[190]. De manière plus anecdotique, l'écrivain évoque, en 2009, l'ancien collège de la rue du Bourg-Moyen et son dernier principal (M. Chardon) dans le roman Juin 1940 : Peur sur la route[272].
Enfin, Jean-Marc Parisis parle brièvement de la cité scolaire dans On va bouger ce putains de pays (2022).
À la télévision, les locaux de la cité scolaire servent de décors à la sitcom éducative Les Zèbres réalisée par Gilles Bannier et Stéphane Moszkowicz en 1997-1998[N 3].
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